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Pokemon Or

Section Test.


Pocket Monsters Kin
21/11/1999
Edité par Nintendo
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Pokemon Gold Version
14/10/2000
Edité par Nintendo
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Pokemon Or
06/04/2001
Edité par Nintendo
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Console: Nintendo Game Boy Color
Genre:Jeu de Rôle
Développeur: Nintendo
Joueurs: 1 à 2
Une exclusivité Nintendo Game Boy Color

Photo de la boite de Pokemon Or
Pokemon Or, capture d'écran Pokemon Or, capture d'écran Pokemon Or, capture d'écran
Voici le test d'un grand jeu. Que l'on soit un grand fan ou un farouche détracteur, il est incontestable que Pokémon a marqué toute une génération. Pour vous en persuader, demandez à n'importe quel enfant de 6 à 20 ans de quel type est Pikachu...

Scénario :

Grosse nouveauté, le véritable héros du jeu et du dessin animé, à savoir Sacha, disparaît au profit d'un personnage, inconnu du joueur, nommé « Gold ». Héros non pas illégitime mais totalement dénué de charisme, car ne parlant pas plus que son prédécesseur mais ne possédant pas la présentation faite par le dessin animé, ce personnage est et restera sans grande identité. Le même constat s'applique également au rival du héros, protagoniste tout aussi transparent. On est ainsi mené de ville en ville sans réel but. Auparavant, Sacha était motivé pour être le meilleur. Gold partira, quant à lui, à la recherche de son rival (voleur de son état) en combattant dans les arènes (Pourquoi ? Il n'en a pas besoin pour poursuivre un voleur et que fait la police ?). Bref, les motifs de l'aventure sont plus que bancals.

Ce manque de charisme se verra confirmé par la fin du jeu (attention spoiler jusqu'à la fin de ce paragraphe). En effet, les deux ultimes boss ne sont pas les maîtres de la ligue mais Sacha, l'ancien héros des épisodes originels, ainsi que son rival Régis. Ces deux adversaires sont les deux seuls à proposer un véritable challenge, le rival de cette version ne parvenant même pas à atteindre la fin de la ligue et à opposer une résistance digne de ce nom (même lorsqu'il attaque le joueur alors que ce dernier est affaibli). On aurait pu espérer mieux à ce niveau. Rassurez-vous cependant, le reste du jeu est autrement plus attractif.

Réalisation :

L'aspect visuel du soft s'avère bien meilleur que dans le premier opus. On possède désormais une radio et un téléphone qui permet de retrouver des dresseurs avec qui l'on souhaite combattre de nouveau. Ces derniers nous indiqueront également la présence de pokémons rares dans leur zone. Le point le plus important réside dans la gestion des cycles jour/nuit. Non seulement les décors changent (ben il fait tout noir ... ), mais les pokémons que l'on peut rencontrer varient selon l'heure de même que certains comportements, un policier particulièrement poli dans la journée n'hésitant pas à déclencher les hostilités dès le coucher du soleil (nous prenant pour un malfrat, pffff, comme si nous étions des voleurs : http://www.ffdream.com/encyclopedie-cliches_rpg.html voir 14. Principe de Garrett).

D'un point de vue graphique, la couleur apporte beaucoup à l'univers. Les pokémons sont beaucoup plus ressemblants, particulièrement celui que l'on contrôle qui ne ressemblait auparavant qu'à un tas de pixels. Attention cependant, car on ne gagne pas forcément au change. En effet, si la qualité pure augmente, le côté artistique en pâtit car des pokémons qui ressemblaient à des œuvres originales sont désormais des copies conforme de l'anime.

Gameplay :

Le Gameplay ne change pas fondamentalement, le principe restant le même. On se balade ainsi en attrapant des pokémons pour finalement combattre d'autres dresseurs avec l'aide de ces derniers. De nombreuses améliorations ont néanmoins été apportées, réduisant ainsi le nombre de points faibles pour un plaisir plus important du joueur. A titre d'exemple, une barre de niveau indique désormais la progression de votre pokémon, vous indiquant à chaque instant du combat quand ce dernier pourra monter au niveau supérieur. Un indicateur fait également son apparition, renseignant le joueur sur les pokémons qui ont déjà été attrapés, permettant ainsi d'éviter de rattraper une bestiole déjà possédée. L'inverse est vrai aussi, et ce précieux indicateur évitera au joueur de laisser passer un pokémon extrêmement rare simplement parce qu'il croyait déjà l'avoir dans son inventaire (Je pense que mon témoignage sera très parlant : « Gnaaaaaaa ! »). Au rang des ajouts mineurs, ou peut également citer la possibilité d'assigner un objet rare au bouton select, ce qui permet de jouer plus rapidement avec une meilleure organisation du sac.

