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Lunar 2 - Eternal Blue Complete

Section Test.


Lunar 2 : Eternal Blue
27/05/1999
Edité par Kadokawa Shoten
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Lunar 2 : Eternal Blue
15/12/2000
Edité par Working Design
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Sortie EURO non communiquée
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Console: Sony Playstation
Genre:Jeu de Rôle
Développeur: Game Arts
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Sega Mega-CD- Sega Saturn-

Photo de la boite de Lunar 2 - Eternal Blue Complete
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Bon comme vous l’aurez facilement deviné (si, si ne vous sous-estimez pas), Eternal Blue est la suite de Silverstar Story. Toujours édité par Working Design, cette suite bénéficie d'un packaging extraordinaire, et ce grâce à cet éditeur qui a une fois encore fait un boulot remarquable avec cette édition collector. Voyez plutôt : outre les trois CD du jeu, un making-off du jeu, l’OST (durée 73 minutes environ), un livret en couleurs avec couverture imitation cuir, le bundle contient également une Omake Box (extra-items dirons-nous) comprenant une reproduction du pendentif de lucia, la carte du monde ainsi que des « pions » en carton sur lesquels sont représentés les protagonistes de l’épisode. Hélas, trois fois hélas, Working Design a mis définitivement la clé sous la porte… Surtout que cette société ne se contentait pas de traduire les jeux, mais les améliorait également en supprimant quelques bugs ou autres détails fâcheux.

L’histoire

Mille ans se sont écoulés depuis que le dragonnier Alex et ses compagnons d’aventure vinrent à bout des ambitions destructrices de Ghaleon et ainsi sauvèrent une jeune fille du nom de Luna. Depuis ce temps, le monde de Lunar vit en paix.

Cependant, le temps passant, les exploits passés sombrèrent dans l’oubli et ne sont plus que vaguement décrits dans quelques livres, que la majorité des habitants prennent pour des contes. Et les ruines jonchant la planète ne sont pas des plus « bavardes » C’est ici que nous faisons la connaissance de Hiro, un jeune homme, fervent amateur de ces histoires de Dragon et de monde à sauver. Celui-ci vit avec son Grand-père, Gwyn, archéologue de son état, que les vieilles pierres de Lunar fascinent. Lui aussi croit en l’existence des événements passés, narrés dans les livres. Il s’interroge sur le faisceau bleu émanant d’une tour sur une île et qui relie Lunar à sa satellite lunaire, surnommé, l’Etoile Bleue. Cette Lune serait, selon la légende, la planète originelle des habitants de Lunar. La déesse Althena les aurait envoyé sur leur nouvel astre, pour les protéger d’un terrible fléau.

Or un beau jour, alors qu’Hiro revenait d’une de ses explorations, mouvementées de divers vestiges, apparaît devant lui le « Destiny » vaisseau des « Elus d’Althena » dirigé par Léo, Commandant en Chef de la Garde de la Déesse Althena et accessoirement l’un des quatre héros de Lunar (nous y reviendrons dans un prochain paragraphe). Celui-ci part à la rencontre de Gwyn afin de lui poser quelques questions sur la menace qui semble peser sur la Déesse et Lunar, à savoir l’arrivée de « Lucia la Destructrice de Monde ». Une fois l’entrevue terminée, Grand-père et Petit-fils se rendent sur la tour d’observation, dont les instruments sont rivés sur la tour au rayon bleu, dans l’espoir d’y percer ses mystères…

Au même moment, dans une autre tour située sur l’étoile, une jeune femme dans le plus simple appareil s’éveille… Sur les murs de cet édifice, une sombre histoire taillée dans le roc s’offre à nos yeux au fur et à mesure que la jeune fille nue se dirige vers la sortie. Sur la surface de l’étoile c’est la désolation : il n’y a que neige et glaces. Un vent glacial y souffle, faisant trembler la jeune femme (tu m’étonnes !). C’est alors que cette dernière laisse échapper cette énigmatique parole : « Ce n’est pas le bon moment ! ». Sur Lunar, à la stupéfaction générale, le faisceau, reliant les deux astres disparaît ! Intrigués, Hiro et Gwyn décident de se rendre sur place. Une fois sur les lieux, ce dernier ne parvient pas à ouvrir la porte : celle-ci, en forme de tête de dragon, nécessite deux cristaux à placer dans les orbites…Or, Gwyn n’en possède qu’un seul… C’est alors que Hiro sort de sa sacoche un deuxième cristal, celui qui lui valut quelques déconvenues lors de notre première rencontre avec lui, dans l’introduction de son personnage. Une fois la porte ouverte, nos deux compères, accompagnés de Ruby, le chat volant de Hiro (bien que ledit animal prétende être une dragonne… Et elle n’a pas tout à fait tort) entament l’ascension. Arrivé au sommet, Hiro parvient à trouver la chambre secrète où ne tarde pas à apparaître la jeune femme (habillée cette fois) entrevue sur la l’Etoile Bleue. Celle-ci se nomme Lucia. Bien entendu notre héros fait tout de suite le rapprochement avec les dires de Léo mais refuse, au même titre que Gwyn, le fait que l’on lui prête le sobriquet de Destructrice de Monde. Hiro décide de lui venir en aide quand elle lui demande de la mener à la Déesse. Ils ne tardent pas à remarque que celle-ci possède une capacité certaine à user de la magie. Arrivés au Rez-de-chaussée, le ciel s’assombrit, le sol tremble et une voix sortie d’outre tombe se fait entendre, terrifiant Lucia qui laisse échapper dans un cri « Zophar ! ». A la fin de l’entretien, Zophar lance un puissant sort sur la nouvelle venue, la privant de ses pouvoirs. Lucia doit, à tout prix, être prise en charge par un prêtre d’Althena, et le plus proche est loin, trop loin pour Gwyn qui confie à son petit fils la tache d’y amener Lucia. A vous de jouer !

