lien vers facebook lien vers twitter lien vers youtube lien vers dailymotion lien vers le forum d'Oldies Rising lien vers mail
Recherche Avancée

Moto Racer

Section Test.


Moto Racer
18/12/1997
Edité par Electronic Arts
________________________
Moto Racer
30/11/1997
Edité par Electronic Arts
________________________
Moto Racer
03/11/1997
Edité par Electronic Arts
________________________
Console: Sony Playstation
Genre:Course
Développeur: Delphine Software
Joueurs: 1 à 2
Existe aussi sur: PC-
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Moto Racer
Moto Racer, capture d'écran Moto Racer, capture d'écran Moto Racer, capture d'écran
Rien ne définit mieux Moto Racer que son nom. Contre toute attente, on a ici le droit à de rapides courses de motos.

Un gameplay très arcade (15/20)

Moto Racer n’est pas une simulation, loin de là. Il s’apparenterait plus à un Ridge Racer à moto et sans les dérapages. Deux types de motos sont proposés : les motos « normales » et les motos tous-terrains (excusez mon amateurisme). Chacun ont leurs circuits. Le gameplay de chacun de ces types de véhicules est semblable même si d’un côté, la vitesse sera accrue pour les motos « normales » et les péripéties acrobatiques pour les motos cross. Dans tous les cas, on accélère avec et on freine (rarement) avec carré.

Dès les premières courses, on prend le jeu en main tant la maniabilité est simple. Les courses sont très rapides et on tombe assez rarement (j’y reviendrais). On dépassera très souvent et facilement les 150 km/h et les effets de vitesse et d’accélération sont très bien rendus grâce à un frame-rate solide. Tout reste fluide malgré les pointes de vitesse atteintes. Bien sûr, le clipping est donc au rendez-vous comme c’est habituel dans les jeux de courses de l’époque (et encore aujourd’hui). Les décors lointains peuvent apparaître brusquement mais l’on n’est jamais surpris par un bout de circuit ou un obstacle qui seraient apparus trop tard. Le constat est simple, Moto Racer nous gratifie de courses très rapides et plutôt impressionnantes pour l’époque.

Revenons aux courses de motos cross pour spécifier quelques spécificités de gameplay les concernant. Les circuits tous-terrains sont bien moins planes que leurs homologues de goudron et on aura donc souvent l’occasion d’effectuer des sauts. Et grâce, à la touche R2 (qui sert aussi à rouler sur une roue) on pourra effectuer des provocations. L’intérêt ? Aucun, c’est juste jouissif ! Cela rappellera peut-être à certains Road Rash où on pouvait carrément frapper ses concurrents !

Je voudrais finir ce paragraphe par le défaut majeur du jeu selon moi. Ce que je veux dire par physique étrange, c’est l’étrange comportement des motos lorsqu’elles se heurtent entre elles ou lorsqu’elles heurtent un mur (invisible). Lorsqu’on a un choc avec un adversaire, la moto rebondit de façon très irréaliste ce qui peut-être dérangeant car ce n’est pas toujours aisé de reprendre après le choc et en plus on ralentit pas mal. C’est un peu pareil pour les chocs contre ces murs invisibles. Tout ça est assez irréaliste en plus d’être assez gênant par moment.

Des graphismes de bonne facture (14/20)

Les motos ainsi que leurs pilotes sont bien modélisés avec de nombreux détails sur les deux. Comme je l’ai dit précédemment, le clipping est au rendez-vous mais il n’est qu’une conséquence de la vitesse des courses donc on pardonne assez facilement ce point. Les circuits (au nombre de 10) sont assez classiques quoiqu’assez bien construits. A noter qu’aucun circuit réel n’a été reproduit dans le jeu, ils sont purement fictionnels (qu’importe on n’est pas dans une simulation). Du côté des pistes de motos « classiques », on trouve des circuits qui sont assez proches de vrais parcours comme Lagune Seca. Ceux de moto cross sont d’abord, comme je vous l’ai dit, pleins de bosses. On roulera ici sur une plage, en plein désert ou encore…sur la muraille de Chine (l’un de mes préférés) !

Pour ce qui est des motos, là aussi aucune marque n’est présente : on a le choix entre une rouge, verte ou noire. Blague à part, des informations (comme la vitesse maximale ou l’accélération) sont données sur les motos. Aucune différence majeure n’est à noter entre deux motos différentes, on choisira donc souvent par rapport aux couleurs (c’est mon cas !).

Bande-son (15/20)

Côté bruitages, on a le droit à des bruits de motos plutôt réussis et crédibles. Les musiques sont suffisamment sympathiques pour être notées. Pour finir ce court paragraphe, on doit noter la voix (anglophone) qui commente nos exploits (et nos bourdes). Elle commente sûrement moins qu’un commentateur de match de foot mais son enthousiasme fait plaisir. Bref, de l’efficace mais pas trop, juste ce qu’il faut.

Durée de vie (12/20)

Le jeu est composé de trois modes très classiques que sont la course simple, le championnat et l’entraînement. On compte trois modes de difficulté et 10 circuits. Le championnat vous fera parcourir tous les circuits à l’endroit puis à l’envers. Il est assez simple mais le challenge est quand même au rendez-vous. Le jeu est très « fun » alors on le reprend de nombreuses fois ce qui rallonge un peu la durée de vie. Il y a de plus un mode deux joueurs en écran splitté. Moto Racer est un peu court mais suffisamment amusant pour qu’on y revienne plusieurs fois.

Conclusion (15/20)

Moto Racer est sans doute l’un des plus amusants jeux de courses sur Playstation. Assez bien réalisé, le jeu met en scène de rapides courses sur des circuits parfois délirants. Ceux qui aiment la moto seront servis, les amateurs de grande vitesse aussi !


Article publié le 14/09/2008 Jeu testé par Dinuss