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Mickey s Wild Adventure

Section Test.


Sortie JAP non communiquée
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Sortie US non communiquée
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Mickey's Wild Adventure
??/03/1996
Edité par Sony Computer Entertainment Europe
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Console: Sony Playstation
Genre:Plates-Formes
Développeur: Psygnosis
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Sony Playstation

Photo de la boite de Mickey s Wild Adventure
Mickey s Wild Adventure, capture d'écran Mickey s Wild Adventure, capture d'écran Mickey s Wild Adventure, capture d'écran
Au programme aujourd’hui un test un peu spécial, puisque le jeu dont il sera question a déjà été plus ou moins traité sur Oldies. Pourquoi plus ou moins ? Vous vous rappelez du test de Mickey Mania signé par le grand Icarus ? Comment ça non ? Bon, d’accord, Jak va vous rafraichir la mémoire. Nous allons donc suivre les péripéties de la mascotte du grand Walt Disney sur Playstation, la souris aux grandes oreilles, j’ai nommé Mickey Mouse. Alors pour expliciter un peu les choses, nous allons poser les bases. Le soft testé aujourd’hui (Mickey’s Wild Adventure) est un portage de Mickey Mania sur la 32 bits de Sony. Alors oui, il possède quelques spécificités, mais nous n’allons quand même pas dévoiler tout ça dans une intro exigüe ? C’est par là…

Scénario :

Il sera ici question des aventures temporelles de Mickey Mouse, qui devra venir à la rescousse de son « alter ego » dans chaque épisode traversé. Nous suivrons donc les pérégrinations de la souris fétiche de Disney au commencement dans l’épisode « Steamboat Willie » de 1928 (bien que Mickey soit apparu dans deux autres courts métrages muets auparavant, Steamboat Willie reste l’épisode marquant pour le grand public de par sa large diffusion et l’ajout d’une bande sonore) ; viendront ensuite « The Mad Doctor » (1933), « Mouse Hunters » (1937), « Lonesome Ghosts » (1937), « Mickey and the Beanstalk » (1947) et « The Prince and the Pauper » (1990).

Comme l’a déjà souligné l’ami Icarus dans le test de Mickey Mania sur Megadrive, il est très curieux que les développeurs aient pris le parti d’occulter purement et simplement près de cinquante ans de l’histoire de Mickey ! Enfin bref, passons. Si la trame scénaristique ne fera pas dans l’exhaustivité concernant notre ami le rongeur, elle demeurera au final fort convenable, surtout que l’on retrouvera des personnages de l’entourage de Mickey (Pluto, Pat Hibulaire, le docteur Mad…) Par une étrangeté absolue, aucune trace de Minnie dans le soft, pourtant apparue dans l’épisode « Steamboat Willie »… Les voies du développeur sont impénétrables parait-il…

Réalisation :

La réalisation graphique constituera le point de différenciation essentiel entre Mickey Mania et Mickey’s Wild Adventure. Les graphismes ont donc été affinés pour convenir à la vénérable Playstation. Alors certes, le jeu sera essentiellement en 2D mais quelques stages comme la descente de la tour dans le château du docteur Mad ou bien encore ou bien encore les courses-poursuites (hommage au mode 7 de la Super Nintendo), rendront un effet 3D convaincant, pas de soucis donc.
Mickey devra par là même se mesurer à une foule d’ennemis plus délirants les uns que les autres. Perroquets, squelettes, fantômes, chauve-souris, élans, insectes… Tous seront bien évidemment liés thématiquement au level traversé.

Rien à redire également en ce qui concerne le level design. Les différents niveaux à boucler seront variés et colorés à souhait. J’irai même plus loin en disant que chaque level possède une atmosphère qui lui est propre. On passera de la sympathique forêt verdoyante au château hanté ou bien encore à l’apparition de la couleur dans le dessin animé (sous forme d’averses, remarquable idée ici) dans l’un des stages de Steamboat Willie. L’animation de Mickey sera également des plus soignées, retranscrivant parfaitement ses émotions du moment. Le jeu est en outre exempt de défauts majeurs graphiquement parlant, ce qui en soi est une très bonne chose (on lui pardonnera un léger aliasing, qui est un mal récurent sur la 32 bits de Sony). Le seul reproche que l’on pourra formuler à l’encontre de Mickey’s Wild Adventure sera son manque total d’innovation par rapport à Mickey Mania compte tenu d’une puissance de support bien supérieure… Un simple remaniement graphique, ça fait léger…

