lien vers facebook lien vers twitter lien vers youtube lien vers dailymotion lien vers le forum d'Oldies Rising lien vers mail
Recherche Avancée

Ys 2 Complete

Section Test.


Ys II Complete
28/07/2001
Edité par Falcom
________________________
Ys II Eternal
??/??/1988
Edité par Falcom
________________________
Sortie EURO non communiquée
________________________
Console: PC
Genre:Action/Jeu de Rôle
Développeur: Falcom
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: MSX- Nec PC Engine Super CD-ROM- Nintendo DS- Nintendo Nes- Sega Saturn- Sharp X68000- Sony Playstation 2- Sony PSP-

Photo de la boite de Ys 2 Complete
Ys 2 Complete, capture d'écran Ys 2 Complete, capture d'écran Ys 2 Complete, capture d'écran
Les suites ! Le jeu vidéo en aura connues mais rarement aura-t-on directement poursuivi, « scénaristiquement »parlant, une aventure à peine la précédente s’achevant ! Ici, c’est pourtant bien le cas avec ce second épisode de la saga Ys initiée en 1984 par Falcom.

Scénario : 14/20

Adol Christin, notre adolescent aux cheveux rouges reprend du service dans ce second épisode de ses aventures en terre d’Esteria. Pour rappel des faits, dans le volume un d’Ys, ce jeune héros plein de rêves et le cœur rempli d’ardeur s’embarquait pour l’ile d’Esteria en vue d’une exploration de la tour de Darm. Ce faisant, approchant de l’ile, il fut pris tout comme ses compagnons d’infortune naviguant sur la même frêle embarcation, dans une terrible tempête. Il fut le seul survivant et s’échoua sur une plage non loin du village de pêche de Barbado. Là, il fut recueilli et soigné le temps que ses blessures cicatrisent et que son corps encore meurtri d’une lutte âpre pour la survie dans des eaux furieuses reprenne des forces. Recouvrant bientôt la santé il entreprit de faire connaissance avec les autochtones et fut bien surpris d’apprendre que la cause de son naufrage était apparue il y a six mois en même temps que des hordes de créatures féroces rendant bien difficile la vie de chacun, les déplacements entre les villages étant devenus plus que périlleux et l’exploitation de la mine d’argent locale étant quant à elle purement et simplement abandonnée car rendue impossible. N’étant pas venu en ces lieux moribonds pour simplement attendre de pouvoir en repartir, notre Adol décida de se rendre tant bien que mal dans la ville fortifiée de Minea à quelques encablures au Nord. C’est là qu’une longue et périlleuse aventure se révéla à lui en la personne de Sarah, une diseuse de bonne aventure. Celle-ci lui demanda de récupérer des livres anciens, seuls témoins de l’histoire de la civilisation d’Ys autrefois florissante mais disparue dans des conditions jamais élucidées. Se procurant armes et armures notre rouquin s’exécuta et retrouva chacun des volumes. Entretemps Sarah, qui fut assassinée, s’avéra être une descendante des grands prêtres d’Ys tout comme sa tante Jevah qui en savait long sur le passé de l’ile. De fil en aiguille ou plutôt de livre en livre et de lieux en lieux, la trame des événements survenus ces derniers mois se faisait jour aux yeux de jeune homme. Derrière tout cela, Dark Fact, prêtre d’Ys aux intentions mesquines ! Il va de soi qu’il fut impensable de laisser un tel individu agir selon son bon vouloir, au mépris de la vie de toute la population locale voire mondiale. Le courage guidant ses pas, Adol parvint jusqu’à lui et dans un combat d’une rare violence parvînt à le défaire. Tout semblait devoir regagner une quiétude rassurante. Pourtant l’aventure ne faisait que commencer !

