lien vers facebook lien vers twitter lien vers youtube lien vers dailymotion lien vers le forum d'Oldies Rising lien vers mail
Recherche Avancée

Driver (Game Boy)

Section Test.


Sortie JAP non communiquée
________________________
Driver : You are the Wheelman
??/04/2000
Edité par Infogrames
________________________
Driver
??/??/2001
Edité par Infogrames
________________________
Console: Nintendo Game Boy Color
Genre:Course
Développeur: Crawfish Interactive
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: PC- Sony Playstation-

Photo de la boite de Driver (Game Boy)
Driver (Game Boy), capture d'écran Driver (Game Boy), capture d'écran Driver (Game Boy), capture d'écran
Driver sur Game Boy Color débarque un an après l'épisode original, sorti sur PC et PSX, qui avait fait l'effet d'une bombe dans le jeu vidéo. Les développeurs de Crawfish Interactive (qui signeront plus tard l'insipide X-Men Mutant Academy) ont-ils réussi à retranscrire les sensations du jeu sur la petite portable de Nintendo ? Réponse dans le tout aussi sensationnel test qui suit.

Scénario (12/20)

On incarne évidemment toujours Tanner, un flic qui navigue en sous-marin dans le milieu de la pègre des Etats-Unis (ce dernier allant jusqu'à se conduire comme un parfait criminel pour protéger sa couverture). L'objectif est ici de pêcher un gros poisson, un mafieux nommé Castaldi. Rien à voir avec l'abruti du (des) loft(s), je vous rassure. Ici ce n'est qu'un prétexte à nous servir des missions à la queue-leu-leu, dans lesquelles on devra jouer les gangsters. Mais on ne peut être aussi exigeant à ce niveau qu'avec la version PlayStation (même si sur PSX aussi le scénario est naze).

Gameplay (15/20)

On pourrait comparer le gameplay de Driver à celui de GTA. Le jeu passe en vue de dessus comme dans le titre de DMA Design. Mais la comparaison s'arrête là : pas question de quitter la voiture. La caisse se pilote très simplement, mais c'est une autre affaire que d'éviter les automobiles et d'échapper aux flics. Ces derniers vous fileront le train à la moindre effraction : renverser un plot devant eux est en général une mauvaise idée. Mais dans certaines missions, par exemple quand vous devez planquer une voiture volée, vous êtes recherché dès le début.
On retrouve donc les deux barres, une d'infraction et une de dégâts, qui ont souvent tendance à trop vite se remplir, et la partie s'arrête lorsque la caisse est bousillée, auquel cas le jeu se charge de vous rappeler que vous êtes un minable. Mais la difficulté est ici aussi assez élevée, à l'instar du jeu sur Playstation.
Les missions sont globalement du même genre que sur la version originale. On devra le plus souvent suivre une voiture ou se rendre d'un endroit à un autre, mais d'autres objectifs seront plus intéressants : détruire une bagnole ennemie en lui fonçant dedans ou suivre un bateau, ce dernier n'hésitant pas à passer sous les ponts pour aller plus vite.

Réalisation (11/20)

Sans doute le point faible du jeu, la réalisation de Driver n'est pas brillante. Les villes sont très peu détaillées et assez répétitives, et les couleurs sont un peu trop criardes. On a l'impression de jouer à un très vieux jeu sur je ne sais quelle console obscure (avant la NES, c'est pour moi le néant). Cela dit, on ne peut pas dire que Driver soit véritablement laid, mais il n'est pas beau non plus. Les couleurs, si elles ne sont pas très jolies, ont le mérite de bien différencier les trois villes, qui ont leur style propre et cela contribue à installer l'ambiance. Los Angeles est sans doute la plus réussie car elle est plongée dans la nuit et les couleurs sont plus froides, ce qui contraste bien avec Miami, très rose, vert, bleu et jaune.
Le menu principal est presque identique au jeu sur PSX, et tant mieux parce qu'il est assez sympa. En revanche, on notera quelques fautes dans la traduction française : quand on réussit une mission, on a droit à un "Bien jouée !" et à un OUI/NO pour confirmer un choix.

Bande-son (14/20)

Driver sur console et PC possédait une très bonne bande-son, avec des musiques très funky. Il n'en reste presque rien sur GBC, mais le résultat n'est pas pour autant mauvais. Les mélodies sont sympathiques et les trois musiques pour chaque ville sont réussies. Les bruitages quant à eux sont dans la moyenne. Bref, c'est pas mal.

Durée de vie (15/20)

Le passage à la Game Boy Color se fait avec une réduction du terrain de jeu : de quatre villes on passe à trois. Exit donc San Francisco, mais c'est vrai que les folles poursuites agrémentées de démentiels sauts sur les célèbres collines n'auraient peut-être pas été aussi fun que sur la console de Sony.
Au total, quinze missions sont disponibles. Pour continuer sa partie, il faudra se contenter d'un système de mots de passe. Une fois le scénario fini, on pourra toujours prolonger le plaisir avec divers modes issus de la version PSX : Faire un tour (mode ici peu intéressant), Checkpoint, une sorte de course en time attack, Survie, où il faudra... oui, survivre avec une meute de flics lâchée aux fesses, Poursuite, où il faudra défoncer une bagnole et Délit de fuite, où on doit semer une patrouille de police. Au final, la durée de vie de Driver est assez bonne, et on reviendra au titre avec plaisir.

Conclusion (15/20)

Driver sur GBC est donc une adaptation réussie, sans égaler la version PSX et PC. Un titre honnête et agréable, parfois difficile, mais qui mérite sa place dans n'importe quelle ludothèque Game Boy Color.


Article publié le 05/08/2008 Jeu testé par Tony_Montana