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Unreal Mission Pack 1 - Return to Na Pali

Section Test.


Sortie JAP non communiquée
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Unreal Mission Pack I : Return to Na Pali
31/05/1999
Edité par GT Interactive
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Unreal Mission Pack I : Return to Na Pali
??/??/1999
Edité par GT Interactive
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Console: PC
Genre:FPS
Développeur: Epic Games
Joueurs: 1 à 16
Une exclusivité PC

Photo de la boite de Unreal Mission Pack 1 - Return to Na Pali
Unreal Mission Pack 1 - Return to Na Pali, capture d'écran Unreal Mission Pack 1 - Return to Na Pali, capture d'écran Unreal Mission Pack 1 - Return to Na Pali, capture d'écran
Unreal reste à ce jour l’une des plus belles expériences vidéoludiques existantes, plongeant tout simplement le joueur dans un monde aussi onirique qu’effrayant pour un safari sanglant. Un an après la sortie de ce titre mythique, Epic Games gratifia les joueurs d’une extension nommée Return to Na Pali (zut, la fin de Unreal est spoilée maintenant). Au programme ? Eh bien… Un retour à Na Pali, tout simplement…

Scénario (10/20)

Unreal ne brillait pas par son scénario, aussi peu développé que dans la plupart des autres FPS. Mais son background était plus séduisant : on y incarnait un prisonnier dont l’énorme vaisseau carcéral s’était écrasé sur une planète inconnue et exotique, Na Pali, terre des pacifiques Nalis asservis par l’empire Skaarj. Tout en essayant de foutre le camp de cet enfer, le joueur devenait le sauveur du peuple extra-terrestre en zigouillant les envahisseurs du coin. À la fin, il réussissait à monter à bord d’une navette pour quitter l’orbite, et c’est tout ce qu’on savait. Cette extension se pose en suite directe, puisqu’on y voit, dès le début, le petit vaisseau dans lequel dérive le joueur, intercepté par un énorme vaisseau terrien. Impressionné par la performance du héros, le gouvernement décide de le renvoyer d’où il vient à la recherche d’un vaisseau avec lequel on a perdu tout contact, le Prométhée. C’est ça ou être éjecté dans le vide cosmique, alors notre bonhomme n’hésite pas bien longtemps… De nouveau, une idée de départ sympathique, même si je préfère le coup du vaisseau-prison qui s’écrase par hasard et dont un occupant réussit à s’extraire pour explorer une terre inconnue. Encore une fois, pas grand-chose ne sera développé par la suite, en dehors d’un retournement de situation vers le milieu, mais auquel on s’attend un peu. Nouveauté cependant, la progression est découpée en stages, le héros commentant son aventure entre chacun, façon journal de bord. Mais bon, il ne s’agit que de banalités du style « raah dire que je me suis cassé le cul pendant trois mois à me barrer de cette planète de merde, il faut que j’y retourne et voilà-t-y pas que ces connards de Skaarjs sont revenus ». Grosso-modo, hein.

Gameplay (16/20)

Comme on est envoyé en mission, on démarre tout de même l’aventure avec un peu plus de chances de notre côté. On possède ainsi, dès le début, un équipement de plongée réutilisable et on a tôt fait de mettre la main sur quelques armes, comme l’AutoMag (un pistolet semi-automatique) et surtout le fusil d’assaut, une nouveauté. Une organisation militaire nous aide en effet en parachutant des caisses d’armement un peu partout sur la planète, dont ce fameux fusil d’assaut, sorte de version améliorée du minigun qui était quand même bien pourri. Un fusil mitrailleur donc, très précis et puissant, dont le second tir est une cartouche explosive, mais dont la consommation de munitions est affolante. Deux autres nouvelles armes sont également de la partie, comme un gros lance-grenades que je n’ai pas trouvé terrible, et un lance-roquettes relativement sympa. Bien sûr, on retrouvera toutes les armes de Unreal comme le fusil à dispersion qui s’upgrade au fil du temps, le fusil Bio GES qu’il est tout pourri, le lance-roquettes à chargement multiple, le fusil de précision et patati et patata. On finira donc par disposer d’une considérable puissance de feu, même si les munitions ne sont pas extrêmement nombreuses. La difficulté semble d’ailleurs assez faible durant toute la première moitié du jeu, mais augmente pas mal vers la fin. Oubliez tout de même le mode facile et commencez même directement en difficile si vous n’êtes pas une mauviette. Sachez tout de même que cette extension apporte également son lot de nouveaux ennemis… On croisera ainsi des versions encore plus puissantes de la brute et du Skaarj qui vous poseront pas mal de problèmes, ainsi que des espèces de petits dinosaures qui vous grignotent les mollets, ou encore des araignées géantes. Encore une fois, on retrouvera la marmaille habituelle : grosses libellules carnivores, titans, racaillous lanceurs de boules de feu, mercenaires aliens, hommes-reptiles, etc.

