lien vers facebook lien vers twitter lien vers youtube lien vers dailymotion lien vers le forum d'Oldies Rising lien vers mail
Recherche Avancée

Super Mario Bros 2 - Lost Levels

Section Test.


Super Mario Bros. 2
03/06/1986
Edité par Nintendo
________________________
Sortie US non communiquée
________________________
Sortie EURO non communiquée
________________________
Console: Nintendo FDS
Genre:Plates-Formes
Développeur: Nintendo
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Nintendo Game Boy Advance- Nintendo Super Nes- Virtual Console WII-

Photo de la boite de Super Mario Bros 2 - Lost Levels
Super Mario Bros 2 - Lost Levels, capture d'écran Super Mario Bros 2 - Lost Levels, capture d'écran Super Mario Bros 2 - Lost Levels, capture d'écran
Tout le monde le connait ! Il ne vieillit pas, est un sportif de haut niveau autant qu’un preux chevalier toujours prêt à l’assaut de maisons hantées ou de châteaux malfamés ! Nul ne peut l’arrêter, ni les tortues volantes, ni les lecteurs blue-ray ni les consoles HD. Mario, signe son nom en lettres de feu, surtout dans ce nouvel épisode, plus connu chez nous sous le sobriquet de Lost Levels.

Thank you Mario but our princess is in another castle

Peach a été enlevée par l’infâme Bowser ! Le roi des tortues projette probablement de prendre le pouvoir sur tout le royaume par le biais d’un mariage forcé. Heureusement, le super héros du royaume champignon, défenseur des libertés, ne l’entend pas de cette oreille et ne reculera devant aucun saut pour délivrer la belle du joug de l’infamie !

Super Mario Bros 1.5

Que ce soit clair, si Super Mario Bros 2 n’a été diffusé chez nous que très tardivement, principalement sous forme de bonus/épisode de compilation, c’est probablement parce que lors de sa sortie l’occident n’aurait vu dans ce titre qu’une resucée du tout premier volet. En effet dès le premier coup d’œil le joueur sera émerveillé par la découverte…de tout ce qu’il connait déjà par cœur ! Les couleurs, les ennemis, les pièges…tout a été réutilisé dans cet épisode, jusqu’aux répliques des toads à la fin de chaque monde. C’est bien en cela que l’attribution du chiffre 2 à cette nouvelle aventure de Mario aurait pu choquer.

Quoiqu’il en soit, l’univers très riche de notre ami plombier fait toujours son petit effet et y vadrouiller, bondissant de gombas en koopa troopa, plait toujours autant, d’autant que cette fois Mario aura fort à faire pour recevoir le baiser de la princesse !

Super Mario Bros10

Que signifie donc cette puissance de dix attribué à Mario ? Très bonne question ! çà fait plaisir de voir qu’il y en à qui suivent !

Hé bien cet exposant, bien qu’il pourrait définir la qualité du jeu, définit ici sa difficulté ! Je disais plus haut que tout dans cet épisode avait été repris de son prédécesseur. Tout oui, enfin presque car la difficulté, elle, s’est transcendée et tout le génie de ce titre repose là ! Les développeurs ont su repousser le concept de la plate-forme à la Mario jusqu’à rendre la difficulté jouissive. Il faut avouer qu’un jeu trop difficile s’avère souvent rebutant mais ici difficulté rime avec ingéniosité, analyse, vitesse et surtout avec persévérance, récompense, satisfaction, en un mot avec gameplay !

Les premières aventures plate-formesques de nos frères Mario obligeaient le joueur à connaître quasi par cœur chacun des petits détails composant les niveaux. Du fait de son expérience de jeu, il pouvait ainsi les franchir d’abord péniblement puis à la manière d’un surdoué, tout en vitesse. Mario Bros 2 fait la même chose en mieux ! Les niveaux ont ainsi été créés avec une volonté évidente d’opposer au joueur un challenge certes ardu mais supportable et surtout mémorisable. Chaque pierre, chaque ennemi, chaque saut sera tout d’abord le gage d’une mort imminente, mais succomber, si tant est qu’on soit un minimum patient, permettra de comprendre quelle était l’erreur commise pour finalement tenter quelque chose de nouveau jusqu’à la réussite de nos actions. S'il faudra évidemment bien plus d’une tentative pour franchir ne serait-ce qu’un stage, ce sera toujours avec cette espèce de plaisir sadique qui nous pousse à réessayer de suite ce qu’on est pourtant tenté d’abandonner immédiatement!

