lien vers facebook lien vers twitter lien vers youtube lien vers dailymotion lien vers le forum d'Oldies Rising lien vers mail
Recherche Avancée

Parasite Eve 2

Section Test.


Parasite Eve II
16/12/1999
Edité par Squaresoft
________________________
Parasite Eve II
12/01/2000
Edité par Squaresoft
________________________
Parasite Eve II
25/08/2000
Edité par Squaresoft
________________________
Console: Sony Playstation
Genre:Survival Horror
Développeur: Squaresoft
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Sony Playstation
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Parasite Eve 2
Parasite Eve 2, capture d'écran Parasite Eve 2, capture d'écran Parasite Eve 2, capture d'écran
Squaresoft, Survival horror... A priori, rien de compatible. A priori seulement, puisque Squaresoft avait littéralement créé un nouveau genre de jeux avec Parasite Eve premier du nom en 1998. Si le jeu ne fut pas vraiment un best seller, il était néanmoins doté de qualités certaines. Deux ans plus tard, Squaresoft récidive avec un opus cette fois-ci beaucoup plus ambitieux...

Un scénar' travaillé: 16/20

Pour que vous compreniez : Des organites mutantes auraient infectés le corps d'une chanteuse d'opéra du nom de Eve. Ces cellules lui confèrent des pouvoirs surnaturels surprenants (Brasier, Glacier et cie c'est de la rigolade à côté). Ces organites sont appelés mitochondries mutantes. Très vite Eve sème la pagaille d'autant plus que les mitochondries mutantes infectent de plus en plus d'êtres vivants, "zombifiant" à peu près tout sur leur passage. Là, ça devient inquiétant, ça commence à embêter les autorités qui demandent à Aya Brea (le personnage que le joueur contrôlera), policière dans la NYPD de résoudre l'affaire avec ses potes. Je ne vais pas spolier le premier épisode mais je vais vous téléporter (j'ai eu ce pouvoir très récemment) directement au début du second opus. En effet, un incident impliquant des mitochondries mutantes se serait produit dans un building de Manhantan. Les forces d'intervention ne donnant aucun signe de vie depuis leur déploiement, la police fait appel à Aya Brea, déjà expérimentée dans ce domaine. Elle et ses collègues tenteront d'en savoir davantage sur cette infection ainsi que sur la mystérieuse Eve. Quelques centaines de balles plus loin, on fait connaissance avec le méchant "fil rouge" du jeu: "n9" une sorte de fou le visage couvert d'un masque à gaz et armé d'une machette (laissez pas trainer vos doigts...). Que veut cet homme? On ne le découvrira que très tard, en tout cas il est plutôt hostile comme type.

Enfin en cadeau bonus, sachez qu'une relation étrange lie Aya et Eve. Ca sent les magouilles...

Des graphismes de haute qualité: 18/20

Evidement, on reconnait la patte de Squaresoft ici puisque l'on sait que ce n'est pas vraiment dans l'habitude du développeur de bâcler l'aspect graphique des jeux. Comme dans tout bon Survival Horror digne de ce nom, les décors sont en 2D précalculée de très bonne qualité alors que les personnages sont en 3D. Commençons par les décors qui sont vraiment très jolis, détaillés et fouillés (RE3 Nemesis n'a qu'à s'accrocher). Mais ce qui est très agréable visuellement dans ce PE2, c'est la nature même des décors. En effet, on tranche radicalement avec la formule "manoir, ruelle, laboratoire" pour quelque chose de plus exotique. En effet, si le premier "niveau" se déroulera dans un building assez classique, la seconde (et longue) partie du jeu se déroulera dans un village du désert américain: au programme, vieux motel vide, épiceries dévastés, garages grinçants. Que du bonheur donc. Cependant, la fin du jeu ne pourra échapper au syndrome "laboratoire" qui devient la marque de fabrique de ce type de jeu. En ce qui concerne les personnages, ils sont assez bien réalisés même si je trouve les monstres un peu grossiers non pas dans leur réalisation mais dans leur design. Certains sont même carrément ridicules : l'espèce de cheval mutant avec un cou méga-long en est sans doute le meilleur exemple. Malgré cet aspect négatif totalement subjectif, on ne peut que saluer le travail qui a été réalisé sur les ennemis qui sont vraiment originaux (ça change des zombies classiques) et surtout extrêmement variés: on en compte une trentaine et cela va du papillon au golem en passant par le rat sans oublier bien sur le mutant "humain". Les animations sont de bonne facture sans êtres exceptionnelles.

