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Star Wars - Jedi Knight - Dark Forces 2

Section Test.


Sortie JAP non communiquée
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Star Wars Jedi Knight : Dark Forces II
30/09/1997
Edité par Lucas Arts
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Star Wars Jedi Knight : Dark Forces II
??/??/1997
Edité par Lucas Arts
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Console: PC
Genre:Action
Développeur: Lucas Arts
Joueurs: 1 à 8
Une exclusivité PC
Vidéo(s) commentée(s): 1 2
Photo de la boite de Star Wars - Jedi Knight - Dark Forces 2
Star Wars - Jedi Knight - Dark Forces 2, capture d'écran Star Wars - Jedi Knight - Dark Forces 2, capture d'écran Star Wars - Jedi Knight - Dark Forces 2, capture d'écran
Incarner un puissant chevalier Jedi ayant la force pour alliée et pourfendant les méchants Siths de son arme traditionnelle est le rêve de tout fan de Star Wars qui se respecte. Les adepte de Dark Forces sorti en 1995 sur PC et Playstation vont avoir, trois ans plus tard, le plaisir de retrouver Kyle Katarn qui se voit doté du don de la Force pour l’occasion. Empoignez votre Sabre Laser et lancez-vous dans cette aventure hors du commun…

Scénario (19/20)

Depuis la destruction de la seconde Etoile Noire, l’alliance rebelle s’efforce de reconstruire la nouvelle république. Pendant ce temps, de nouvelles armées se lèvent, déterminées à saisir cette occasion de prendre le contrôle de la galaxie. La plus grande menace pour cette paix retrouvée vient des Jedi Noirs. Guidés par Jerec leur chef, ils se sont mis en quête de la légendaire Vallée des Jedi. Cet ancien champ de bataille, perdu aux confins de la galaxie, contient toute la puissance des Jedi et Sith s’étant jadis affrontés en ces lieux au cours d’un combat titanesque n’ayant laissé quasiment aucun survivant. Si elle venait à tomber entre les mains de Jerec, une telle puissance mettrait définitivement un terme à la paix et à la justice dans la galaxie… Vous incarnez Kyle Katarn, le mercenaire ayant des années plus tôt dérobé les plans de la première Etoile Noire à l’Empire. A la suite de la mort de son père (le seul à connaître l’emplacement du lieu symbolique, découvert par hasard au cours d’une mission d’exploration pour le compte des rebelles) tué par Jerec, il va découvrir son héritage de Jedi et va partir à la recherche de la Vallée pour contrecarrer les plans de ce dernier et venger son père. Il sera soutenu dans sa noble quête par Rahn, ancien Jedi tué par Jerec et ami de Morgan Katarn. Lorsque l’on joue à Jedi Knight, on ne peut s’empêcher d’être happé par cette croisade contre le mal qui aurait tout aussi bien pu faire l’objet d’un film, tant l’univers Star Wars est exploité à la perfection. La trame scénaristique des aventures de la famille Katarn a en outre l’avantage d’explorer une période non évoquée par les films et ainsi de prolonger la saga comme l’eut fait un septième long métrage.

Réalisation (17/20)

