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Looney Tunes

Section Test.


Sortie JAP non communiquée
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Looney Tunes
??/??/1998
Edité par Sunsoft
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Looney Tunes
??/??/1998
Edité par Sunsoft
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Console: Nintendo Game Boy Color
Genre:Plates-Formes
Développeur: Sunsoft
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Nintendo Game Boy-

Photo de la boite de Looney Tunes
Looney Tunes, capture d'écran Looney Tunes, capture d'écran Looney Tunes, capture d'écran
Cherchez dans vos plus lointains souvenirs, le Dimanche soir sur Canal +, le rendez-vous que tous les enfants ne pouvaient pas manquer… La diffusion des épisodes du célèbre cartoon Looney Tunes ! Tous ces personnages décalés issus de la Warner Bros. tels que Bugs Bunny le lapin, Daffy Duck le canard, Titi le canari, Grosminet le chat, Taz le diable de Tasmanie, Speedy Gonzales la souris mexicaine, j’en passe et des meilleurs, nous ont fait mourir de rire devant les situations et les gags absurdes qu’ils provoquaient à chacun de leurs épisodes. Tâchons de voir si nos animaux préférés se valent aussi bien sur la portable de chez Nintendo que sur le grand écran.

« Hum, quoi de neuf docteur ? »

Contrairement au cartoon, cet épisode sur Gameboy Color ne comporte aucun scénario expliquant pourquoi tels personnages se retrouvent à tels endroits. Tout ce que l’on sait, c’est que chacun des sept protagonistes jouables (dans l’ordre : Daffy Duck, Titi, Porky Pig, Taz, Speedy Gonzales, Bip Bip et Bugs Bunny) ont un objectif à atteindre, et que pour ce faire ils devront traverser des territoires remplis d’ennemis redoutables, dont certains qui ne nous sont pas méconnus (je pense à Marvin le martien, Elmer Fudd le chasseur, Sam le pirate, Vil Coyote etc…).

« Tiens tiens, j’ai cru voir un gros minet ! »

La licence exploitée pourrait laisser croire à un jeu enfantin et donc, à une difficulté ridicule… Que nenni ! Avec ses sept niveaux au challenge croissant, nous avons bel et bien affaire à un défi de taille. En effet, les stages sont remplis d’ennemis qu’il faudra défaire afin de continuer à progresser. Mais parmi eux se trouvent des demi-boss, certes somme toute assez simples à battre, mais vous rappelant que le véritable danger se trouve en fin de niveau avec un boss qui vous donnera du fil à retordre.

Heureusement les développeurs ont pensé au bien être des joueurs et ont donc ajouté des stages bonus afin de se détendre entre deux niveaux. Ceux-ci sont du genre jeu de cartes, bandit manchot, attraper des émeraudes qui tombent du ciel, etc. et vous donneront des points supplémentaires.

Si l’on tient compte de la durée des niveaux qui n’est pas très conséquente, les stages bonus et la difficulté, on obtient un jeu à la durée de vie moyenne mais qui saura tout de même offrir un challenge vous faisant passer quelques temps supplémentaires sur votre console.

« Wadada Pff ! »

Le gameplay est plutôt basique puisqu’il n’use que des touches « A » et « B » de la portable, mais sachant que celui-ci peut changer radicalement d’un personnage à l’autre, on ne prend pas le temps de s’y habituer. On peut tout de même assigner la touche « A » au saut et « B » aux attaques. Les ennemis sont battus comme dans un jeu de plates-formes classique, c’est-à-dire, soit en leur sautant dessus, soit en utilisant l’attaque principale de votre personnage. Mais attention à ne pas prendre trop de risques, car si les trois cœurs de la barre de vie sont perdus ou si l’on tombe dans le vide, une vie est perdue. Heureusement des potions de soins sont disséminées au travers des niveaux et restaurent les cœurs. A noter que l’on obtient des points supplémentaires si l’on en ramasse une alors que notre barre de vie est au maximum.

Les points sont également un facteur important ici, puisqu’ils vous permettent, après avoir dépassé un certain palier, de gagner une vie supplémentaire. Le score augmente lorsque vous tuez un adversaire, ramassez des bonus, lors des stages bonus, en fin de niveau etc… Ils constituent donc un intérêt supplémentaire qui donnera envie de se surpasser.

« Faprifti Faufiffe ! »

C’est lorsque l’on voit un jeu tel que Looney Tunes que l’on se rend compte que certains développeurs ne font pas qu’utiliser la notoriété d’une licence pour faire de l’argent, qui respectent bel et bien ceux qui affectionnent cet univers. Et par ce fait, le rendu est tout simplement magnifique pour l’époque et utilise au maximum les capacités du Gameboy Color. Les décors sont beaux et variés, les couleurs sont très bonnes et les personnages de l’univers Warner sont fidèlement représentés. Le rendu est magnifique grâce à la qualité des scrollings qui ne fait que le rendre encore plus fluide. Je ne peux que tirer mon chapeau, un grand bravo !

« Bip Bip ! »

La bande son est très bien composée et comprend un thème plutôt sympathique sur l’écran principal. Les thèmes musicaux changent d’un niveau à l’autre et s’accordent très bien à l’ambiance qui veut être donnée, ainsi on peut entendre une musique endiablée dans le stage de Taz qui récupère de la viande, une musique de détente lors des stages bonus ou encore une musique angoissante pour le stage de Speedy Gonzales dans un temple égyptien. L’accompagnement musical des boss ou demi boss ne manquera pas de vous rappeler que vous êtes dans une situation périlleuse. Vous l’aurez compris, la bande son de Looney Tunes est de bonne qualité, très variée et ne vous lassera pas un seul instant vous en lasser.

Conclusion

Looney Tunes sur Gameboy Color est donc une excellente adaptation du cartoon et ravira donc les fans nostalgiques ou les grands enfants. Un rendu graphique impressionnant, une grande variété graphique, un respect de l’œuvre originale, une bande son de qualité et une difficulté bien dosée font de ce Looney Tunes un très bon jeu pour tout détendeur de Gameboy Color et accessible aux gamers de tout âge.

Scénario : -/20
Durée de vie : 15/20
Gameplay : 15/20
Réalisation : 19/20
Bande son : 17/20

VERDICT : 16/20


Article publié le 27/09/2009 Jeu testé par Pantsman