Les diverses explosions et sorts (j'en parlerai plus tard) sont tous très jolis et l'on sent la encore tout le savoir faire de Squaresoft en termes d'effets de lumière. Sur ce point là, le jeu est comparable à FFVIII. Enfin, encore une empreinte de la patte de Squaresoft: les nombreuses cinématiques qui jalonnent le titre sont vraiment magnifiques. Mention spéciale pour la scène d'Aya dans la douche, hum... (si ça vous donne pas envie de jouer, je sais pas quoi faire.).

un Gameplay résolument novateur: 17/20

A priori, on a à faire à un survival horror très classique sauce RE. En effet, les déplacements sont similaires (ballet dans le c..), on dégaine son arme avant de tirer, on dispose d'un inventaire limité et les munitions sont précieuses. Pourtant, Squaresoft ne s'est pas contenté de nous ressortir un vulgaire clone de son rival de chez Capcom. Commençons directement par énoncer ces innovations qui nous intéressent. En premier lieu, sachez que l'on gagne de l'argent au fur et à mesure des combats ou des événements. Cet argent servira à acheter des armes, des munitions ou encore des objets par l’intermédiaire de magasins divers. Vous pourrez également acquérir de nouveaux vêtements plus résistants ou permettant le transport de davantage d'objets. Ca sent le RPG me direz vous, eh bien ce n'est pas fini. En effet, en combattant encore et encore, la belle Aya acquierra des points d'expérience qui lui serviront à débloquer des sorts plus dévastateurs les uns que les autres. Des sorts ? Eh oui c'est la particularité de ce soft: Aya dispose de sorts magiques variés que l'on devra débloquer et/ou améliorer. Parmi eux, des sorts purement offensifs (combustion instantanée, explosion, etc.) mais aussi des sorts de soutien (augmentation éphémère de la puissance des armes à feu) ou curatifs (soin, bouclier, etc.). A vous de répartir judicieusement vos points d'expérience.

Passons à présent au combat en lui-même. Lorsque vous passez à proximité d'un ennemi, un flash vous indique que vous passez en mode combat (comme dans un RPG). A partir de là, si vous décidez de tracer votre route, vous êtes considéré comme fuyard et vous perdez de la monnaie. L'affrontement est donc conseillé. Vous verrouillez donc votre cible et faites feu (avec un sort ou une arme). Là, surprise, un chiffre indiquant le nombre de HPs perdus par l'ennemi s'affiche sur celui-ci (il en va de même pour vous). Il en va de même avec vos sorts qui consomment des MPs. Continuons, le combat s'éternise et vous morflez sec (parce que vous êtes mauvais faut bien le dire). Votre réflexe est d'ouvrir votre inventaire pour vous soigner. Seulement vous ne pouvez pas! (héhé). En effet, vous devez sélectionner auparavant 5 objets que vous mettez dans votre "sacoche". Seuls ces 5 objets pourront être utilisés dans un combat. Ne choisissez donc pas votre panel de cartes, clés, et autres pass. Revenons à notre combat qui semble de plus en plus dangereux pour votre intégrité physique. Au moment de succomber, vous découvrez le point faible de votre ennemi et vous parvenez à inverser la vapeur in extremis! En effet, chaque ennemi possède un point sensible (par exemple le dos). Le toucher multipliera vos dégâts et vous facilitera grandement la tâche. Un peu de stratégie ne fait jamais de mal...

Les combats sont donc dynamiques, c'est déjà ça. Rassurez vous, les phases d'exploration sont toutes autant réussies et les énigmes sont bien pensées mais ne dépayseront pas les habitués du genre. La prise en main nécessite cependant un petit temps d'adaptation mais rien de bien grave. On peut donc saluer l'initiative de Squaresoft qui, en ajoutant une petite touche de RPG, a vraiment réussi à enrichir le gameplay de son jeu.

Un durée de vie moyenne: 13/20

Qui dit survival horror dit jeu très court. Ce PE2 n'échappe pas à la règle puisqu'il propose une dizaines d'heures de jeu pour les plus rapides (ce qui est loin d'être risible pour un jeu de ce type). Une fois le jeu fini, vous disposerez de quelques bonus mais ceux-ci ne suffiront pas à booster vraiment la durée de vie du jeu. Comme dans tous les jeux de ce type, la durée de vie varie surtout en fonction de votre enthousiasme à recommencer encore et encore la trame principale. Enfin, pour ceux qui apprécient les challenges, sachez que ce PE2 est assez difficile (surtout les combats contre les boss qui sont vraiment robustes en plus d'être impressionnants). Une durée de vie acceptable donc.

Une bande son travaillée: 16/20

Une musique flippante à souhait, voilà ce qu'il nous fallait pour ce PE2. Tantôt malsaine, tantôt calme, tantôt stressante, la bande son de ce soft joue un rôle déterminant dans l'effet de peur procurée au joueur. Des musiques très réussies donc tout comme les bruitages. Un petit exemple: il existe une pièce dans le motel à laquelle vous ne pourrez accéder dès votre premier passage et à chaque fois que l'on passera à proximité, on attendra des cris de souffrance d'une femme. C'est ce genre de choses qui vous fera froid dans le dos puisque vous appréhenderez vraiment de passer devant cette pièce. Le jeu est rempli de petits détails de la sorte qui rendent le rendu final vraiment très réussi. Au rayon des déceptions -puisqu'il y en a- on regrettera que l'on n'entende aucun personnage parler comme c'est le cas dans la série des RE et ce dès le premier épisode. C'est vraiment dommage, car ce tout petit détail apparait vraiment comme un manque au titre.

Une bande son de qualité donc, qui excusera sans aucun doute l'absence des voix.

Conclusion: 16/20

PE2 apporte un vent de fraicheur appréciable dans le domaine du survival horror et s'impose comme une alternative crédible à RE et autres Silent Hill. Disposant d'un gameplay novateur et d'une réalisation sans faille, le jeu mérite le coup d'œil. Attention à ne pas vous éborgner tout de même...


Article publié le 06/08/2008 Jeu testé par C1el