Cela est d’autant plus vrai que vous aurez droit, pour scénariser votre progression, à pas moins de 21 splendides séquences vidéo. Filmées avec de vrais acteurs (contrairement à la plupart des jeux actuels), ces cut-scenes seront un véritable régal pour les yeux tant le jeu des protagonistes se montre convainquant (je pense notamment à l’acteur jouant Kyle qui aurait bien mérité une place dans un film hollywoodien). A côté de cela, vous aurez l’occasion d’explorer une vingtaine de niveaux dont la plupart disposeront d’une architecture des plus intéressantes (malgré la présence de quelques stages particulièrement ennuyeux). Jedi Knight sera à ce titre une très bonne occasion de visiter des lieux largement évoqués dans les livres composant l’univers étendu, comme par exemple Nar Shaddaa, la lune des contrebandiers. Si la modélisation des décors et des personnages peut prêter à sourire de nos jours (la 3D vieillissant beaucoup plus mal que la 2D), elle était à l’époque de très bonne facture avec des textures fines et des effets spéciaux convaincants, notamment lors de l’utilisation des pouvoirs ou des explosions. Côté bestiaire, vous aurez l’occasion d’affronter un énorme panel de créatures toutes directement issues de la mythologie Star Wars : Gamoréens, Tuskens, Rhodiens, Twi’leks, TR-TT, droïdes sondes, Officiers Impériaux et bien sur les inévitables Stormtroopers… Rien n’a été oublié, permettant ainsi une totale immersion du joueur dans l’univers de la Guerre des Etoiles. On regrettera cependant une animation pas toujours très agréable pour Kyle, même si l’on se fera très vite à ce petit défaut tant et si bien qu’il sera totalement oublié à la fin du jeu. Le soft revêt un aspect cinématographique indéniable, tant par ses magnifiques séquences vidéo évoquées plus haut, que par de nombreux effets renforçant un peu plus la grandeur de son identité graphique. Ainsi, si vous lâchez votre souris quelques instants, vous aurez par exemple la joie de voir une caméra tourner autour de votre personnage et vous vous surprendrez à rester pantois et admiratif devant ces mouvements de caméra des plus réussis. Vous pourrez également, à l’instar d’Obi Wan Kenobi dans la cantina de Mos Eisley, démembrer vos adversaires au moyen de votre sabre. Si cet effet n’apporte rien en termes de gameplay, il contribue néanmoins à renforcer le sentiment de puissance que vous serez amené à éprouver votre Sabre Laser à la main. Vous l’aurez compris, Jedi Knight a su garder malgré son âge cette patte graphique vous immergeant sans possibilité de retour dans cet univers si attachant de l’œuvre de Lucas.

Bande son (19/20)

Cette immersion sera d’autant plus totale que la bande son y participera grandement. Si la qualité des jeux issus de la franchise Star Wars est variable, ils ont tous en commun un aspect sonore des plus réussis puisque chacun d’entre eux reprend les thèmes composés par John Williams. Jedi Knight ne fait pas exception à la règle avec des compositions terriblement efficaces ponctuant une action soutenue. Lors des duels au sabre, donnant lieu à de splendides bruitages, vous vous surprendrez à réellement vous identifier à votre personnage et à appréhender la prochaine attaque de votre adversaire. Vous aurez de plus droit à de nombreuses remarques de la part de Kyle lors des niveaux, comme par exemple l’inévitable « il doit y avoir un meilleur moyen de gagner sa vie ». Les dialogues, tantôt humoristiques tantôt solennels, ont bénéficié d’un doublage en Français d’une grande qualité contribuant à faire de Jedi Knight une référence en la matière.

Gameplay (17/20)

Côté gameplay, le nouveau jeu de Lucas Arts reprend les principes de son prédécesseur Dark Forces et se présente comme un FPS tout ce qu’il y a de plus classique, du moins au début de l’aventure. Vous aurez ainsi à votre disposition les mouvements de tout FPS qui se respecte : sauter, straffer, courir… Un large panel d’arme sera d’ailleurs à votre disposition, allant du basique blaster au redoutable fusil à concussion, en passant par le détonateur thermique ou l’arbalète laser (identique à celle utilisée par Chewbacca dans la trilogie originelle). Vous devrez en outre constamment garder un œil sur trois jauges : les munitions, le bouclier et la santé. Acquérir dès le début de votre partie ce principe de base vous évitera de nombreuses déconvenues par la suite. Cependant, le soft commencera à se détacher très nettement des FPS classiques dès le quatrième niveau, puisque c’est à ce moment précis que notre héros découvrira ses aptitudes de Jedi en récupérant le Sabre Laser de son père. Arrivé à ce point de l’aventure, la maniabilité changera radicalement puisque vous en viendrez à ne plus utiliser que votre sabre, tant son maniement vous procurera une puissance d’attaque énorme et des capacités défensives indéniables. En effet, vous aurez en plus des attaques principale (attaque rapide et peu puissante) et secondaire (attaque lente mais plus puissante), la possibilité de parer les tirs de blaster à l’aide de votre précieuse arme pour les renvoyer à leur expéditeur. Autant vous dire que cette technique vous sera d’un grand secours tout au long de votre progression, puisque vous serez parfois amené à affronter une dizaine d’ennemis armés jusqu’aux dents. L’utilisation du Sabre Laser ne sera cependant pas systématique puisque certaines situations nécessiteront l’emploi d’armes plus appropriées vous permettant d’endommager votre adversaire à distance (par exemple lorsqu’un Stormtrooper vous arrosera copieusement depuis une plate-forme vous étant inaccessible). Dans le but de rendre les changements d’armes plus ergonomiques, les développeurs ont eu la bonne idée de proposer une option (activable dans le menu) vous permettant de changer automatiquement le type de caméra dès que vous optez pour le Sabre. En effet, l’utilisation de ce dernier sera bien plus agréable en vue à la troisième personne tandis que les autres armes gagneront à être utilisées en vue subjective. Si cette option peut paraître négligeable à première vue, vous en viendrez à l’apprécier énormément puisqu’elle vous offrira un gain considérable en termes de manipulations.

