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Doom (PC)

Section Test.


Sortie JAP non communiquée
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Doom
10/12/1993
Edité par id Software
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Doom
??/??/1993
Edité par id Software
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Console: PC
Genre:FPS
Développeur: id Software
Joueurs: 1 à 16
Existe aussi sur: Atari Jaguar- Nintendo Game Boy Advance- Nintendo Super Nes- Sega Megadrive 32X- Sega Saturn- Sony Playstation-

Photo de la boite de Doom (PC)
Doom (PC), capture d'écran Doom (PC), capture d'écran Doom (PC), capture d'écran
Il y a des jeux que l'on ne peut manquer sous peine d'être mis au poteau. Parmi ceux la, Doom se trouve certainement en première ligne. Il y a véritablement un avant et un après Doom. Comment ne pas connaître alors ce jeu qui à donné son nom au genre (Doom-Like) si répandu à présent ? Pour ceux qui sortent de prison ou pour les plus jeunes qui veulent savoir si le mythe est à la hauteur de ce que l'on entend dire, c'est par ici que ça se passe!

Chef, on à oublié le scénario: 7/20

Le jeu se déroule dans un futur assez proche. Le personnage que vous incarnez est un space-marine, assigné injustement sur Mars dans la base scientifique de l'UAC. Quelques expériences ratées plus loin, les scientifiques commettent cette fois-ci LA boulette: des sales bestioles commencent à envahir Phobos, un satellite de Mars. Vous êtes envoyés sur la planète en question pour y faire le grand ménage et ce avec tous vos potes. Ces alliés seront marqués par une inutilité flagrante qui n'aura d'égal que leur faible nombre. Par la suite, vous serez amenés à visiter d'autres lieux que la base de Phobos et le jeu prendra une tournure beaucoup plus dantesque (des histoires de démons, des pentagrammes et toute la panoplie). Vous me direz: mais pourquoi 7/20 alors? Après tout ce n'est qu'un scénario basique de Science fiction à la Starship troopers. Le problème principal étant que rien ne nous indique une progression du scénario dans le jeu. Une fois le jeu lancé, PAF on commence directement dans la base de Phobos sans aucune introduction. Tous les Spaces marines que vous rencontrerez sont morts. Il n'y a donc aucun dialogue. Si cette impression de solitude est bien vue en termes d'ambiance, cela ne contribue pas en revanche à établir un scénario riche. Seuls quelques textes explicatifs en fin d'épisode vous indiqueront l'évolution des évènements.

Bref, vous l'aurez compris, le scénario, ce n’est pas leur fort aux types de chez ID. De toute façon, pas le temps pour s'intéresser au scénar, il nous faut sulfater, sulfater, sulfater...

Gameplay, le premier vrai FPS: 18/20

Bien sur, avant Doom, il y avait déjà Wolfenstein 3D et d'autres dont le nom m'échappe mais cependant, Doom représente l'aboutissement de ces différents essais en la matière. Commençons: les contrôles (NB: cette explication vaut pour les commandes de base): vous avancez et tournez avec les flèches directionnelles de votre clavier, vous straffez à droite/gauche respectivement avec ":" et ";" alors que vous tirez avec la touche Ctrl droit. Enfin, la touche Espace sert à actionner des interrupteurs, ouvrir des portes, etc et la touche shift permet de sprinter et ce, indéfiniment. Oubliez immédiatement la "vue souris" qui n'existe pas ici. De même, il est impossible de sauter mais vous pourrez traverser un petit précipice en courant vite. Si vous êtes habitués aux FPS d'aujourd'hui, il vous faudra un petit temps d'adaptation, notamment pour straffer efficacement. Vous avez sans doute remarqué que l'on ne peut viser en haut/en bas. Rassurez vous, cela ne signifie pas que le jeu est dénué de reliefs, bien au contraire. Seulement, si vous apercevez un ennemi en hauteur, contentez vous de l'ajuster dans le champ horizontal de votre arme pour l'abattre. On s'y fait finalement très vite. Après quelques heures de jeu, on se plait à straffer comme un fou en évitant des dizaines de boules de feu tout en canardant ses ennemis: jouissif!

