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Fort Boyard

Section Test.


Sortie JAP non communiquée
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Sortie US non communiquée
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Fort Boyard
09/11/2001
Edité par Titus Interactive
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Console: Nintendo Game Boy Color
Genre:Plates-Formes
Développeur: Microids
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Nintendo Game Boy Color

Photo de la boite de Fort Boyard
Fort Boyard, capture d'écran Fort Boyard, capture d'écran Fort Boyard, capture d'écran
Snif, snif... vous sentez ? Snif, oui, mhhhh, oh oui, oh ça sent la bonne grosse daube ça. Fort Boyard ? Oh oui je suis sûr de mon coup là, ça a l'air d'être sacrément pourri.

Scénario (01/20)

Fort Boyard est donc l'adaptation du jeu télévisé éponyme qui a bercé les samedis soirs de mon enfance. Aujourd'hui, l'émission m'ennuie mortellement (surtout depuis que Cendrine Dominguez est partie, remarquez, je regrette aussi Patrice Laffont et Jean-Pierre Castaldi, oh et puis Olivier Minne est quand même super charismatique) et me donne carrément envie de vomir, rien que ça. Et puis ça fait quand même un moment qu'on attend que La Boule jette Passe-Partout aux lions... Bref, ici, il n'y a pas de scénario, l'objectif est simplement de récupérer des clés. Ils auraient pourtant pu faire un chouette jeu de rôle avec cette licence, avec un scénar en béton et un titre américain. Ca serait basé uniquement sur un des personnages du Fort et ça s'appellerait... "Move-Everyhwere's Quest". Ah cruelle déception, Microids n'en a fait qu'une sorte de jeu de plates-formes...

Gameplay (08/20)

En effet, on doit récupérer des clés (sept, neuf ou quatorze si je ne m'abuse, à moins que ce ne soit treize, trois virgule cinq et sept-cent trente huit, auquel cas je me suis bien fourvoyé). On peut pour cela incarner un bonhomme parmi un panel de quatre individus aux postures pitoyables (l'écran de sélection les montre appuyés à un parapet, le postérieur presque au niveau de leur tête dans une cambrure qui ne manquera pas d'en émoustiller certains...). Mais bon, ils sont tous aussi moches et ont les mêmes caractéristiques.

Dans chaque niveau, on doit donc trouver la clé avant que la clepsydre ne se vide et en évitant de se faire bouffer par des tigres, squelettes et autres pirates (ainsi que nains facétieux). Il faut également prendre garde à ne pas se fouler une cheville, grands dieux ! Que de violence, que de suspense. On peu récupérer des Boyards mais ça ne sert à rien. La maniabilité est proche de celle de Prince of Persia ou de Flashback, mais, évidemment, la comparaison s'arrête là. On pourrait même dire qu'un énorme fossé rempli de poix enflammée sépare ces titres de Fort Boyard. Car ici, nul intérêt en vue, point d'excitation à prévoir, absence de fun, amusement brillant par son absence et que sais-je encore... Il n'empêche que ces phases de jeu ne sont pas trop désagréables, mais guère plus de cinq minutes, faut pas non plus déconner. Enfin, la maniabilité est quand même assez naze, par exemple je ne sais pas comment quitter une zone après avoir récupéré la clé (j'ai tout essayé) ce qui m'a valu de nombreux séjours dans les cachots humides de La Boule et de nombreux sévices corporels pour ne pas dire sexuels de la part de ce charmant individu.

Réalisation (11/20)

Au niveau graphique, on oscille entre le minable et l'à peine acceptable. Les décors n'ont en effet rien de honteux, mais le choix des couleurs est parfois immonde. On pourra toutefois saluer la diversité des environnements. Les personnages sont par contre d'une incommensurable laideur, notamment le Père Fourras, dont la représentation en pixels ne fait pas honneur à son magnétisme animal bien connu des tous les gérontophiles.

On peut au début voir des images fixes présentant le jeu, mais leur laideur poussera plus le joueur à éteindre sa Game Boy pour remplacer la cartouche par celle d'un Zelda plutôt qu'à faire en sorte qu'il continue...

Bande-son (07/20)

Les musiques ne son pas terribles et les bruitages, ben y en a pas. Donc, bande-son : ratée.

Durée de vie (07/20)

Je ne sais pas exactement combien il y a d'épreuves différentes, mais comme on doit souvent faire la même chose... de toute façon personne de sensé ne tentera de finir le jeu. Même moi qui suis supposé l'avoir fait pour le tester, je ne l'ai pas fini, c'est dire !

Conclusion (05/20)

Fort Boyard est une bouse sans intérêt. Que valent deux ou trois qualités balancées au milieu d'un maelström de défauts ? Que dalle. On pourra toujours l'offrir à Sarah Lelouch qui le refilera sans doute à Passe-Temps...


Article publié le 06/08/2008 Jeu testé par Tony_Montana