Qui dit Jedi dit également utilisation de pouvoirs d’une énorme puissance. Vous aurez ainsi la joie de pouvoir utiliser une douzaine d’aptitudes que vous obtiendrez petit à petit au fil de vos pérégrinations. Ces derniers seront à classer dans trois catégories : les pouvoirs neutres, les pouvoirs lumineux et les pouvoirs obscurs. En effet, vous vous verrez octroyer à la fin de chaque niveau un certain nombre de points en fonctions de vos performances au cours du stage. Vous devrez ensuite attribuer chacun de ces points à l’un des douze pouvoirs présents pour en augmenter la puissance. Attention toutefois car un point attribué ne pourra en aucun cas être récupéré par la suite. Vous devrez donc les répartir judicieusement en fonction de vos souhaits. A vous de vous demander si vous souhaitez obtenir un Jedi équilibré moyen dans chacun des domaines, ou bien un Jedi maitrisant parfaitement certaines compétences. Attention toutefois car vous servir de ces aptitudes puisera dans une jauge qui, lorsqu’elle tombera à zéro, vous privera de ce précieux atout. Vous devrez donc constamment garder un œil dessus pour ne pas vous retrouver en mauvaise posture à un moment critique. L’utilisation de certains pouvoirs sera réellement jouissive. Vous pourrez au choix vous prendre pour Vador en étranglant vos adversaires à distance, pour l’Empereur en les électrocutant, ou tout simplement leur retirer leurs armes par la seule force de votre pensée et ainsi avoir la joie de voir des Stormtroopers courir dans tous les sens totalement affolés.

Ce grand moment de fun aura toutefois pour effet de mettre en évidence le plus grand point faible de ce gameplay, à savoir l’intelligence artificielle déplorable rendant le pauvre soldat impérial proche du lemming intellectuellement parlant. Autre exemple : en vous rendant invisible par le pouvoir de persuasion, vous pourrez aisément venir à bout d’une vingtaine d’ennemis sans coup férir puisque tuer l’un d’entre eux n’aura même pas pour effet de faire réagir les autres qui resteront tout simplement plantés là sans bouger. Malheureusement, cette IA défaillante sera également un trait de caractère des PNJ puisqu’il ne sera pas rare que certains d’entre eux vous empêchent d’accéder à un passage ou à un interrupteur, faisant ainsi naitre en vous une irrésistible envie de basculer du côté obscur en les faisant dégager à coup de Sabre Laser. Comme problème, on pourrait également souligner la difficulté à passer certains passages du fait de la gestion des sauts parfois un peu approximative. Malgré cela, ce gameplay à mi-chemin entre jeu d’action/aventure et jeux de plates-formes, agrémenté d’un soupçon de RPG, ne pourra que ravir les fans de la trilogie Star Wars avec de nombreuses possibilités jouissives vous faisant aisément vous identifier à un chevalier Jedi.