Ce gameplay est d'autant plus excellent du fait de l'arsenal impressionnant qu'il offre au joueur. Doom fixe en effet ici ce qui sera le standard des futurs FPS en termes d'armement: une arme de mêlée (poing américain), un pistolet, un fusil à pompe, une sulfateuse, un lance roquettes, un fusil laser. ID Software se permet même le luxe d'ajouter une petite touche morbide: la Tronconeuse qui une fois ramassée, remplacera le poing américain. Quasi inutile, mais diablement malsaine, cette arme deviendra un des symboles de Doom. Un arsenal qu'il faudra user avec intelligence contre les nouveaux ennemis qui jalonnent les couloirs de ce Doom. En effet, chaque ennemi dispose d'une puissance de feu, d'une résistance, d'un type d'attaque et de caractéristiques propres. Si certains apparaissent comme de la pure chair à canon inter sidérale, d'autres sont vraiment coriaces (le fameux Baron de l'Enfer). Il en va de même pour leur puissance de feu. Enfin au sujet des attaques de ceux-ci, celles-ci sont assez variés: armes à feu, boule d'énergie et mêlée. Ainsi, vous aurez tout le plaisir de gouter aux joies d'un bon coup de fusil à pompe de la part d'un Sergent zombi, d'une bonne vieille morsure de Démon ou encore d'une vague de plasma d'un Baron. Va falloir straffer quoi... cette variété des ennemis offre au joueur des sensations vraiment uniques puisque chaque affrontement sera très intense et très dynamique, le jeu obligeant le joueur à ne jamais rester immobile tout en faisant feu. Petit détail intéressant, il arrivera que les ennemis s'entretuent à cause d'un tir accidentel, ce qui est assez amusant (l'IA est d'ailleurs totalement abrutie mais ça fait parti du concept).

Vous l'aurez compris, il va y avoir du boulot et des douilles au sol mais comment survivre dans ce Doom? En ce qui concerne les munitions, vous pourrez en trouver à même le sol ou sur les cadavres des ennemis utilisant des armes que vous avez. Vous pourrez également trouver des items curatifs: des items fortifiant votre Santé et votre Armure. Vous trouverez des Armures/Trousses de soins ainsi que des fioles/casques. Les premiers régénèrent une bonne partie de vos points alors que les seconds n'offrent qu'un maigre point supplémentaire. Cependant, ces derniers vous permettent de dépasser la limite de 100 dans les deux domaines (Armure/Santé). De même, vous pouvez atteindre les 200 points en collectant des items plus rares tels que les SuperCharge ou les SuperArmor. Enfin, vous trouverez également des items vous permettant de booster temporairement vos aptitudes: vision nocturne, invisibilité, invincibilité, combinaison toxique... Souvent disposés à des endroits clés, ces powers ups seront d'une importance cruciale, ne les gâchez pas!

Enfin, en ce qui concerne l'exploration des niveaux, vous aurez souvent à trouver les 3 clés (rouge, jaune, bleu) ou encore à actionner différents interrupteurs dans les dédales proposés pour enfin atteindre la porte exit permettant de terminer le niveau. Sachez toutefois que de nombreux passages secrets existent et permettent l'obtention d'armes et power ups cachés. Regardez bien les textures, un changement de couleur sur un mur est souvent révélateur d'une pièce secrète. Souvent simples (pour finir le niveau du moins), ces petites phases ponctuent plutôt bien les phases de shoot pur. Un Gameplay très complet donc et surtout très jouissif.