Gameplay :

Le jeu se compose de six mondes eux-mêmes divisés en plusieurs stages. Nous suivrons donc le parcours de Mickey chronologiquement comme déjà cité auparavant. Si les phases d’action/plateforme constitueront l’essentiel du soft, elles seront agrémentées par d’autres phases spécifiques telles que des courses-poursuites ou des confrontations avec des ennemis spéciaux faisant office de boss (bien entendu, nous sommes dans le monde de Disney, ne vous attendez donc pas à des effusions de sang). Vous aurez même l’occasion d’utiliser à plusieurs reprises des éléments du décor afin de poursuivre votre avancement (très bonne idée ici et utilisée à bon escient). Ajoutez à cela quelques autres subtilités sympathiques telles qu’une phase spéciale « bon timing de sauts » sur un chariot lancé à pleine vitesse et une mission en « quasi-coopération » avec votre fidèle compagnon à quatre pattes et vous obtiendrez un gameplay si ce n’est parfait, tout du moins solide. Rien à dire donc, en ce qui concerne la variété des actions à accomplir. Un gameplay simple et varié, idéal ici.

Notre ami la souris n’aura en définitive que des billes à lancer sur ses ennemis ; items que l’on trouvera un peu partout et dont le total en votre possession s’affichera en haut à droite de l’écran, représenté par un sac de billes. Une « barre de vie » symbolisée par la main à quatre doigts de Mickey sera également visible à l’écran mais en haut à gauche cette fois. Si la souris est blessée, un doigt se repliera. Fort heureusement, des items « étoile » vous permettront de récupérer les doigts perdus. Ce qui nous amène immanquablement à parler de la durée de vie du soft. Vous débuterez avec trois vies et trois continus, total que vous pourrez toutefois changer à votre guise dans le menu « options » où deux vies peuvent être ajoutées, des items « oreilles de Mickey » (symbolisant une vie) pourront également agrémenter votre total. Attention tout de même, sachez que le mode de jeu « facile » sera amputé du dernier niveau et que si le jeu est plutôt simple dans sa globalité, ce dernier level sera tout de même un cran au dessus et constituera un challenge intéressant. A noter enfin qu’un mode « entrainement » sera également disponible, permettant aux néophytes ou à vos ravissantes têtes blondes de tester les premiers niveaux de l’aventure. Le soft se bouclera donc en une voire deux heures, ce qui est correct pour un jeu de ce type. Le potentiel de rejouabilité bien que peu évident à déceler une fois le titre terminé, sera étayé par l’atmosphère sympathique de ce dernier, que l’on prend plaisir à ressortir de temps à autre.

On ne notera finalement qu’un seul gros point noir concernant le gameplay du soft, son manque de nouveautés par rapport à son ainé. Ce qui fait de Mickey’s Wild Adventure une copie quasiment conforme de Mickey Mania. Alors certes le soft a été adapté, mais il a tout de même changé de nom en passant… Était-ce nécessaire ? Pas sûr…

Bande-son :

Nous aurons ici droit à des mélodies enjouées et bon enfant allant de paire avec l’univers de Disney. Mieux encore, chaque level sera accompagné d’une mélodie en relation avec le thème traité. Que demander de plus ? A noter également que la bande-son du soft fait partie des améliorations notables par rapport à Mickey Mania.En effet, outre des effets sonores supplémentaires, les mélodies ont été remasterisées pour concorder avec la qualité sonore proposée par le support Playstation. Les voix des personnages et les autres effets sonores seront également parfaitement dans le ton (la voix de Mickey est idéalement interprétée). Une bande-son idéale pour le titre en somme !

Conclusion :14/20

On pourra noter ici deux façons de distinguer Mickey’s Wild Adventure. Si vous n’avez jamais entendu parler de Mickey Mania, le soft s’en tirera plutôt bien de par sa réalisation exemplaire et son atmosphère bon enfant, offrant par la même une jouabilité tout à fait dans les normes pour un titre « made in Disney ».

En revanche, si vous connaissez sur le bout des doigts son illustre aïeul, ne vous attendez pas à des miracles. Le jeu a subi des changements techniquement parlant (bande-son, graphismes) mais pas une once de nouveauté concernant le gameplay ce qui est à mon sens préjudiciable lorsque l’on passe d’un soft à un autre… Si vous faites partie de cette deuxième catégorie, vous pouvez facilement enlever quelques points à la note finale…


Article publié le 17/08/2011 Jeu testé par Hijaki