The Ultimate Doom
Section Test.
Sortie JAP non communiquée
________________________
The Ultimate Doom
30/04/1995
Edité par GT Interactive
________________________
The Ultimate Doom
??/??/1995
Edité par GT Interactive
________________________
Console: PC
Genre:FPS
Développeur: id Software
Joueurs: 1 Ã 16
Une exclusivité PC
________________________
The Ultimate Doom
30/04/1995
Edité par GT Interactive
________________________
The Ultimate Doom
??/??/1995
Edité par GT Interactive
________________________
Console: PC
Genre:FPS
Développeur: id Software
Joueurs: 1 Ã 16
Une exclusivité PC
Scénario (05/20)
Le jeu original ne faisait déjà vraiment pas fort niveau scénario. Une technologie de téléportation était étudiée sur Mars, les tests se faisant entre ses deux lunes, Phobos et Deimos. Phobos est soudainement attaquée par on ne sait quoi, tandis que Deimos disparait purement et simplement. Le joueur est envoyé avec une escouade de soldat sur la première, mais faisant partie de l’arrière-garde, il ne peut qu’entendre ses compagnons se faire massacrer… Seul, le marine va alors zigouiller du démon jusqu’en enfer pour y trucider le cerveau de l’opération, qui est justement une gigantesque araignée-cerveau. Mais une fois revenu sur Terre, le troufion découvre que l’enfer s’est également déversé sur le plancher des vaches… Ce qui donne lieu au massacre en masse qu’est Doom II. L’épisode ajouté par The Ultimate Doom, intitulé « Thy Flesh Consumed », ne se situe quant à lui nulle part avec précision, que ce soit au niveau spatial ou temporel. Il semble tout de même qu’il se déroule entre Doom et Doom II, et plutôt en enfer, étant donné que les environnements s’apparentent à ceux de la fin de Doom. En bref, il n’y a tout simplement pas de scénario, hormis quelques pitoyables lignes à la fin…
Durée de vie (15/20)
L’épisode inédit allonge donc la durée de vie de Doom d’au moins 25%. On obtient, au final, un FPS relativement long, même s’il reste probablement possible de le boucler en une journée, dans un niveau de difficulté assez faible et en fonçant comme un dingue. Logiquement, Thy Flesh Consumed se révèle moins facile que les épisodes précédents. Les ennemis sont plus nombreux, les gros méchants aussi… un bon point. Dommage par contre que cette difficulté ne soit pas progressive, le second niveau étant probablement le plus éprouvant de tous. Enfin, le multijoueur reste bien évidemment présent, même si je ne sais pas trop ce qu’il en est aujourd’hui…
Gameplay (17/20)
Niveau gameplay, Doom reste Doom. Je n’ai pas joué suffisamment à Doom II pour savoir s’il apporte vraiment quelque chose en plus, mais quoi que ce soit, ça ne s’est pas retrouvé sur The Ultimate Doom. On retrouve donc les mêmes ennemis, les mêmes items, les mêmes armes et les mêmes éléments de décor. Pour ceux qui auront fait Doom II entre temps, ce petit retour en arrière peut être décevant, mais bon, c’est quand même Doom ! L’action est toujours aussi violente et nerveuse, on fonce en straffant comme un malade dans des couloirs labyrinthiques en évitant boules de feu et crânes enflammées, on prie pour trouver un médipack en comptant les cartouches restantes dans son fusil à pompe… Y a pas à dire, l’expérience du jeu original est totalement prolongée, c’est un vrai bonheur. J’irai même plus loin, « Thy Flesh Consumed » est bien meilleur que les épisodes originaux. Là où Doom était plus une succession de niveaux lambdas, on a ici huit petits bijoux de level-design (neuf en comptant le niveau secret). La progression dans chacun de ces stages est cohérente, la découverte des mécanismes à activer est toujours gratifiante, tandis que les enchaînements de gunfights sont très bien pensés. Conçus par John Romero, American McGee, Shawn Green et deux inconnus recrutés parmi des hordes de fan déchaînés, ces niveaux sont vraiment excellents. Au final, rien de nouveau, mais de la qualité !
Réalisation (15/20)
Doom était bien joli à sa sortie, mais c’était pratiquement deux ans avant celle de The Ultimate Doom… Le rendu très pixellisé a donc pris un petit coup de vieux. Pour autant, difficile d’être très critique sur ce point : Doom II n’avait lui-même apporté quasiment aucune évolution technique, et l’ensemble reste de très bonne facture. On retrouve donc des environnements dans l’esprit de la fin de Doom, à savoir des espèces de temples bâtis sur de la lave, des cadavres empalés un peu partout, bref une ambiance très satanique et horrifiante. Même si je trouve que la première partie de Doom, sur Phobos, est la plus angoissante, le nouvel épisode n’est pas très rassurant non plus et atteint parfois des sommets de glauque…
Bande-son (17/20)
S’il y a bien un aspect, en revanche, qui n’a pas du tout vieilli, c’est la bande-son. On retrouve en fait la même que celle du jeu original, trait pour trait. On aurait aimé quelques nouvelles musiques, mais bon, elles sont déjà si bonnes… Elles achèvent de rendre l’ambiance assez malsaine, avec des thèmes tantôt bourrins, tantôt stressants, appuyés par les râles des hideux monstres. Mention spéciale à celui qu’on retrouve au dernier niveau du premier épisode et au premier niveau du dernier épisode (ouf), « Phobos Anomaly », vraiment sublime et déchirant.
Conclusion (15/20)
The Ultimate Doom est ce qu’il est : une réédition du jeu original rallongée d’un épisode. Pour qui n’a jamais joué à ce jeu légendaire, autant commencer avec. Le contenu supplémentaire, aussi limité soit-il (en dehors de neuf nouveaux niveaux, il n’y a absolument rien de plus), est vraiment de très bonne facture.
Article publié le 27/06/2009
Jeu testé par Tony_Montana