Concrètement comment cette perfection du gameplay a-t-elle été atteinte ? Tout simplement en reprenant et sublimant ce qui faisait déjà la perfection du premier épisode ! Mario devait sauter sur des blocs au dessus de l’eau ou du vide ? Il devra toujours le faire mais sur des blocs souvent uniques et bien espacés ! Précision des sauts requise ! Précision requise également lorsqu’il faudra utiliser des trampolines pour rejoindre des plates-formes en mouvement alors que la projection ne sera que très faible ou rendue peu contrôlable à cause de bourrasques de vent intempestives !

Autre reprise : les champignons et les warp zones. Il a toujours été des plus plaisants de découvrir, dissimulés derrière un bloc en apparence anodin, un champignon, une fleur de feu et même des lianes conduisant rapidement vers des niveaux avancés. Il est étrangement aussi plaisant de toujours découvrir dans ce nouvel opus des champignons mortels, rapetissants ou des warp zones vers… des niveaux déjà terminés … ! A bien y regarder, cette dernière traitrise reste tout à fait dans l’esprit pervers de l’ensemble puisque même les niveaux se permettent parfois de perdre notre protagoniste en lui faisant franchir encore et encore les même couloirs ou les même chemins, jusqu’à ce que l’idée d’emprunter certains tuyaux ou certaines routes dans un ordre précis nous éclaire !

Heureusement la seconde force de notre moustachu en salopette rouge tient, tout le monde le sait, dans sa grande maniabilité. Un bouton de course et un bouton de saut ! Tout ce qu’il faut pour contrôler d’une main de maître notre personnage d’une façon si parfaite que bien des jeux actuels pourraient encore en prendre de la graine.

tadada…dadadadada…dadada…dadada

En rythme s’il vous plait !

Dire que maintenant on dépense des millions pour créer la bande son de nos jeux ! Quand on écoute la simplicité sublissime des bip bip et des 3 notes de Mario on est tout de même en droit de relativiser l’importance du nombre d’instruments et de voies dans l’émotion générée par une bande son ! Là encore aucun changement à noter par rapport à l’ainé de la série, c’est peut être dommage mais encore une fois l’ensemble est cohérent et satisfaisant. Et puis on ne joue pas à Mario pour s’en mettre plein les oreilles !On écoute sa mélodie pour se plonger encore plus profondément dans le bain de son univers si simple et si « féerique » !

C'est si bon de souffrir…enfin pas trop quand même !

Il faut croire que le joueur a naturellement un penchant pour le sadisme et la torture ou bien peut-être Miyamoto et ses hommes avaient-ils compris que pousser le joueur à se surpasser sans le frustrer le conduirait au plaisir ! Quoiqu’il en soit c’est bien à cela qu’ils sont parvenus dans cet épisode qui se redécouvre bien des années après sa création tel un bon millésime que chaque joueur devrait se hâter de débouchonner !

Scénario :--

Réalisation :15/20
Comparé aux futurs Mario bros 2 et 3 le jeu fait pauvre, pourtant sa réalisation enchante, on ne peut y rester insensible, même si le jeu reste un clone de son grand frère !

Durée de vie :17
Après des heures et des heures d’entrainement , de découverte et de mémorisation, vous serez fin prêt à tenter l’aventure en une seule fois ! Quand on sait que le jeu comporte huit niveaux, chacun comportant quatre stages mais surtout que quatre niveaux sont à « débloquer » en terminant le jeu sans warp zone, on comprend la note attribuée à la durée de vie !

Bande son :15/20
Le même type de réflexion que pour la réalisation générale ! Le jeu fait pauvre sur cette machine face à ses futures suites mais le tout reste simplissimement parfait !

Conclusion :18/20
Tout fan de Mario se doit de connaitre cet épisode !


Article publié le 04/01/2010 Jeu testé par Tanuki