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A Bug s Life

Section Test.


Sortie JAP non communiquée
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A Bug's Life
30/05/1999
Edité par THQ
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1001 Pattes
??/06/1999
Edité par THQ
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Console: Nintendo Game Boy Color
Genre:Plates-Formes
Développeur: Tiertex Design Studios
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Nintendo 64- PC- Playstation Network- Sony Playstation-

Photo de la boite de A Bug s Life
A Bug s Life, capture d'écran A Bug s Life, capture d'écran A Bug s Life, capture d'écran
Encore un jeu à licence. Cette fois ci, on tape plus dans le domaine "Forestier" qu'à l'accoutumée. Je parle bien évidemment de "A Bug's Life" (connu chez nous sous le nom de 1001 pattes). C'est de l'adaptation en jeu vidéo dont nous allons parler ici (en même temps, le contraire eut été étonnant). A l'inverse des bons vieux jeux traditionnels où l'on incarne en général, un personnage à la coiffure improbable et aux attaques interminables et surpuissantes, un soldat au chargeur très haute capacité et balles perforantes avec une peau plus résistante qu'une cuirasse en kevlar; on incarne ici une fourmi. Ça donne envie hein ?

Scénario :

Le jeu étant tiré du film 1001 pattes auquel il est très fidèle en termes de scénario, autant raconter l'histoire du film. Une fourmi nommée Tilt s'occupe comme de nombreuses autres fourmis, en récoltant de la nourriture afin de faire des provisions pour l'hiver. Malheureusement, Le Borgne et ses alliés criquets rackettent ponctuellement au printemps le butin des fourmis. Tilt ayant détruit accidentellement les provisions, il devra chercher des mercenaires pour prévenir le retour des criquets qui ont juré de revenir prendre le double de ce qu'ils piratent actuellement. C'est dans ce contexte que débute le jeu, avec une scénarisation relativement efficace rendant le tout assez fidèle au film tout au long de l'aventure (donc rien d'extraordinaire).

Réalisation :

Graphiquement, le soft est plutôt basique, et ce même pour de la Game Boy Color. On a toujours les mêmes couleurs de bleu,vert et marron; le fond est très souvent uniforme. Les niveaux se ressemblent tous énormément : à part deux ou trois stages qui sont sensiblement différents, les autres ne se renouvèlent que très peu avec toujours les mêmes brindilles, les mêmes gestes, les mêmes réflexes.

Le jeu n'est pas spécialement difficile mais le problème vient du choix de la position des Checkpoints. Ces derniers sont en effet toujours trop espacés, tout en ne segmentant pas deux parties du jeu dont le Gameplay diffère réellement; on relâchera nos efforts après une portion ardue, occasionnant ainsi une chute ou un voyage dans l'estomac d'une guêpe, et l'on devra se retaper toute la partie délicate. C'est franchement gonflant pour les enfants auxquels le jeu est destiné, mais certainement plus encore pour les retrogamers exigeants.

On peut aussi relever une bévue dans les effets visuels du personnage. En effet, l'animation de dégâts ne s'active que si l'on a les pattes sur le sol. De nombreux ennemis étant aériens, on aura souvent le mouvement raté qui nous oblige à tomber normalement pour ensuite se tordre de douleur après avoir touché le sol. Cela peut paraître anecdotique mais est assez fréquent pour mériter d'être mentionné.

Gameplay :

Le gameplay est légèrement dérivé du système Super Mario Bros. Attention cependant : dérivé n'est ici pas synonyme de meilleur. On récolte des munitions (des baies) que l'on peut lancer sur certains ennemis. Est présent un système de score pour les plus acharnés du scoring. Il est également possible de sprinter, même si ce mouvement ne sera pas d'une grande utilité dans la pratique… En effet contrairement au maitre du genre (Mario, pour ne pas le nommer), l'inertie n'est aucunement prise en compte. Inutile donc d'essayer de prendre de l'élan, c'est peine perdue. Les sauts sont indépendants des autres actions, il faut donc accomplir par moments des sauts « Pixel perfect », ce qui rend parfois le jeu particulièrement tendu surtout si le level-design s'en mêle. Par exemple, dans un niveau où l'on doit gravir un arbre en sautant de branches en branches, rater la dernière aura pour effet de vous renvoyer tout en bas recommencer votre fastidieuse ascension …

Le Gameplay ne se limite pas uniquement à la combinaison sprints et sauts, puisque l'on a également la capacité de ramper (capacité relativement anecdotique). Les différents protagonistes du film sont utilisés pour renouveler le gameplay de façon très limitée et déjà vue. L'araignée façonnera des toiles qui seront des plates-formes temporaires, tandis que la limace fera office de plate-forme portable, etc. Malgré cela, le jeu reste très répétitif : on rencontre trop couramment les mêmes plateformes, les mêmes ennemis, les mêmes environnements. Une fois qu'on a vu le premier niveau, on a tout fait et on s'ennuie.

Durée de vie :

Il n'y a pas grand chose à faire, huit niveaux et un mini jeu bonus, on en fait vite le tour même si la difficulté peut être élevée sur certains segments puisqu'il faudra environ trois heures pour tout faire. Côté possibilités de sauvegardes, le jeu se base sur un système de passwords qui interdit toute collecte et conservation des items. Dommage...

Bande son :

La musique n'est certainement pas celle du siècle mais elle tient la route, les bruitages sont quant à eux pauvres et dignes de l'Atari 2600.

Une adaptation certes jouable mais pas tellement agréable. Trop répétitif , trop capricieux et trop restrictif, on ne joue pas instinctivement comme dans d'autres jeux de plates-formes. Le jeu n'offre finalement pas assez de liberté pour jouer, c'est un peu le problème quand on contrôle une fourmi ...


Scénario (12/20)
Réalisation (11/20)
Gameplay (11/20)
Durée de vie (8/20)
Bande son (7/20)
Conclusion (9/20)


Article publié le 29/03/2010 Jeu testé par Conreik