Durée de vie (19/20)

Tout jeu ayant une dimension épique comme c’est le cas pour ce Jedi Knight se doit de proposer une aventure de longue haleine. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le titre de Lucas Arts remplit parfaitement cette condition. C’est ainsi pas moins d’une vingtaine de niveaux que vous devrez boucler pour en finir avec Jerec. La progression dans ces immenses environnements sera ponctuée de nombreuses énigmes, certes simplistes (puisque se limitant souvent à actionner le bon interrupteur), mais qui couplées à la taille gigantesque des différents stages rendront ces derniers extrêmement longs. Vous aurez de plus à affronter une grosse demi-douzaine de Siths, certains vous donnant énormément de fil à retordre (je pense notamment à Boc et Jerec qui vous poseront énormément de problèmes lorsque vous les affronterez. Chacune de vos missions vous attribuera un certain nombre d’objectifs que vous pourrez consulter à tout moment via un rapide passage dans le menu. Ces objectifs, de par leur variété, contribueront à renouveler sans cesse le plaisir de jeu. Vous devrez ainsi par exemple collecter des informations, infiltrer un cargo en vous faufilant dans des conduites de carburant, ou encore vous échapper d’un vaisseau en perdition dans un temps limité. La durée de vie sera d’autant plus grande si vous décidez de vous lancer dans la visite des innombrables zones secrètes cachées dans les niveaux, et parfois visibles uniquement en utilisant la carte.

Mais le véritable garant de la longévité du soft résidera dans la présence de deux phases bien distinctes selon votre comportement au cours de votre partie. En effet, vous pourrez voir dans le menu une jauge penchant du côté clair ou obscur. Chaque action que vous effectuerez de la première à la dernière seconde de jeu influera directement sur cette jauge, en la faisant pencher d’un côté ou de l’autre. Par exemple, tuer un civil ou un innocent droïde vous fera faire un pas vers le côté obscur, tandis que les protéger des tirs ennemis vous fera pencher vers le côté lumineux. Cette jauge sera également tributaire des pouvoirs que vous utiliserez. Ainsi, ne comptez pas rester longtemps du bon côté si vous abusez des éclairs ou du pouvoir d’étranglement. A un moment précis de l’aventure, Jerec tentera notre héros en lui proposant de tuer son amie de toujours. Selon l’état de votre jauge, Kyle fera alors un choix qui influera sur tout le reste de l’aventure donnant ainsi lieu à deux fins. Je vous laisse les découvrir par vous-même mais sachez toutefois que celle du côté obscur vous laissera une belle surprise. Visionner les deux fins différentes vous prendra un temps considérable, mais la durée de vie sera rallongée un peu plus encore par le mode multijoueurs permettant à de nombreux Jedi en herbe de s’affronter dans des Deathmatchs endiablés.

Conclusion (19/20)

A tous ceux s’y étant essayé, Jedi Knight n’a pu que laisser une forte impression. Reprenant les points forts de Dark Forces en y intégrant une nouveauté de taille, il ne pourra que ravir les fans de Star Wars par son scénario torturé et son savant mélange des genres (plates-formes/action/aventure). Bonne pioche donc, même si les progrès réalisés (tant au niveau des graphismes que du gameplay) à l’occasion de la sortie du second opus réserveront ce premier volet aux parties solo…

NB : pour des raisons techniques, je ne suis pas en mesure de vous proposer des vidéos commentées de ce jeu. En effet, le titre refuse de se lancer sous Windows XP tandis que le logiciel de capture vidéo n’est pas compatible avec Windows 98… Vous saisissez le problème. En remplacement, je vous propose un condensé des séquences vidéo du jeu pour vous faire une idée sur leur grande qualité… Attention, SPOILER … Enjoy !

Config minimale : Pentium 90, 16 Mo de Ram, Lecteur CD-ROM 2X, Windows 95 (fonctionnement non garanti sous XP).


Article publié le 06/08/2008 Jeu testé par Manuwaza