Ys 2 commence directement après la défaite de Dark Fact. Adol, vainqueur émérite du prêtre démoniaque, ne peut bénéficier d’un instant de repos. En réalité il ouvre les yeux dans un monde qu’il ne connait pas mais qui s’identifiera vite être Ys. C’est Lilia, jeune fille au cœur pur, habitante du village de Rance, qui le lui révélera lorsqu’elle le trouvera étendu au bord d’une falaise surplombant le magnifique paysage d’Esteria en contrebas, Ys étant depuis bien longtemps une ile flottante élevée dans les cieux grâce à une magie puissante. Il semblerait qu’elle eut le sentiment qu’elle devait venir en ces lieux et grand bien lui prit puisqu’elle y vit Adol descendre du ciel dans une aura bleutée éclatante. Secoué par son voyage inattendu, Adol perd connaissance et n’ouvrira à nouveau les yeux que plus tard dans la maison de notre dévouée jeune fille, entourée de sa mère Banoa et du frère du médecin local : Lenore. Les premiers soins lui ayant bien entendu été administrés, Adol peut lentement recouvrer la santé ! Il semblerait que ce qui s’est passé à Barbado doivent advenir à nouveau en d’autres lieux ! Heureusement, tout comme il le fit chez le docteur Buldo, Adol retrouve bientôt la forme et se remet sur pieds. Ne sachant bien évidemment pas pourquoi il se retrouve sur Ys, il décide de fureter ça et là et de comprendre ce qui se trame. Si Esteria connaissait son lot de problèmes, Ys n’en connait pas des moindres et encore une fois à cause de créatures sanguinaires arpentant la contrée et empêchant la vie quotidienne de suivre son cours dans la plus simple sérénité. Mais cette fois, Adol n’ira pas voir plus loin si d’autres ont des informations utiles. Il débutera son aventure par la remise d’une lettre de Banoa au docteur Ralle. Encore que ce dernier n’étant pas présent lui faudra le trouver. Et cela s’avérera plus ardu que prévu puisque c’est son frère Lenore qui nous dira précipitamment où il se trouve. Ce dernier est enfermé dans la mine de Rasteenie, endroit gardé par une sentinelle du village, au Nord-Est, dans les anciennes ruines du temple de Moondaria autrefois sanctuaire florissant des prêtres d’Ys. Cet incident n’est-il que le plus pur fruit du hasard ? Quelque chose de bien plus inquiétant se profile t-il derrière tout cela ? C’est ce qu’Adol Christin, héros aux cheveux de feu devra découvrir ! Sacrifice, descendance, magie corrompue… Ys et son histoire vont enfin se révéler à nous !

Mis à part l’histoire, qu’en est-il de l’intérêt que l’on lui porte ?

Il est grand ! La quête n’est pas épique et ne débordera pas de sentiments héroïques comme ont pu en montrer les jeux les plus sentimentaux dans le domaine du rpg mais l’ensemble est si naïf et simple qu’il force l’appréciation. Une appréciation toute aussi naïve. De plus, faisant directement suite au premier volume, cet Ys 2 a le mérite de nous donner envie d’en savoir plus et de conclure une aventure que nous pensions terminée à contre-cœur.

Gameplay : 14/20

Peut-être avez-vous lu le test du précédent épisode de Ys complete ? Vous devez alors savoir que je parlais, sans l’assimiler à un défaut, bien au contraire, de Gameplay « Bourrin » en ce qui concernait les affrontements avec des ennemis -et plus particulièrement avec des boss-, et de déroulement de jeu basé essentiellement sur l’exploration pour le reste. Il en va toujours de même pour ce second volume mais les ajouts opérés par les développeurs sont tellement nombreux, qu’ils renouvellent l’expérience de jeu au point de donner l’impression d’un véritable aboutissement de l’idée fondatrice du gameplay. Voyons ça plus en profondeur.

Commençons par le commencement et abordons d’abord la partie exploration du jeu. Si celle-ci n’a pas fondamentalement changé elle est pour ainsi dire complétée ! Ys 1 demandait de suivre un chemin tracé par les protagonistes lors des discussions que nous entamions avec eux et c’est toujours le cas. Cependant dès le début de l’aventure quelques indices, bien pratiques tout de même, ne viendront pas directement nous dire où nous rendre comme c’était presque toujours le cas auparavant. Après une petite mise en jambe dirigiste, il faudra en effet s’attacher à rester entreprenant et à surtout bien récolter les bavardages de chacun pour avoir une chance de savoir comment poursuivre une « mission » en cours. Dans les faits cela n’est pas bien difficile mais tandis qu’Ys 1 pouvait se laisser jouer en Japonais, il faudra ici s’armer de beaucoup plus de patience et de persévérance. La récolte d’informations n’est pas la seule en cause ! Les développeurs ont en effet implémenté une bien plus grande part d’interactivité entre les lieux et les objets. Puisque les objets eux-mêmes sont plus nombreux, on imagine aisément que révéler la suite de l’aventure à chaque nouveau pas pourra être plus gourmand en recherche et essais.

