lien vers facebook lien vers twitter lien vers youtube lien vers dailymotion lien vers le forum d'Oldies Rising lien vers mail
Recherche Avancée

Star Wars - Shadows of the Empire (PC)

Section Test.


Sortie JAP non communiquée
________________________
Star Wars : Shadows of the Empire
31/08/1997
Edité par Lucas Arts
________________________
Star Wars : Shadows of the Empire
??/??/1997
Edité par Lucas Arts
________________________
Console: PC
Genre:Action
Développeur: Lucas Arts
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Nintendo 64-

Photo de la boite de Star Wars - Shadows of the Empire (PC)
Star Wars - Shadows of the Empire (PC), capture d'écran Star Wars - Shadows of the Empire (PC), capture d'écran Star Wars - Shadows of the Empire (PC), capture d'écran
Star Wars est un terreau fertile pour le jeu vidéo, aussi bien en termes de qualité que de rentabilité. Que doit-on alors penser d’un titre tiré de cet(te) univers/franchise, conçu pour la sortie de la Nintendo 64 et qui débarque un an plus tard sur PC ? Les consoles en début de vie n’ont jamais brillé à côté du PC, niveau technique. Et Shadows of the Empire souffre sans doute de ceci, et peut-être aussi d’un portage qui aurait pu être beaucoup plus soigné.

Scénario : 16/20

Shadows of the Empire est l’adaptation d’un roman éponyme dont l’action se situe entre The Empire Strikes Back et The Return of the Jedi. Il met en scène Dash Rendar, un mercenaire (non sans rappeler Han Solo) qui vend ses services aux rebelles. Il est notamment chargé d’empêcher le Prince Xizor, le leader d’une organisation criminelle nommée Black Sun, de tuer Luke Skywalker. Xizor souhaite en effet supplanter Darth Vader et s’installer en bras droit de l’Empereur.

Je n’ai pas lu le livre, je ne saurais donc vous dire si le jeu lui est vraiment fidèle. En tout cas, le scénario nous trimballe aux quatre coins de la galaxie : on commence sur Hoth, pour visiter Ord Mandell et y affronter IG-88, un droïde chasseur de primes, avant de mettre pied sur la planète Gall et d’y affronter cette fois-ci le célèbre Boba Fett. On passera également un peu de temps dans l’espace, sur Tatooine, Coruscant et dans un vaisseau impérial perdu dans le cosmos. Bref, on voyage.

Cependant, j’ai un peu de mal à voir un réel rapport entre chaque mission, mais c’est sans doute le prix à payer pour une telle diversité. Le scénario développe également des évènements assez importants qui prennent place entre les deux films, ainsi la princesse Leïa sera capturée par Xizor vers la fin, tandis qu’on croisera Luke Skywalker et les susnommés IG-88 et Boba Fett.

Réalisation : 10/20

Un tel panorama se devait d’être joli à regarder. Hélas, Shadows of the Empire n’est pas vraiment beau. Un an a passé depuis la sortie du jeu sur Nintendo 64, et les améliorations graphiques sont maigres. La patte « N64 dans ses aspects les plus sombres » est très présente : textures floues, modélisation parfois sommaire, couleurs ternes… Sans compter que le plus souvent, pour tout ciel on a droit à une couleur unie, et que les environnements sont vastes, très vastes certes, mais très vides et dépouillés. C’est bien dommage. Les ennemis, bien que très divers, sont souvent assez mal modélisés, en dehors des vaisseaux et véhicules. Techniquement, ce n’est pas vraiment la joie, heureusement chaque niveau a une identité propre. On reconnaît immédiatement Hoth ou Tatooine par exemple. Mais c’est peut-être le seul point positif, tant le reste est assez médiocre. Sans compter quelques crashes, bugs graphique et léger clipping. Ceci reste rare, mais tout de même. Par rapport à la version N64, on a quand même un ajout de taille : des cinématiques et des voix plutôt réussies qui remplacent avantageusement les artworks fixes.

Gameplay : 14/20

La diversité ne s’applique pas uniquement aux environnements dans Shadows of the Empire. Le gameplay est ainsi divisé en plusieurs parties. Le premier niveau donne à piloter un Snowspeeder avec lequel on affrontera AT-ST, AT-AT et droïdes sondes pour un résultat qui n’a rien à envier à Rogue Squadron 3D. Le troisième niveau se la joue plus X-Wing Alliance, car on y pilote les tourelles laser de l’Outrider, le vaisseau de Rendar, avec lesquelles on doit affronter des tas de TIE Fighters et Bombers. Là aussi, c’est plutôt sympa dans le genre tir au pigeon, même si ça s’éternise un peu. Le sixième niveau propose une sorte de course de speedbikes sur Tatooine où l’on doit aussi envoyer valdinguer quelques ennemis dans le décor. Bonne idée, malheureusement l’engin est si rapide et le parcours si étriqué qu’on passe son temps à racler les murs. Heureusement que le véhicule est indestructible… Le dixième et dernier niveau permet quant à lui de piloter l’Outrider dans une mémorable bataille spatiale à l’issue… surprenante… (sauf si vous jouez en mode difficile !).

