lien vers facebook lien vers twitter lien vers youtube lien vers dailymotion lien vers le forum d'Oldies Rising lien vers mail
Recherche Avancée

Legend of Mana

Section Test.


Seiken Densetsu : Legend of Mana
15/07/1999
Edité par Squaresoft
________________________
Legend of Mana
07/06/2000
Edité par Squaresoft
________________________
Sortie EURO non communiquée
________________________
Console: Sony Playstation
Genre:Action/Jeu de Rôle
Développeur: Squaresoft
Joueurs: 1 à 2
Une exclusivité Sony Playstation

Photo de la boite de Legend of Mana
Legend of Mana, capture d'écran Legend of Mana, capture d'écran Legend of Mana, capture d'écran
Cet opus sorti sur PSX a été pendant un certain temps considéré comme Seiken Densetsu 4 puisqu’il avait été développé après le troisième (vous me suivez), sauf qu’en réalité c’est un gaiden, comprenez un épisode hors série, ce qui s’est vu confirmé avec l’apparition de Seiken Densetsu 4 Dawn of Mana (sur PS2). Non, ne partez pas, ici on va bien parler de Legend of Mana. Un hors-série assez controversé aussi bien au sein de la presse qu’au sein de la communauté de joueur. Pourquoi ce jeu a-t-il fait coulé autant d’encre? Lisez la suite…

Une mise en scène peu conventionnelle.

Tout RPG se doit de commencer par un évènement qui en annoncera d’autres et qui marque le début des péripéties. Le scénario a souvent un fil conducteur clair au travers des personnages et de leurs motivations. Je sens que vous êtes déjà en train de vous demander pourquoi je fais un « simili » cours d’écriture. La réponse est simple : dans Legend of mana il n’y a rien de tout cela. Horreur ont crié les uns, génialissime ont hurlé les autres et ainsi la communauté c’est divisé comme c’est souvent le cas.

Alors comment est basé le scénario me demandez vous ? Tout d’abord apprenez que c’est le joueur lui même qui va créer son propre scénario, dans une certaine mesure évidemment. Entrons immédiatement dans les détails, j’en vois qui fulminent. Au début du jeu vous pouvez donc choisir entre deux personnages : un garçon et une fille, ainsi que leur arme de prédilection entre onze types d’armes différentes (épée, hache, dague, lance, javelot…). Ensuite et c’est là que le jeu devient intéressant, vous avez une grande carte. Vous devez alors choisir dans quelle partie de la carte vous allez jouer. Dès que votre choix est fait la partie que vous avez choisie s’agrandit. Sur le bas de l’écran vous pouvez voir un cercle sur le lequel se trouve un artefact. Vous pouvez le poser sur la carte pour ajouter un nouvel endroit à visiter. Le premier artefact que vous aurez sera une boite aux lettres. Vous pourrez la mettre ou vous voulez et constituera votre maison. Ensuite quand vous gagnez ces artefacts vous devez les poser sur les cases adjacentes. Autrement dit, le monde est tel que vous le désirez.

Précurseur de FFCC?

Quel rapport avec FFCC (NdT : Final Fantasy Crystal Chronicles) ? Tout simplement la liberté d’action et le scénario qui se dévoile à travers une multitude de personnage plus classes les uns que les autres. En effet, ici vous n’avez pas vraiment de ligne directrice. Chaque artefact correspond à un endroit que vous pouvez visiter et dans chaque endroit il y a plusieurs quêtes à finir (il y en a environ 70). C’est à travers elles et les personnages que vous rencontrerez que vous en apprendrez plus sur le monde et sur l’histoire. Vous êtes libre de faire ces quêtes dans l’ordre de votre choix. Gardez à l’esprit que certains de vos actes influeront sur vos quêtes et vos relations avec les protagonistes du jeu. Simple exemple : la première quête consiste à aider Elazul (la classe incarnée) à trouver Pearl. Vous pouvez choisir d’accepter ou pas, d’y aller seul ou avec lui. Le jeu possède une multitude de fin qui change selon votre manière de jouer et c’est vraiment un gros plus. Une histoire qui a plusieurs fins amène le joueur à explorer le jeu au maximum et à le recommencer augmentant ainsi la durée de vie. Certains peuvent trouver cela facile, cependant c’est vraiment efficace et sympathique.

Une touche de pokémon.