En matière d’objets il est à noter que nous bénéficions toujours des traditionnelles armures, des classiques boucliers et des indispensables épées. S’y ajoutent les anneaux déjà présents dans la première aventure d’Adol ainsi que divers artefacts aux effets indispensables, comme les bottes permettant de gravir des pentes verglacées, le miroir révélateur d’illusions ou les baguettes magiques ainsi que d’autres aux effets plus salvateurs dirons nous, comme les herbes de soins qui peuvent cette fois se cumuler jusqu’au nombre de trois ou les fruits de Roda. Il est indéniable que Falcom a voulu donner une plus grande envergure à son titre avec cette nouvelle itération.

Si cela est perceptible dans les ajouts de l’inventaire, il en est de même en ce qui concerne les combats. La méthode consiste toujours à percuter les opposants jusqu’à ce que mort s’ensuive. Il faut toujours les toucher par l’arrière, les flancs ou en diagonale et éviter tant que faire se peut de les aborder directement de face. Mais là où Ys 1 laissait rapidement la précision au vestiaire, Ys 2 impose de s’appliquer. Pourquoi ? Parce que d’une part le jeu est plus difficile, les dégâts infligés étant moindres et parce que d’autre part on ne franchit plus les niveaux d’expérience à la vitesse d’un train en marche. Le jeu a été rééquilibré et ce seront bien plus d’heures qui seront nécessaire pour atteindre les statistiques maximales. Je disais pour le test précédent qu’on ressentait une sorte d’expérience initiatique par le biais du système de niveau d’Ys 1 et que cela était bien plaisant. Si nous ne le ressentons plus ici, je ne pense pas que ce soit un mal car le jeu gagne en richesse et évite de sombrer dans l’écueil de la répétition qui pourrait finalement s’avérer rébarbative. Il va de soi que cela augmente en plus l’intérêt du joueur à toujours aller au devant des ennuis. La difficulté accrue accompagnée de l’expérience plus difficilement accumulée et par conséquent de la plus grande dangerosité des ennemis font qu’on y trouve au final un challenge plus stimulant. Nous avons moins à faire face à une promenade de santé en quelque sorte et le niveau minimum requis pour jouer avec un défi présent peut se limiter à celui dit « normal ».

Ce sont ces points qui rendent également le boss plus intéressant. Ces points et leur intelligence accrue ! Nous avions avant à affronter des boss assez creux et totalement stupides, ayant principalement pour caractéristique de se mouvoir à toute vitesse en lançant des projectiles ou en tentant de nous blesser lors de contacts dans leurs trajectoires. Il en va cette fois totalement autrement et notre faiblesse tant que notre résistance insuffisante (à peine améliorée face à eux par nos protections corporelles) feront qu’on ne pourra presque jamais s’y attaquer de front comme nous en avions pris l’habitude. Il faudra toujours analyser les mouvements pour avoir une chance mais nous nous servirons principalement de la magie pour les vaincre, tout contact répété se dévoilant plutôt comme un synonyme de la mort du héros.

Cette magie fait intervenir les fameuses baguettes mentionnées plus tôt. Celles-ci se dénichent très rapidement et n’autorisent pas de passer à côté de part leur nécessité face au boss mais aussi par leur côté obligatoire pour le bon déroulement de l’aventure. Nous bénéficierons de plusieurs pouvoirs tous donc forcément primordiaux comme la transformation en animal permettant de discuter avec les « démons » ou la lumière éclairant les chemins invisibles. En ce qui concerne les boss c’est de la magie du feu dont nous aurons besoin des le début. La magie dispose de sa propre jauge augmentant en longueur au fil de l’expérience. Chaque utilisation de magie utilise une portion de la jauge mais celle-ci ne représente pas la capacité totale d’utilisation puisqu’elle se reforme en quelques secondes ! Non, chaque utilisation complète de la jauge fera en réalité descendre le chiffre réel de cette capacité. Imaginons donc que notre total de MP soit de 100 et que la jauge permette cinq tirs de boule de feu. Adol disposera en réalité de près de 500 tirs ! Autant dire qu’on se retrouve rarement à court et que, s’il vaut mieux garder la réserve pour les gardiens imposants, il est tout de même envisageable de se frayer un chemin dans les hordes subalternes via son utilisation. Précisons que certaines magies sont cumulables en maintenant la pression sur le bouton de tir. Une petite seconde suffira ainsi à canaliser l’énergie, la rendant plus destructrice mais aussi plus gourmande en jauge. Terminons sur les boss en mentionnant donc leur plus grande finesse, suivant Adol et le visant avec beaucoup de précisions et d’efficacité, nécessitant de bien choisir son moment pour attaquer voire même de les viser à notre tour en pointant leur point sensible ! Très bonne amélioration de ce côté-là !

