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Lunar - Silver Star Story Complete

Section Test.


Lunar : Silver Star Story
28/05/1998
Edité par Kadokawa Shoten
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Lunar : Silver Star Story Complete
30/05/1999
Edité par Working Design
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Sortie EURO non communiquée
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Console: Sony Playstation
Genre:Jeu de Rôle
Développeur: Game Arts
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: PC- Sega Mega-CD- Sega Saturn-

Photo de la boite de Lunar - Silver Star Story Complete
Lunar - Silver Star Story Complete, capture d'écran Lunar - Silver Star Story Complete, capture d'écran Lunar - Silver Star Story Complete, capture d'écran
Pour sa sortie américaine, Working Design avait fait fort (comme à quasiment chaque sortie de jeux par ses soins). Le coffret comprenait le jeu (bah oui, quand même, c’est le minimum), le CD-audio, un CD-rom documentaire, une carte du monde de Lunar imprimé sur tissu et un livret de 120 pages en couleurs, couverture imitation cuir, dans lequel vous trouviez des entretiens avec les concepteurs, la galerie des personnages, la présentation des armures, armes, magies et un commencement de soluce (très court, parce que dans le même temps sortait le guide, donc fallait pas pourrir les ventes quand même). Franchement je me répète, mais si tous les éditeurs se donnaient autant de mal pour la sortie d’un jeu, ce serait vraiment le paradis…

L’histoire

Le monde de Lunar baigne dans la magie. Il y a bien longtemps, celui-ci fût menacé d’extinction par une force maléfique. Heureusement pour tous, quatre héros se dressèrent face à l’ennemi et sauvèrent le monde. Cette légende continue, encore, d’inspirer nombre d’ados en quête de sensationnel.

Alex est un Ado comme tous les autres. Il a des amis, trois pour être précis (tiens donc ?) : Ramus le rêveur, Nall, une sorte de chat volant (si, çà existe, du moins, dans le jeu) et Luna une orpheline recueillie par les parents d’Alex alors qu’elle était encore un nourrisson.

Ce dernier rêve d’embarquer ses amis sur de grandes aventures, comme l’a fait jadis son héros préféré, le « Dragonnier » Dyne. Celui-ci fait partie de la bande des quatre héros qui ont sauvé le monde. On raconte qu’il périt dans de mystérieuses circonstances en voulant protéger la déesse Athéna (non, non, ce n’est pas Les Chevaliers du Zodiaque !). Une stèle est érigée à sa mémoire à côté du village d’Alex, une bourgade nommée Burg (et pas Berck ou Beurk s.v.p.). Alex s’y rend quasiment tous les jours et y rêve de SA quête. Une fois, seulement, il aimerait ressentir de que cela fait de face au danger. Et cela pourrait se produire plus tôt qu’il ne le pense…

Un beau jour, voilà que Ramus vient le trouver pour lui proposer de se rendre à la caverne du dragon Blanc, accessible depuis peu, afin de se procurer un Diamant auprès du Maître des lieux (oui, Ramus est une personne un tantinet intéressée). Vous embarquerez avec vous Nall et Luna.

Et c’est là que tout va commencer !

Le jeu

Lunar est un RPG de facture classique. Comprenez par là qu’une de vos actions, anodine au départ, vous plongera immanquablement dans une aventure où le destin du monde reposera entre vos mains. Mais, avant de combattre le Mal, vous devrez subir moult épreuves et défis qui vous permettront d’acquérir, expérience, points de vie, points de magie, équipements d’enfer et sorts magiques du même acabit, dans le but de sortir à peu près vivant lors du combat final.

Votre épopée sera jalonnée de nombreuses scènes cinématiques, façon dessin animé, marquant les points important du récit. De plus, tout au long de votre escapade, vous aurez, également, droit à de nombreuses pointes d’humour (pas toujours très fines, il faut l’avouer, mais çà fait toujours sourire, c’est le principal).

Notez, que vous rencontrerez aussi de nombreux personnages qui viendront étoffer votre équipe d’aventuriers. Mais je vous laisse le soin de les découvrir (ce qui est assez vache, j’en conviens, vu qu’il n’est plus trop évident de se procurer le jeu).

Graphismes (16/20)

De ce côté là, Lunar propose des graphismes agréables et mignons, très typés 16 bits (ce qui est somme toute logique, vu qu’il s’agit d’une « re-conversion » Mega-CD). Les décors sont détaillés, quoiqu'un peu répétitifs quand il s’agit des intérieurs de maison, que vous ne manquerez pas de visiter (oui la populace est très sympa, elle vous laisse entrer sans frapper et vous laisse fouiller partout) afin d’y glaner quelques renseignements et, éventuellement, items (rares au demeurant, mais pas au sens de précieux).

Les donjons, quant à eux, se révèlent un peu vides, sauf au niveau items, vous pourrez y réaliser de belles moissons.

Animation/jouabilité (15/20)

Comme tout bon RPG qui se respecte, l’animation des protagonistes se révèle minimaliste. Cependant, notons quelques mimiques lors des combats, mais rien de transcendant.

Question jouabilité, vos persos se meuvent avec aisance, vous ne piquerez pas de crise de côté là, c’est du tout bon. Lors des phases de combat, vous aurez le choix entre deux modes : soit le mode manuel, où vous dirigerez chaque perso en lui indiquant l’action à effectuer (défense, attaque, sort ou fuite), soit le mode automatique, la machine s’occupe de tout, mais autant l’avouer, c’est très pénible d’être spectateur, d’autant plus que l’I.A. n’effectue pas toujours des choix judicieux, surtout avec les magiciens de la bande, balançant sort sur sort, ce qui fait que vous vous retrouverez à sec en deux temps, trois mouvements. De fait, vous privilégierez le mode manuel, il en va de votre survie.

Son (17/20)

Les musiques du jeu sont agréables à l’oreille (vous vous surprendrez à les siffloter) et vous aurez le droit en prime à quelques passages chantés, qui amplifient l’effet dessin animé lors des scènes cinématiques. Celles-ci présentent également des passages parlés, et on ne peut que féliciter Working Design pour la qualité de ses doublages. Les bruitages, eux, sont de bonne facture, et vous immergent un peu plus dans l’aventure. Non, franchement, on ne peut reprocher quoi que ce soit à ce niveau là, c’est du beau travail.

Verdict (16/20)

Bon, on va faire court, vous aimez les RPG, vous aimez les graphismes old-School, vous n’avez rien à vous mettre sous la dent, vous avez devant vous un exemplaire de Lunar qui vous tend les bras et vous avez les moyens… Bon, ben achetez-le, que diable !


Article publié le 06/08/2008 Jeu testé par Le_Marbrier