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Metal Gear Solid

Section Test.


Metal Gear Solid
03/09/1998
Edité par Konami
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Metal Gear Solid
21/10/1998
Edité par Konami
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Metal Gear Solid
26/02/1999
Edité par Konami
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Console: Sony Playstation
Genre:Infiltration
Développeur: Konami
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: PC- Playstation Network-
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Metal Gear Solid
Metal Gear Solid, capture d'écran Metal Gear Solid, capture d'écran Metal Gear Solid, capture d'écran
Alors que le quatrième épisode est sorti pendant que vous lisez ces lignes, il est temps de revenir sur le titre fondateur pour nous, joueurs européens, du genre d’infiltration sur console. Sorti début 1999 dans nos contrées, le titre de Konami n’a laissé personne indifférent. L’attente que le jeu avait suscitée fût conséquente si l’on en juge les magazines à l’époque qui se couvraient des artworks de Yoji Shinkawa. C’est une nouvelle légion de fans (presqu’aussi virulente que celle de FFVII) qui était née. Le mythe était en marche, Solid Snake était né (les deux premiers Metal Gear n’étant pas sortis de par chez nous). Alors comment ainsi tester une telle perle sans être un brin subjectif ? Voici la problématique qu’engendrent toujours les tests de titres d’anthologie défendu corps et âme par les fans. Je vais m’y essayer. A vous de me dire si j’ai su rester objectif. Bonne lecture !

Un gameplay cache-cache (18/20)

Metal Gear Solid, c’est d’abord la naissance du cache-cache vidéo-ludique ! Si d’habitude, les éditeurs de jeu nous envoyaient dézinguer du soldat ou encore de l’alien à ne plus pouvoir les compter et avec le moins de subtilité possible, aujourd’hui l’heure est à la couardise ! Non je plaisante, ce gameplay d’infiltration veut plutôt mettre en avant vos aptitudes de stratège et votre capacité d’envisager chaque situation. Mieux vaudra se faufiler derrière un ennemi que de l’attaquer de front car ce dernier pourrait appeler ses petits copains. Une palette de mouvements est prévue pour ce gameplay d’infiltration. Ainsi, on peut s’allonger (x), se plaquer contre un mur, faire du bruit sur une paroi pour attirer l’ennemi, se planquer sous un carton (si ! si !), exécuter un ennemi silencieusement, etc. On apprend vite à utiliser ces mouvements grâce une maniabilité assez confortable. Avancer à pas de loup est le meilleur moyen de progresser. L’IA ennemie est très faible, très prévisible. On peut savoir ce qu’ils sont capable d’entendre (par exemple s’il on marche sur un certain type de sol) et ainsi que ce qu’ils voient grâce au cône bleu qui représente leur champ de vision sur votre radar Soliton. Ce dernier permet de visualiser la zone dans laquelle on est, Snake et les ennemis aux alentours ainsi que leur champ de vision. Ainsi, il est difficile de se faire repérer si on n’est pas trop imprudent et si on surveille bien ce radar.

Si vous décidez de jouer les « barbares » et ainsi de liquider tous les ennemis avec un maximum de bruit possible : vous serez repéré (logique). Quand on est repéré, comme l’explique Mei Ling, le radar ne fonctionne plus. A cela, se rajoute un problème : la plupart du temps, la caméra est au-dessus de Snake et on ne voit pas à plus de 2 m ce qu’il y a devant lui. Sans radar, quand on est repéré il n’est pas rare que l’on court vers un ennemi au lieu d’essayer de lui échapper. Même s’il suffit de quelques secondes hors de la vue ennemi pour que l’alarme s’arrête, cela peut durer bien plus si vous vous faites repérer sans cesse. Et de plus, vous en sortirez sûrement avec un peu de vie en moins. Donc, laissez tranquille les ennemis, cela vaudra mieux pour vous et pour eux !

Un scénario épique (18/20)

Metal Gear Solid raconte l’histoire de Solid Snake, un ex-membre de Fox-Hound (qu’il a quitté après Metal Gear 2). Snake vit tranquillement en Alaska avec ses chiens de course quand un groupe de soldats l’emmène de force voir…le colonel Campbell ! Ce cher colonel était le commandant de Snake quand celui-ci était à Fox-Hound. Campbell informe Snake qu’un commando de membres de Fox-Hound et de soldats génomes ont pris d’assaut une installation de recyclage nucléaire à Shadow Moses, une île perdue dans la mer de Bering. Les terroristes menacent de tirer un missile nucléaire sur les USA si on ne leur remet pas les restes de Big Boss. Snake aurait pour mission de sauver des otages importants (le chef du DARPA et le président d’ArmsTech) et d’arrêter les terroristes si ceux-ci ont vraiment un moyen de tirer un missile nucléaire. Snake malgré son refus initial accepte finalement sachant qu’il est sans doute le seul à pouvoir accomplir cette mission. Il rencontrera plusieurs personnes telles que Otacon ou encore Meryl. Il va devoir faire face à de nombreux boss pour des combats toujours palpitants et éprouvants. Le jeu est rempli de rebondissements (surtout à la fin). Un autre point fort de MGS, c’est l’incorporation dans la trame principale d’éléments historiques réels : notamment la guerre du Golfe. Cela rend le tout plus réaliste. Bref, MGS 1 vous fera vivre un moment intense autour de personnages très charismatiques.

