Bon, ok, faut parler anglais pour tout capter, mais en gros, on comprend que Riri, Fifi et Loulou ont trouvé une carte provenant d’une carte au trésor. Notre canard riche et avare préféré bondit de joie en prenant ce morceau de carte. Il décide alors de parcourir le monde à la recherche de ces morceaux pour s’enrichir un peu plus grâce au Trésor de Mc Duck et narguer son neveu Donald.
Bon, le scénario n’est pas exceptionnel, mais il suffit de commencer pour adorer.
Niveau Gameplay, Picsou a plusieurs actions possibles : il peut sauter bêtement et simplement (bouton A), ce qui ne sert pas à grand-chose, si ce n’est éviter les obstacles, et passer les précipices. Il se débarrasse de ses ennemis à l’aide de son saut pogo (A+B). Il peut aussi balancer des obstacles devant lui (des cubes ou autre genre de choses) : il suffit de se coller au cube et d’avancer sur lui. Picsou remuera les petites plumes de son derrière musclé, et en appuyant sur B, vous envoyez valser l’obstacle. Il lui est aussi possible de tirer vers lui des gros cubes pour atteindre des endroits inaccessibles. Le principe est le même, on se colle au cube, on appuie sur B, et cette fois ci, notre fidèle canard accrochera sa canne au cube pour l’attirer vers lui.
Bon, bref, c’est un jeu de Game boy, donc la prise en main est assez simple (en même temps, y’a que 2 boutons et un flèche multi directionnelle).
Vu comme cela, ce jeu n’a absolument aucun intérêt. Détrompez vous les amis.
Ce qui fait le charme de Duck Tales 2, c’est le fait que les mondes à explorer sont riches de cachettes et de faux murs, qui une fois découverts, vous permettent de récupérer un bon nombre de choses particulièrement intéressantes et vous enrichir un peu plus.
Il y a deux manières de terminer le jeu : soit vous finissez chaque monde (il y en a 5 : Mu, Egypt, Scotland, Bermudas et Niagara). A la fin de chaque traversée, vous vous retrouvez face à un boss, qui essaye de vous latter la tronche, mais si vous gagnez, vous récupérer le trésor du lieu. Une fois les 5 trésors acquis, un méchant canard barbu va tenter de tout vous piquer. C’est le boss final. Vous finissez alors le jeu, mais le mystère de Mc Duck n’est pas résolu.
Vous recommencez donc, et cette fois ci, vous êtes bien décidés à trouver les morceaux de cartes disséminés dans chaque monde (5 pays, 5 morceaux, tout le monde suit ??). C’est là que la galère commence, parce que franchement, ils sont très très bien planqués ces morceaux de carte. Deux sont plutôt accessibles, les 3 autres, faut vraiment explorer le monde de fond en comble et s’en tenir à la règle « ne jamais se fier aux apparence … ». Le mur semble fermer le screen ? Que nenni, vous pouvez le traverser !
Vous serez aidés dans votre quêtes par Riri, Fifi, Loulou, mais aussi Géo Trouvetou qui vous donnera des améliorations vous permettant d’accéder à des endroits qui semblaient … inaccessibles, et Flagada Jones sera aussi là , pour vous proposer de revenir sur la carte si vous sentez que vous galérez trop dans votre monde !
Niveau musique, à chaque monde, elle est différente, et plutôt adaptée à l’ambiance. Elle peut parfois taper sur les nerfs si ça fait déjà 20 minutes que vous explorer le même monde. La musique du menu est géniale. Y’a des bruitages, plutôt simples mais efficaces. Pour la petite info, le jeu date de 1993 …
De même pour les screens pas trop répétitifs, même si bon, faut pas s’attendre non plus à un décor de ouf. C’est un jeu de Game Boy en noir et blanc les enfants, n’oublions pas cela !

Le voilà contre le canon, la queue frétillante ...

Picsou tire la fleur ... pour se retrouver ailleurs ...

The beautiful jaquette !!
En résumé, ce jeu est bon oldie, à avoir dans sa collection. Bonne durée de vie, on prend du plaisir à explorer et re-explorer les mondes, à la recherche de la moindre petite faille, du moindre mur caché, qui nous permettra peut être de rendre notre héros plus riche que jamais.
En bonus, nous avons la morale de l’histoire, qui va me permettre de conclure brillamment ce test : "on est riches que de ses amis". Mon dieu que c'est beau.
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