Une durée de vie à toute épreuve: 18/20

Je le dis d'entrée de jeu: Doom est un modèle et ce encore actuellement, en ce qui concerne la durée de vie d'un FPS. En effet, le titre dispose de 3 épisodes (1 supplémentaire dans la version Ultimate Doom) composés chacun d'une dizaine de niveaux pour la plupart assez longs. Si vous savez compter, cela fait un joli petit paquet de levels. Il offre en outre le choix entre plusieurs niveaux de difficulté, allant de "I'm too young to die" (je suis trop jeune pour mourir: facile) à "Ultra-Violence" tout en incluant un mode de difficulté ultime complètement dantesque: "Nightmare". Le finir dans ce mode là relève presque de l'exploit. Le challenge est donc bien présent et les habitués des high scores seront donc satisfait d'autant plus que si l'on est pointilleux, on peut tenter de finir le jeu en découvrant toutes les pièces secrètes, et il y en à énormément. Enfin, la cerise qui fait déborder le vase (sisi): le jeu propose le premier vrai mode multijoueur FPS: en coop ou en duel, ce mode de jeu viendra hausser considérablement la durée de vie de ce Doom en proposant des parties endiablés. De même, le jeu offre la particularité de créer ses propres niveaux, incitant ainsi les joueurs à se les échanger sur internet. En effet, vous trouverez facilement des fichiers WAD gratuits et légaux vous permettant d'acquérir de nouveaux chapitres venant ainsi calmer votre soif de jeu.

Que demander de plus ?

Des graphismes à la hauteur: 17/20

Très jolis pour l'époque, les graphismes de Doom sont remarquables. Le jeu propose des décors entièrement en 3D, avec de jolies textures, avec des détails, avec une notion de hauteur, bref tout ce qu'on ne connaissait pas avant. Vous imaginez la claque. Non content de cela, le jeu offre également des décors assez variés. En effet, si tout le premier chapitre garde la même ambiance (la base de Phobos), la fin du jeu adopte un design beaucoup plus infernal avec des décors virant parfois au gothique. Le travail d'ambiance est d'ailleurs très réussi et nombre de détails contribueront à créer cette atmosphère. En effet, vous trouverez parfois des autels sur lesquels sont posés des coeurs d'humains encore palpitants ou encore des humains pendus et autres amoncellement de crânes... Ils sont quand même dérangés ces démons. Ces mêmes démons seront eux en 2D et ne disposent donc que de quelques positions debout. Mis à part, cela, ils sont bien réalisés, mais préférez rester loin d'eux ou vous verrez un amoncellement de pixels. Quand ceux-ci meurent, leur cadavre apparait toujours de la même façon quelque soit l'angle duquel vous le regardez (2D oblige). Cependant, lorsque vous tuez un ennemi avec un Lance Roquette par exemple, il ne restera du corps du vilain qu'un tas de barbaque sur le sol. Bref, on a pensé à tous les petits détails qui font sourire le joueur. Les boules d'énergies que vous lancez ou que vous recevez sont correctes, rien à signaler de ce côté là. Enfin, un petit mot sur ce qui apparait comme la marque d'ID Software: la tête de notre personnage en bas de l'écran qui s'écorche au fur et à mesure des combats mais qui se réjouit également lorsque vous trouvez une nouvelle arme ou un item particulièrement intéressant. Bref, comme vous pouvez le constater, c'est du tout bon et ce n'est pas pour rien que le designer, John Romero est devenu une véritable légende.

Bande son: du lourd, du gras: 17/20

Alternant entre le bon vieux Hard Rock qui tache et une musique plus inquiétante, la bande son est vraiment réussie et restera dans les anales du jeu vidéo (rien que ça). Ici, la bande sont participe réellement à l'ambiance des niveaux en plongeant le joueur dans un état de stress intense lorsqu'il se retrouve -par-exemple- poursuivi par des démons invisibles dans des couloirs sombres et ce, sans armes efficaces... En ce qui concerne les bruitages, ceux-ci sont réellement flippants. Grognements et cris de douleurs en constituent en effet l'immense majorité. Petit détail intéressant, les sons apparaissent de façon à ce que l'on puisse en apprécier la direction et la distance. En ce qui concerne le bruit de vos joujoux, ils sont corrects mis à part celui du Plasma Gun qui paraît un peu gag, mais passons.

Conclusion: 18/20

A la hauteur de sa réputation, Doom est sans contexte l'un des jeux ayant le plus apporté au monde du jeux vidéo. Si vous n'êtes pas encore initié, foncez, vous ne le regretterez certainement pas. Sur ce, je vous laisse, j'ai laissé la tronçonneuse en marche...

PS: les screenshots ici présent peuvent provenir de la version Ultimate Doom du jeu ou de divers WAD non inclus dans la version proprement dite.


Article publié le 06/08/2008 Jeu testé par C1el