Une réalisation magistrale (17/20)

Il n’y a pas à dire, MGS bénéficie d’une réalisation exemplaire pour de la Psone. Les personnages sont bien détaillés et bougent bien. Les environnements sont vastes et assez variés. De plus, l’animation est excellente : il suffit de voir Snake ou ses adversaires. Leurs mouvements sont assez réalistes et réalisés avec classe surtout chez notre ami le serpent. Que dire des nombreux détails qui sillonnent le jeu : la buée sui s’échappe de la bouche des personnages (on est en Alaska), les empreintes de pas dans la neige,…bref, du grand art ! Il faut aussi évoquer les angles de caméra dans ce paragraphe. Ceux-ci peuvent être gênants parfois car mal placés mais bien souvent ils sont placés de façon astucieuses. Il faut rajouter que ces angles de caméra sont pensés comme dans une production hollywoodienne : tout ça pour dire qu’ils augmentent une fois de plus la qualité de la mise en scène.

Une bande-son magique (18/20)

Je vais ici parler de deux choses : la musique et le doublage. D’abord, la musique, un mot : magnifique ! On retiendra de nombreux thèmes de cet OST qu’un fan se doit de posséder. D’abord le « main theme » que même ceux qui n’ont jamais joué à MGS (oui, oui ça existe) peuvent reconnaître. Ce thème reflétant l’héroïsme et l’ingéniosité de Solid Snake et de MGS (selon moi) restera et reste dans les annales des musiques de jeux vidéo aux côtés de celles de Zelda, FF ou encore Tomb Raider. On doit aussi citer « the best is yet to come », la chanson du générique de fin. Elle est tout simplement magnifique et elle reste dans le cœur des nombreux fans comme un souvenir inoubliable de MGS1. Je voudrais d’ailleurs vous spoiler un moment de MGS4 en vous disant tout simplement qu’on peut entendre cette douce musique à un point du jeu (je ne vous dirais pas lequel !). Sinon le reste des musiques de MGS sont des musiques d’ambiance. Celles-ci feront que vous serez en totale immersion dans le jeu et peut-être sursauterez vous (comme moi parfois) quand vous vous ferez repérer par un ennemi ! Je voudrais maintenant évoquer les doublages. Je me rappelle à l’époque, ceux-ci ont été décriés comme caricaturaux et ridicules. Je pense qu’il faut d’abord saluer le travail de tous ces doubleurs car MGS contient son lot de dialogues autant au niveau codec que cinématiques. C’est vrai, les voix sont assez caricaturales (on peut d’ailleurs entendre des parodies sur le net) mais pas ridicules. Je dirais même que certains personnages sont attachants rien que par rapport à leur voix (je pense à Mei Ling). Pour les allergiques des doublages de MGS, il reste toujours son remake « Twin Snakes » sur Gamecube qui lui à l’image de MGS2, 3 et 4 ne contient que des doublages américains. Emmanuel Bonami (doubleur de Solid Snake) est alors remplacé par le vétéran David Hayter (doubleur de Solid Snake en Anglais cette fois). Bref, je vous le dis et je le dis au nom des nombreux fans, la bande-son est culte, aussi bien la musique que les doublages français !

Une durée de vie « solid » (16/20)

La première fois que j’ai fini MGS, j’ai dû mettre une quinzaine d’heures : ce qui est très correct, surtout pour l’époque ! L’ayant refait dernièrement et le connaissant par cœur, je pense qu’il faut au moins 8 heures pour le finir ! Vous l’aurez compris, la durée de vie est vraiment satisfaisante sans parler de la replay-value du titre. Non seulement vous aurez envie de recommencer le jeu parce qu’il vous aura soufflé mais en plus vous pourrez recommencer le jeu pour voir la fin alternative et ainsi débloquer le costume de James Bond (très classe mais un peu kitsch aujourd’hui). Des objets spéciaux sont aussi à débloquer. Je ne saurais compter le nombre de fois que je l’ai terminé, c’est tout dire.

Conclusion (19/20)

Metal Gear Solid est un concept nouveau et original, celui d’infiltration. MGS, c’est aussi un scénario, une mythologie et des personnages d’anthologie. Le début de la saga « Solid » sur Psone est triomphale. Inutile de dire qu’un possesseur de la console de Sony se doit de posséder ce titre si ce n’est déjà fait, vous n’en ressortirez pas indemne ! Bon jeu !


Article publié le 06/08/2008 Jeu testé par Dinuss