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Dragon Ball Z - Ultime Menace

Section Test.


Dragon Ball Z : Super Butouden 3
29/09/1994
Edité par Bandai
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Sortie US non communiquée
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Dragon Ball Z : Ultime Menace
??/??/1994
Edité par Bandai
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Console: Nintendo Super Nes
Genre:Combat
Développeur: Bandai
Joueurs: 1 à 2
Une exclusivité Nintendo Super Nes
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Dragon Ball Z - Ultime Menace
Dragon Ball Z - Ultime Menace, capture d'écran Dragon Ball Z - Ultime Menace, capture d'écran Dragon Ball Z - Ultime Menace, capture d'écran
Troisième adaptation du manga culte à sortir sur une console 16 bits, Dragon Ball Z : Ultime Menace avait un challenge corsé à relever : être à la hauteur de son illustre prédécesseur, à savoir La Légende Saïyen. Loin de faire l’unanimité, ce jeu a déçu de nombreux joueurs, à commencer par moi-même, grand fan de DBZ.

Réalisation (14/20)

Commençons par la réalisation technique. A ce niveau là, le jeu s’en tire bien puisqu’il est à peu près identique au deuxième opus. Les personnages sont donc bien modélisés et fidèles au manga et les décors sont assez réussis et colorés. Par contre on regrettera le faible nombre de décors différents puisque s’ils sont au nombre de neuf, il n’y en a en réalité que trois étant donné que chacun est décliné en plusieurs versions (crépuscule, nuit et jour). De plus, les environnements ne sont à présent plus ni destructibles, ni animés ce qui enlève quelque peu le charme du jeu (d’autant plus que les zones de combat sont beaucoup plus restreintes). Autre petit point noir, l’animation des personnages qui, à l’instar de l’épisode précédent n’est pas des plus fluides (même si lorsque l’on joue, on ne s’en rend pas vraiment compte). On notera également des problèmes de proportion au niveau de la taille des personnages, Dabra et Boubou paraissant nettement plus grands dans le manga. Globalement le jeu s’en tire donc plutôt bien au niveau purement technique, avec des graphismes un poil plus soignés que ceux de l’opus précédents et ce malgré quelques petites lacunes.

Gameplay (15/20)

Au niveau du gameplay, le jeu est la copie quasi identique de l’opus précédent. Vous aurez ainsi droit aux barres de vie et de ki, cette dernière vous servant à lancer des attaques énergétiques (ci-contre). Toujours présentes aussi, les parades vous permettront de contrer ces attaques énergétiques de nombreuses manières différentes. Vous pourrez également toujours voler dans la plupart des zones de combat (sauf une) par l’appui sur un simple bouton, coupant ainsi l’écran en deux. Globalement, les combattants auront les mêmes coups que dans le précédent épisode et vous devrez passer par les mêmes combinaisons de touches pour les déclencher. Quelques nouveautés néanmoins. Premièrement, la vitesse de remplissage des jauges de ki (via l’appui sur deux touches simultanément, rappelons-le) a été revue à la baisse, ce qui vous permettra de lancer plus d’attaques énergétiques dans le combat. Seconde différence, vous pourrez à présent vous envoler lorsque votre adversaire et vous êtes dans le même écran (c'est-à-dire même lorsque l’écran splitté n’est pas présent). Enfin, lorsque vous et votre adversaire vous foncez dessus, vous aurez à présent un combat au corps à corps d’une grande vitesse (appuyer le plus vite possible sur un bouton de la manette) au terme duquel le perdant sera étourdi. Vous vous rendrez vite compte également que le renvoi des attaques énergétiques par déclenchement d’une attaque de même type est devenu beaucoup plus délicat. Au niveau gameplay pas de grandes nouveautés donc, même si l’on remarque un plus grand dynamisme des combats. Bandaï s’est contenté de nous resservir la jouabilité du précédent épisode en l’agrémentant de quelques nouveautés négligeables et plus ou moins judicieuses.

Bande Son (15/20)

Pour ce qui est de la bande son, on pourra une fois de plus reprocher au jeu de ne pas nous permettre de profiter des véritables musiques du dessin animé. Toutefois, la plupart des musiques sont bonnes et assez rythmées. Les bruitages sont toujours aussi bons, de même que les voix (japonaises) des personnages lors des attaques énergétiques. Bonne bande son donc qui procure une bonne immersion du joueur dans la partie.

Scénario (-)

Passons maintenant au sujet qui fâche : le scénario. Le paragraphe qui lui est consacré sera extrêmement court puisqu’il n’y en a absolument pas.

Durée de vie (5/20)

En effet, le jeu ne propose que deux modes de jeu : combat ou championnat. Le mode histoire est malheureusement aux abonnés absents et la durée de vie du jeu est donc ridiculement faible par rapport à La Légende Saïyen. Il vous faudra tout de même du temps pour maitriser les dix personnages (neuf plus un caché, la plupart étant inédits à cet opus, ci contre) même si certains oublis tels que les fusions sont difficilement pardonnables, compte tenu que le jeu est censé être basé sur la saga de Boo. Grosse déception donc au niveau de la durée de vie qui est ridiculement faible. Si vous accrochez au jeu la rejouabilité est certes illimitée mais il y a fort à parier que si vous avez joué à l’opus précédent, vous y retournerez pour profiter du mode histoire.

Conclusion (11/20)

En conclusion, nous sommes donc face à un jeu pas mauvais en soi mais manquant cruellement de contenu. Vous apprécierez d’y jouer au début si vous êtes un fan de Dragon Ball Z mais au fur et à mesure vous vous remettrez, soit au deuxième épisode si vous voulez des combats utiles inscrits dans une histoire, soit à DBZ Hyper Dimension beaucoup mieux réalisé si vous voulez juste faire quelques combats pour vous défouler. Ce jeu, qui n’apporte que très peu de nouveautés (se résumant à la possibilité de jouer avec des personnages inédits comme par exemple Trunks et Sangoten, ci contre) par rapport à son prédécesseur est plus un add-on de ce dernier qu’un véritable jeu à part entière.


Article publié le 04/08/2008 Jeu testé par Manuwaza