Mais alors, me direz-vous, en quoi consistent tous les autres niveaux ? Eh bien on y dirige Dash Rendar lui-même. Ces six niveaux sont donc un mélange d’action et de plates-formes où l’on devra affronter des hordes de Stormtroopers, droïdes et autres monstres. Pour ce faire Rendar possède un pistolet laser assez faible mais aux munitions infinies et à la cadence de tir rapide. Soit dit en passant, il n’y a pas de sabre laser, Rendar n’étant pas un Jedi. Le pistolet peut être upgradé via d’autres munitions : lance-flammes, très efficace à courte portée et contre les ennemis organiques, le pulsecannon, très efficace contre… tout, le distruptor qui détruit tout dans un rayon assez large, le seeker qui envoie des missiles téléguidés… etc. Bref il y a de quoi faire, mais au niveau graphique on aurait apprécié que les développeurs signifient ces modifications en faisant vraiment changer d’arme Rendar. Car un petit pistolet qui fait laser, lance-missiles, lance-flammes et qui envoie des ondes soniques, même dans Star Wars j’y crois pas trop…

Les phases de plates-formes consistent en des gouffres à sauter de temps à autres. Le saut n’est ni aisé ni précis, et il faudra pas mal de pratique pour éviter de tomber dans le vide… Mais ça reste plus jouable que sur Nintendo 64. On pourra aussi utiliser un jetpack pour se rendre à des plates-formes très éloignées. Pour le côté « aventure », quelques interrupteurs et clés à trouver, mais rien de compliqué.

Chaque niveau à pied se terminant par un boss, on affrontera IG-88, deux AT-ST, divers droïdes géants, une énorme pieuvre mutante… Soit dit en passant, le quatrième niveau est assez original puisqu’il prend place sur un train, que divers wagons rejoignent tandis que d’autres se détachent, tout ça sur deux voies différentes… Un niveau très sympa où les sauts seront assez difficiles, et qui permet de voir des décors assez impressionnants (épave de Star Destroyer, zones immenses…).

Au final, le gameplay est varié et assez inégal. Le premier niveau est vraiment sympa, les phases à pied oscillent entre l’ennui, les passages mémorables et les moments à s’arracher les cheveux. Mais globalement, c’est plutôt agréable et original.

Durée de vie : 10/20

Le jeu se compose donc de dix niveaux à la difficulté très inégale (la course de speedbikes est ridiculement facile alors que le niveau précédent l’est cent fois moins). Le jeu dispose de plusieurs modes de difficulté, le premier rendant le jeu plutôt simple une fois qu’on a maîtrisé les commandes. Mais dès le mode Medium, ça se complique sérieusement et ça devient très difficile… La vie de Rendar baisse en effet très rapidement.

Pour obtenir plus de vies, les niveaux renferment de nombreux « challenge points », représentés par le sigle de l’alliance argenté. En récupérer le maximum permet d’obtenir des vies supplémentaires une fois le niveau fini, tandis que les rares sigles rouges en ajoutent une immédiatement. Si en mode Easy on croule sous les vies vers la fin, en Medium il faudra vraiment essayer d’en trouver le plus possible.

A côté de tout ça, Shadows of the Empire est assez court. Une fois qu’on ne meurt pas trop souvent, les niveaux peuvent se torcher en un quart d’heure chacun, ce qui fait au final à peine trois heures de jeu…

Bande-son : 16/20

Les musiques sont directement issues des films et on retrouve les thèmes aussi connus qu’excellents. Seulement, comme une ou deux pistes sont utilisées pour chaque niveau, ça devient vite répétitif… Heureusement donc qu’elles sont très bonnes.
Niveau bruitages, on oscille entre le désagréable et le banal.

Note finale : 14/20

Shadows of the Empire est pétri de défauts, surtout au niveau technique. Les graphismes sont vraiment moyen et la maniabilité rarement au top. Pourtant, l’originalité et la diversité du gameplay le rendent bien sympathique. Il serait vraiment dommage pour le fan de Star Wars de passer à côté de cette aventure, malgré tous ses mauvais côtés.


Article publié le 12/09/2008 Jeu testé par Tony_Montana