Globalement, le gameplay est donc identique à celui d’Unreal, apportant un peu de contenu mais aucune véritable amélioration. Vraiment, cette extension n’est qu’un prolongement de l’expérience originale. On se retrouvera donc à crapahuter dans des lieux variés, même si pour le coup on passera moins de temps en intérieur qu’avant. Le level-design est donc dans la droite lignée de ce qu’on connaissait déjà, avec des souterrains plus ou moins labyrinthiques et de grands espaces où l’on pourra être poursuivi par des monstres de quinze mètres de haut dans des conditions dignes de ce nom.

Durée de vie (15/20)

Pour une extension, Return to Na Pali n’est pas avare en temps de jeu. Sans, évidemment, égaler la durée du jeu original, il offre ma foi une très bonne durée de vie. À un moment, j’ai cru que je touchais à la fin alors que je n’étais qu’au milieu, c’est dire. Estimer le temps de jeu total m’est difficile mais je dirais qu’on en a bien pour environ deux jours de jeu, évidemment sans jouer du matin au soir. De plus, le botmatch est toujours présent avec quelques nouvelles cartes plutôt réussies. Son rendu fait d’ailleurs encore plus penser à Unreal Tournament qu’avant. Au final, une bonne longévité, pour une extension s’entend.

Réalisation (17/20)

Return to Na Pali n’apporte strictement rien à la réalisation graphique d’Unreal. Elle était renversante en 1998, elle l’est forcément moins l’année suivante… N’oublions pas que le sublime Kingpin Life of Crime sortait un mois plus tard et qu’en décembre débarquait Quake III… Mais dans l’ensemble ça reste très beau, je n’ai pas compté le nombre de fois où mes flingues ont refroidi parce que je contemplais le paysage… Comme je le disais plus haut, on passe cette fois-ci plus de temps à l’air libre que dans des souterrains, et ça tombe bien, car Na Pali est une planète magnifique. Les environnements sont très variés : on retrouve les montagnes avec leurs ravins et cascades, mais aussi des vallées aux temples abandonnés ou encore un nouveau château Nali. Le seul véritable nouveau décor est un peu décevant car vide et peu détaillé : il s’agit d’une vallée glacée qui débouche sur un fort tout de même impressionnant.

D’un point de vue technique, cette extension est bien plus hostile à Windows XP que ne l’était Unreal, j’ai dû batailler pour pouvoir lancer le jeu correctement, activer le mode plein écran et changer de résolution.

Bande-son (15/20)

Niveau sonore, on retrouve les musiques d’Unreal signées Alexander Brandon qui collent parfaitement à l’ambiance, avec, il me semble, quelques nouveaux morceaux. C’est donc toujours aussi bon. Certains trouveront ça sans doute un peu ringard, mais qu’ils aillent rôtir en enfer ! Notons également l’apparition de voix, uniquement pour le journal du héros en fait. Le doublage français n’est d’ailleurs pas trop mal, pour une fois. Les bruitages sont également très corrects.

Conclusion (15/20)

Return to Na Pali est une extension exempte de réelle amélioration, c’est dommage mais elle propose au moins de retrouver l’ambiance et le gameplay de ce fantastique jeu qu’est Unreal pour quelques heures de plus, et c’est déjà pas mal. Le titre de cet add-on laisse penser que d’autres épisodes étaient prévus, il n’en fût rien… un autre regret.


Article publié le 07/11/2009 Jeu testé par Tony_Montana