Réalisation :17/20

Que dire ?! C’est magnifique à tous les niveaux ! Ys1 complete était une mise à jour en vue de mettre le titre au niveau d’Ys 2 Eternal. Si l’effort consenti était remarquable et plus que plaisant, force est de constater que le véritable chef d’œuvre réside dans ce volume deux ! C’est bien simple : il n’y a pas de défauts mais en plus chaque parcelle de l’écran est travaillée et révèle une véritable envie de bien faire, de transcender ce qui existait déjà, d’en mettre plein la vue ! Attention, nous ne parlons pas d’effets techniques incroyables mais bel est bien de « pixel art » comme dans Ys1.

Pour ma part je me suis amusé plusieurs fois à rester immobile en certains lieux afin d’admirer ou plutôt afin de mieux regarder les environnements que je traversais. Ainsi me suis-je rendu compte de la grande finesse des textures par exemple. Le bois, la pierre, ne sont pas simplement recouverts d’une couleur, ils sont constitués d’une multitude de petits points leur donnant du relief. Mais là n’est pas le plus amusant. Le nombre de villes traversées est faible tout comme le nombre de masures qu’on y rencontrera, pourtant un effort saura se révéler aux curieux ou au attentifs, effort que j’assimile personnellement à un clin d’œil des développeurs envers ceux qui prendront le temps de regarder. Je parle des cuisines et autres tables sur lesquelles reposent des repas ! La première fois on regarde rapidement et on trouve l’ensemble plutôt détaillé. La seconde fois nous amuse, on se dit que le tout est plutôt fourni. A partir de la troisième fois, chaque fois qu’on rentre dans une nouvelle bâtisse, on s’empresse de tourner le regard vers les endroits mentionnés et on s’amuse à relever de quoi sont composés les repas ! Ici ce sera poisson, pain et carottes, là-bas viande et assortiments de légumes etc. Il pourra sembler que ce n’est là qu’un détail insignifiant ! Pourtant il relève de quelque chose de plus important : l’attention apportée à la finition de l’ensemble et l’exhortation faite subtilement au joueur de mieux regarder !

La façon de jouer en prend alors un coup et finalement on retrouve son esprit d’antan, quand un niveau quelconque d’un jeu lambda ne se traversait pas en courant mais en observant. Je me suis mis à mieux regarder la beauté de ce soft et ce que j’y ai vu m’a indéniablement rappelé mes meilleures heures ! Pour reprendre le cas des maisons, les volutes de fumée translucides s’échappant des cheminées, l’agencement des pièces, les tapis, les bibliothèques, les bibelots donnant de la vie à ce qui pourrait finalement n’être qu’un très bref instant de passage dans notre aventure, tout rend ces maisons vivantes et chaleureuses. A l’extérieur, il en va de même. Des puits sont recouverts d’un lierre aux feuilles subtilement colorées, le héros expulse de la buée dans les régions froides et laisse des traces de pas dans la neige, des scories restent en suspension dans les montagnes volcaniques pendant que la lave en contrebas miroite et donne chaud… Je ne vais pas m’étendre sur la profusion de détails mais je ne pensais pas pouvoir dire « beau boulot » encore maintenant et pourtant c’est le cas ici. Je disais de Ys 1 qu’il était graphiquement digne des grandes heures de la Super Nintendo. Je dirais de cet Ys 2 qu’il est digne des meilleurs jeux de la console à titre de comparaison !

