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Metal Gear Solid gb

Section Test.


Metal Gear : Ghost Babel
27/04/2000
Edité par Konami
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Metal Gear Solid
05/05/2000
Edité par Konami
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Metal Gear Solid
05/05/2000
Edité par Konami
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Console: Nintendo Game Boy Color
Genre:Infiltration
Développeur: Konami
Joueurs: 1 à 2
Existe aussi sur: PC- Sony Playstation-

Photo de la boite de Metal Gear Solid gb
Metal Gear Solid gb, capture d'écran Metal Gear Solid gb, capture d'écran Metal Gear Solid gb, capture d'écran
J'espère que tout le monde connaît Metal Gear Solid. Bon pour les deux ermites du fond qui sortent de leur grotte, MGS est un chef-d'oeuvre sorti sur PlayStation. A mi-chemin entre film intéractif et jeu vidéo plus classique, il permet d'incarner Solid Snake, un agent secret dépêché dans une base militaire en Alaska pour déjouer un complot terroriste et affronter un monstrueux tank mobile armé de missiles nucléaires, Metal Gear Rex. Difficile de pointer la partie la plus réussie du jeu : les musiques, le scénario, les personnages, le gameplay ? Tout semble atteindre la quintessence vidéoludique. Bref c'est non sans frissons que l'on insère la cartouche estampillée Metal Gear Solid (également connu sous le nom de MGS Ghost Babel) dans sa belle Game Boy Color.

Le scénario est moins poussé que sur PSX, mais si l'on attend de cet opus GBC qu'il soit du même calibre que son illustre prédécesseur, on se fourre un peu le doigt dans l'oeil. Bref, Snake vit en Alaska, et le major Campbell vient lui demander des nouvelles (avec tout de même une petite idée derrière la tête). Et voilà notre Solid Snake parti pour rempiler une nouvelle fois. Cette fois-ci, Metal Gear a été volé par des terroristes en Amérique du Sud. Des séparatistes du GLF, un groupuscule armé de Centrafrique, l'ont récupéré. Snake doit s'infiltrer dans la fortersse de Galuade, anciennement appelée Outer Heaven...

Intérêt

Le gameplay est sensiblement le même que sur PlayStation. La vue est cependant fixe, et bien plus éloignée du héros. La palette de mouvement est assez importante : on peut ramper, taper sur les murs pour attirer les gardes, utiliser les armes à feu... Il y a toujours les traditionnels cartons (d'ailleurs un niveau labyrinthique leur est entièrement consacré), rations de survie et cartes de sécurité. Ces dernières ouvrent toutes les portes de niveau de sécurité inférieur ou égal.
On remarquera qu'il y a beaucoup moins d'armes : un pistolet, une mitraillette, quelques grenades et un lance-roquettes. Les gunfights sont cette fois-ci bien moins intenses, évidemment. Mais de toute manière, si l'on joue un tant soit peu correctement, les armes ne servent pas beaucoup, à part lorsqu'on rencontre un boss. En effet, le principal intérêt du soft réside encore dans la discrétion. Eviter les gardes, les abattre silencieusement, brouiller les caméras... Toutes les techniques utilisées sur PSX sont ici présentes. En contrepartie, le jeu perd un peu de sa dimension cinématographique, à cause de la 2D et des graphismes sobres. Les "cinématiques" se ratrappent un peu, en proposant d'assez chouettes dessins.

Sur PSX, on trouvait quelques situations qui rompaient la monotonie : souvenez-vous du guidage du missile nikita dans les couloirs, de la course effrenée en Jeep ou des divers afrontements contre un hélicoptère ou un tank. Eh bien ici on trouve des choses du même genre : il faudra à un moment, caché sous un carton, emprunter une multitude de tapis roulants pour traverser la forteresse. On retrouve presque la même séquence avec le nikita, et l'affrontement contre Metal Gear demandera d'abord d'éviter de se faire écraser.

Enfin, si le jeu n'est pas très long, on pourra continuer à s'amuser avec de multiples défis, dont les stages que l'on peut recommencer dans d'autres niveaux de difficulté, ou le mode VR et le mode deux joueurs. Au final, la durée de vie est assez conséquente.

Réalisation

Metal Gear ne brille pas par ses graphismes, mais le minimum est plus qu'assuré. On pourra reprocher un manque de détails et des couleurs parfois trop criardes, mais il se dégage des décors une vraie impression de base militaire. Cette fois-ci, pas de neige, mais une jungle au début. Le reste du jeu se déroule généralement en intérieur.
Les animations ne sont pas mal, on retrouve les clignotements des soldats avant qu'ils ne disparaissent. Evidemment tout cela reste très figé, mais pour un jeu Game Boy Color, c'est plus qu'honorable.
Les musiques sont tout bonnement géniales. Les mélodies sont tantôt émouvantes, tantôt épiques, c'est vraiment excellent. Il y en a de nombreuses, elles sont toutes variées et parfaites. un véritable travail d'orfèvre, d'autant que niveau qualité sonore, la Game Boy ne peut sûrement pas faire mieux. Les bruitages sont beaucoup plus sobres mais jouent leur rôle.

Conclusion

Alors, Metal Gear Solid sur GBC est-il à la hauteur de la version PSX ? Oui, toutes proportions gardées. MGS était un jeu d'exception sur la console de Sony, c'est la même chose pour la portable de Nintendo. Difficile de trouver un réel point faible, tant le développement du jeu a été soigné. Konami ne s'est vraiment pas moqué des joueurs en livrant là un jeu d'une qualité rare sur GBC, sûrement un des meilleurs de la console.


Scénario : 17/20
Gameplay : 17/20
Réalisation : 15/20
Bande-son : 18/20
Durée de vie : 17/20
Note finale : 18/20


Article publié le 05/08/2008 Jeu testé par Tony_Montana