Sur Lunar, le culte d’Althena est très développé. La déesse est la protectrice de la planète et de ses habitants (les statues la représentant redonnent les points de vie et de magie à vos personnages). La Déesse vit sur Pentagulia, une ville flottante composée majoritairement d’un temple, où la réincarnation d’Althena réside, ainsi que de quatre tours abritant les héros d’Althena et gardiens des dragons protecteurs de Lunar. Ainsi vous avez Léo, gardien du Dragon Blanc, Lunn, gardien du Dragon Bleu, Borgan, gardien du Dragon Noir et Mauri, gardienne du Dragon Rouge, sœur de Léo et petite amie d’un des compagnons qui feront route avec vous. Cependant, depuis quelques temps, les agissements des « Elus d’Althena » semblent quelque peu étranges. En effet, ceux-ci censés venir en aide aux habitants commencent à faire payer leurs services ainsi que l’accès aux statues bienfaitrices de la Déesse. Pire : pour imposer leurs convictions religieuses, certains comme Mauri n’hésitent pas à semer la terreur parmi les habitants pour les convertir, au grand dam de son grand frère qui ne la reconnaît plus. D’autres, comme Borgan, commencent à créer des castes entre les habitants, séparant ceux qui possèdent des capacités à exercer la magie de ceux qui ne la maîtrisent pas, ces derniers devenant ni plus ni moins que des esclaves sur Neo-Vanne, ville flottante, qu’il régit.

Le jeu

Comme son prédécesseur, Lunar et un RPG relativement dirigiste. En effet il n’existe aucune quête annexe à effectuer, et vous serez à chaque fois très pris par la main pour votre prochain objectif. Le cheminement est classique : ville – emplettes et blabla pour apprendre ce qui ne va pas – donjon – boss - retour en ville – blabla pour apprendre votre prochaine destination. Heureusement pour lui, l’histoire est très prenante, et la manière dont celle-ci est amenée fait que vous voulez toujours aller plus loin. De fait, ce manque de liberté fait que le jeu est relativement court : pour exemple j’en suis à environ trente-trois heures de jeu et je suis déjà arrivé au boss final qui est plutôt costaud, trois échecs pour l’instant…

Dans Lunar votre équipe se compose au maximum de cinq personnages jouables, quatre quand Lucia en fait partie. Dans cette dernière configuration, c’est l’ordinateur qui la dirige. Ce personnage n’utilise que la magie et, une fois n’est pas coutume, l’I.A. le gère bien, c'est-à-dire qu’elle soignera un personnage dont les points de vie sont le plus bas en priorité, puis Hiro et finalement, lancera des sorts offensifs dans les autres cas. Chacun de vos équipiers possède son propre armement offensif et défensif ainsi que des magies spécifiques. Ronfar, ancien prêtre d’Althena, est le guérisseur de l’équipe : il soigne et rend la vie à vos compagnons. Il possède en outre quelques sorts offensifs basés sur un lancer de dés ou le jeu de pile ou face. Lémina est la magicienne du groupe : elle vit à Vanne l’ex ville flottante, royaume de la magie du premier épisode, et à laquelle elle souhaite rendre toute sa noblesse. Elle maîtrise la magie du feu et de la glace. Jean fait partie d’un groupe d’artistes itinérants où elle est danseuse (oui, c’est une fille), mais un lourd passé qu’elle souhaiterait oublier ne cesse de la hanter jour et nuit. Il y a aussi « Mystère » qui viendra à votre secours et qui vous rappellera furieusement quelqu’un… Tous viendront en aide à Lucia afin que celle-ci puisse rencontrer la déesse et ainsi venir à bout de Zophar.

Fait appréciable, vous avez la possibilité de sauvegarder à n’importe quel instant, sauf lors de vos combats contre les boss. Vous pourrez également planifier des stratégies de combats si l’idée vous vient de faire combattre l’I.A. à votre place. Lors des combats vous pourrez choisir entre quatre actions : combattre/utiliser la magie/utiliser un objet et défendre.

Graphismes

Graphiquement Lunar 2 Eternal Blue est beau : les personnages sont attachants, les cités traversées agréables, bien que peu étendues pour certaines qui ont la prétention d’être des « préfectures ». Le tout fait très 16-bits (et ce n’est pas un reproche, bien au contraire). Les magies deviennent impressionnantes au fur et à mesure de leurs évolutions et de leurs acquisitions. Les ennemis sont variés d’un donjon à l’autre et surtout très peu sont des évolutions d’un type d’ennemis déjà rencontrés plus tôt dans l’aventure. Games Arts n’est pas tombé dans la facilité. Tout cela est mâtiné de belles scènes cinématiques très réussies, tantôt très amusantes à regarder, tantôt incroyablement mélancoliques.

Bruitages / Musiques

Les musiques sont très réussies et jamais lassantes. De plus elles ont le bon goût d’être relativement variées. Les bruitages ne sont pas en reste, puisque vos persos y vont de leurs petites phrases avant de lancer leurs sorts. Les dialogues pendant les phases de jeu ou lors des cinématiques sont bien audibles et compréhensibles, sauf pour Zophar où Working Design a trop abusé de la distorsion de voix, dommage.

Verdict

Lunar 2 est un excellent RPG qui vous fera passer une trentaine d’heures très agréables. C’est peut-être aussi son principal défaut, c’est un chouïa trop court.

Graphismes : 15/20
Animation : 15/20
Jouabilité : 15/20
Bruitages/Musiques : 15/20

Note Finale : 15/20


Article publié le 27/07/2010 Jeu testé par Le_Marbrier