J’aimerais ajouter qu’un progrès indéniable à été fait concernant les personnages également ! Je reprochais le côté un peu informe des monstres de YS, je glorifierai alors ceux de ce YS 2 ! C’est là aussi très beau, beaucoup plus varié que précédemment, plus coloré aussi et mieux défini. Les illustrations sont également plus nombreuses même si encore trop peu à mon goût. Bref, finissons-en en attribuant à la réalisation la note que vous savez !

Bande Son : 15/20

Comment imaginer qu’un jeu si réussi dans les autres domaines de sa réalisation puisse décevoir dans celui-ci ? C’est impensable et ce n’est bien évidemment pas le cas. La bande son est variée et plus que mélodieuse ! C’est encore une fois du très très bon travail qui justifie l’achat de l'OST comme souvent avec les œuvres de Falcom ! Je ne vais pas vous parler de la partition dans son ensemble, j’ai prévu de le faire pour la rubrique goodies mais je peux dire que chaque note trouve sa place dans le jeu et si l’évocation des lieux traversés n’est pas forcément évidente en écoute seule, il n’en reste pas moins que la qualité générale est bien, là encore, dans le haut du panier des bandes son. Les bruitages sont plus anodins mais s’agissant de bruitages c’est presque normal. Je déplore cependant qu’ils soient plus passe-partout, moins puissants en présence que pour Ys 1, ce qui semble assez étrange. Le bruit du vent du premier, les cris de ses animaux me semblaient avoir plus d’impact mais peut-être m’y suis-je simplement habitué.

Durée de vie : 12/20

Les « Japonophones » auront sans aucun doute un avantage et réduiront la durée de vie du titre comme pour tout RPG dont on comprendra les tenants et les aboutissants mais dans une appréciation globale, disons que ce titre est mi-long, comprendre une vingtaine d’heures en prenant son temps. Il n’y a pas de quêtes annexes ou très peu et avec un impact à peine perceptible, et la difficulté n’est pas bien élevée. Le jeu étant assez dirigiste et les combats simples, il n’y aura jamais de grands moments de désespoir ou d’égarement. L’exploration se limitera aux donjons proposés et il sera encore moins possible de divaguer dans les environnements extérieurs que dans Ys 1.

Les boss cependant m’ont fait un effet meilleur que pour l’épisode précédent, étant cette fois beaucoup plus « réfléchis » dans leur attaques. Oh, il s’agit toujours d’attaques par projectiles et de trajectoires coupant l’espace de déplacement mais ils ne semblent plus soumis à une animation purement chaotique et visant à simplement nous toucher par leur rapidité ! Il faudra même élaborer quelques petites stratégies, simplissimes certes, mais toujours bienvenues pour en venir à bout. La progression des niveaux ayant été revue à la hausse, il faudra plus de temps pour atteindre un état de puissance de la part du personnage. S’il ne s’agit là que d’un artifice grossier, ça n’en améliore pas moins l’attention que l’on porte à se débarrasser des ennemis qui trainent et à augmenter ainsi l’intérêt que l’on porte au titre ! Petite cerise sur le gâteau, on pourra s’amuser à compléter le livre disponible à n’importe quel moment du jeu et répertoriant tous les personnages et créatures rencontrés durant la partie. Pour chacun une description et des caractéristiques sont données. Là non plus ça ne fera pas durer le jeu une éternité mais c’est un bon moyen de compléter l’expérience pour les plus patients/acharnés.

Enfin, en parlant d’acharnés, mentionnons la présence d’un mode time attack offrant d’affronter les boss à la suite pour tenter de réaliser un temps record. C’est un mode repris du premier épisode et si j’avoue ne pas m’y être intéressé, il s’agit quand même d’un bonus appréciable !

Conclusion : 16/20, la même note que pour le précédent car on n’y prend pas plus de plaisir, on y prend un plaisir différent !

Cette version de Ys 2 est en tout point parfaite. Je n’y trouve pas de défaut et si on veut s’adonner à ce titre devenu culte, c’est une bonne idée de le faire via cette édition qui pour le coup rend vraiment le jeu « eternel » et « complet ». En sus des modifications graphiques et sonores, il faut admettre que la simplicité du gameplay plaira aux retrogamers avertis qui recherchent les sensations de l’époque des grands RPG Super Nintendo tout en oubliant pas qu’un bon RPG n’est pas forcément constitué d’une myriade de choses à faire en parallèle de la quête principale !


Article publié le 15/04/2011 Jeu testé par Tanuki