Rapid Racer

Section Test.

Sorti en 1997, le soft des créateurs de Porsche Challenge vous met aux commandes de bateaux débordants d’énergie. Plutôt méconnu, le soft mérite néanmoins sa consécration sur Oldiesrising.

Un gameplay à la fois arcade et exigeant

Rapid Racer est un paradoxe : le concept des courses de bateaux est original mais alors le titre, je ne le commenterai tout simplement pas. Les développeurs ont dû penser à un tout nouveau gameplay, adieu les dérapages, bonjour les vagues ! Il faut le dire tout de suite, le pilotage demande un sacré temps d’adaptation. Les speedboats sont plutôt lourds à manier et au final pas si rapides que ça : un paradoxe ! On a souvent envie d’accélérer sans arrêt du fait de la relative lenteur des bateaux mais il faudra néanmoins faire attention à ne pas rester littéralement coincer dans les quelques éléments de décors.

Car heurter un côté, c’est perdre de précieuses minutes et à la manière de Porsche Challenge, on est limité en temps et il faut atteindre des checkpoints pour « recharger » la limite de temps. Les adversaires ne sont pas non plus des tendres. La bataille sera rude alors et je dois avouer le fun en pâtit un peu… Heureusement, on trouvera ça et là au cours de la course des items qui nous permettront d’enclencher un boost : c’est loin d’être réaliste mais que c’est utile ! Attention là aussi à ne pas heurter la côté et y rester coincé !

Graphiquement assez pauvre

Les speedboats ont un design sympa en général, certains plus stylés que d’autres. C’est du côté des décors qu’est la faille. Les textures sont très pauvres, c’est le moins qu’on puisse dire ! Les côtes sont d’une couleur uniforme et leurs formes sont très polygonales. Il est difficile de chercher ce qui a pu contraindre les développeurs (à la limite si la vitesse du jeu était hallucinante à la Wipeout). Seul le rendu de l’eau est assez remarquable comparé au reste ! Bref, Rapid Racer n’a pas vraiment à se vanter de sa réalisation : le poids des années n’est pas en reste non plus.

La maniabilité !!!

On prend vite le jeu en main : 3 boutons pour accélérer, « freiner » et enclencher le turbo, très classique sommes toutes. Mais diriger les speedboats n’est pas toujours aisé, loin de là. Les déplacements sont à la fois lourds et raide, loin d’être précise. Il faut un temps considérable pour se rétablir quand on a heurté la côte comme je l’ai déjà précisé. On doit faire remarquer que Rapid Racer profite de vibrations, Dualshock oblige. L’immersion est garantie.

Une durée de vie un peu juste

Au programme six circuits que l’on peut refaire à l’envers (voilà l’inspiration de Moto Racer). A ajouter qu’on peut les faire de nuit. Vous l’aurez compris, on a vite fait le tour du jeu. Ce serait encore plus rapide si la difficulté n’était pas au rendez-vous. Sinon il y a toujours un mode multijoueur…

Conclusion 08/20

Rapid Racer est assez original : avouons que des jeux de courses de speedboats, il en sort pas tous les jours. Mais la maniabilité est tellement mauvaise que l’intérêt du jeu est très limité. La réalisation n’est pas là pour corriger le tir non plus. Dommage…

Article publié le 27/10/2008 Jeu testé par Dinuss