Mais ne vous y trompez pas : ce nouveau volet de la saga contient également son lot d'innovations plus profondes. On peut ainsi désormais faire tenir des objets aux pokémons, améliorant ainsi leurs performances ou bien rapportant plus d'argent en fin de combat. Aussi au programme, la possibilité de vider rapidement le sac quand il est plein. Les genres des pokémons sont également introduits, permettant l'accouplement entre les mâles et les femelles (choquant !) pour donner un petit de la même espèce. Il est ainsi possible de récupérer des pokémons que l'on ne peut pas obtenir autrement (comme Pichu, le fils de Pikachu). Cela permet également d'obtenir plusieurs pokémons rares que l'on ne nous donne qu'en un exemplaire, comme par exemple Evoli, que l'on peut accoupler avec un métamorphe (qui copie le pokémon qu'il voit) donnant ainsi toute une portée d'Evolis. Il est enfin possible de fabriquer ses propres pokéballs originales capable d'attraper un pokémon en fonction de certains critères. A noter que le plaisir (n'augmente pas quand ils se reproduisent, c'est louche …) des pokémons est très important, certains n'évoluant qu'en fonction de ce dernier. A titre d'exemple, Evoli n'évoluera que s'il est content : de nuit en Noctali et de jour en Mentali. Vous l'aurez compris, les facteurs à prendre en compte sont nombreux et il sera nécessaire de tous les étudier avec soin afin d'avoir la meilleure partie possible...

Pour ceux qui ne connaissent pas le jeu, on peut cependant se lancer dedans sans connaître les pokémons à posséder absolument. Il suffit d'avoir une équipe la plus diversifiée possible de sorte que l'on puisse contrer n'importe quel type d'adversaire. On finira toujours par voir quel pokémon est faible et quel pokémon à un potentiel. Aucun risque donc d'être bloqué contre un boss d'arène avec un mauvais type, si l'on a pensé à avoir une équipe complète et variée.

Durée de vie :

Alors là, très gros point fort! Attraper les 250 (et 1 !) pokémons ne sera pas une sinécure, puisqu'il faudra réaliser trois parties parallèles sur Rouge, Bleu et Argent pour tous les dégoter, ce qui tient tout bonnement de l'acharnement. Au delà de cette volonté de terminer le jeu à 100%, la quête principale qui contient deux régions complètes à explorer permet de s'occuper pendant au moins quarante heures, si ce n'est plus.

Bande son :

La bande son constitue également un point fort non négligeable. La redondance des combats étant partie intégrante du GamePlay, plusieurs thèmes différents ont été prévus pour des évènements identiques (pokémon sauvage, …). Cela surprend très agréablement. On peut aussi noter que le compositeur Junichi Masuda est resté fidèle aux thèmes du précédent opus. Les musiques se ressemblent, mais sont suffisamment différentes les unes des autres pour ne pas agacer. Seules les villes bien connues des fans (ville de Kanto, pour ne citer qu'elle) conservent leur thème original. Certaines sont méconnaissables, et la surprise est d'autant plus forte que le nouveau titre est bon (exemple : « Champion (Kanto) »).

Conclusion

Malgré un scénario plus que bancal et un choix artistique contestable en ce qui concerne la réalisation des différents pokémons, ce nouvel épisode n'en est pas moins excellent. On s'habitue rapidement à ces créatures et l'on oublie alors le problème scénaristique pour se faire plaisir en découvrant le monde de Johto tout en redécouvrant Kanto et ses nouveaux mystères ...


Scénario (13/20)
Réalisation (16/20)
Gameplay (18/20)
Durée de vie (19/20)
Bande son (15/20)

VERDICT (16/20)


Article publié le 28/01/2010 Jeu testé par Conreik