Hé oui, vu l’ampleur du phénomène à l’époque Squaresoft s’est laissé envoûter par le syndrome, mais rassurez-vous cela ne dénigre pas le jeu. Au cours de votre périple vous tomberez nez à nez avec des œufs, rien que cela. En l’amadouant avec de la nourriture vous pourrez l’attraper. Selon la nourriture que vous lui donnerez l’animal qui en sortira sera différent. Contrairement aux opus précédents vous ne dirigez qu’un seul personnage du coup les développeurs ont eu l’idée d’intégrer ce système. Tout comme vous, l’animal gagnera en expérience (que j‘expliquerai plus tard). Il faut penser à le nourrir et, pourquoi pas, le laisser gambader seul dans votre pré. Vous ne pouvez avoir que trois créatures à élever mais ne vous inquiétez pas, vous pouvez toujours les vendre (le commerce animal rapporte) si besoin est.

Le jeu à plusieurs ? Oui oui, c’est possible.

Comme je l’ai dit vous n’avez qu’un seul personnage jouable, mais il est toujours possible de jouer à 2. Pour ce faire, dans une ville allez voir une auberge et parler à la personne préposé, vous aurez le choix entre sauvegarder et jouer à plusieurs. C’est également possible dans les donjons grâce aux statuettes de la déesse mana qui propose les même services qu’à l’auberge. Il y a deux possibilités, soit le deuxième joueur prend le contrôle de votre animal de compagnie, soit celui d’un PNJ qui vous a rejoint. On regrettera tout de même le fait de ne pas pouvoir jouer à trois contrairement aux opus précédents, même si ce n’est pas d’une importance capitale.


Une IA décevante.

On peut comprendre le choix des développeurs sur le jeu à plusieurs puisque les PNJ ne resteront pas toujours avec vous et bien souvent ne vous rejoignent que pour une quête. Mais rien n’exclu de le revoir plus tard. Là où le jeu pêche c’est au niveau de l’IA. En effet, même si pendant les phases de combats ils sont parfois utiles (boss), ils ne servent quasiment que de soutient. A la fin d’un combat une multitude de cristaux apparaissent et c’est grâce à eux que vous pouvez augmenter de niveau. Autant dire tout de suite qu’il sont tous pour vous et qu’il est inutile d’attendre que vos camarades les ramassent pour qu’ils deviennent plus fort. Vous les verrez bouger maladroitement dans tous les sens, dans le non sens le plus total. Si cela n’est pas très gênant avec les PNJ puisqu’on ne le voit pas souvent, le problème est tout autre avec les animaux. Inutiles de vous dire que très vite ils s’avèrent inefficaces, inintéressants et que l’on est parfois blasé de voir qu’ils n’ont rien dans la cervelle et donc n’augmenteront jamais de niveau ou très rarement. Au final qu’il soit là ou pas change très peu dans les phases de combat et c’est là que c’est regrettable. Non pas qu’il aurait été nécessaire qu’il soit indispensable mais utile aurait suffit. En ce qui concerne les ennemis, l’IA reste incertaine et diffère selon les monstres.

Le système de combat.

Pour ce qui est du système de jeu en lui, on a le droit à du temps réel. Cependant, ici, le héros ne sort ces armes que lorsqu’il voit un ennemi et qu’il engage le combat. Fondamentalement, vous avez un bouton pour attaquer et un autre qui vous sert à utiliser des techniques ; parmi elle on trouve, le saut en arrière (pour esquiver), la défense, la course (pour foncer sur l’ennemi). Cette liste n’est pas exhaustive et s’allongera au fur et à mesure de votre progression dans le jeu. Les bouton L et R vous permettent de lancer des magies grâce à des instruments. En effet vous pourrez acheter à l’aide des Lucres (la monnaie locale) des instruments fait à partir de matériau différent dans lesquels la magie est imprégnée. Mais ce n’est pas tout, car plus tard dans l’aventure, vous ferez la connaissance de Watts, l’inventeur fou. En lui ramenant des matériaux spécifiques, vous pourrez forger vos propre instruments. Une bonne idée qui ajoute un plus au jeu.


Un univers graphique digne de la série.

Même si cet épisode est annexe, la patte graphique reste la même ce qui ne me déplait pas. Les couleurs sont chatoyantes et nombreuses. L’univers peint est riche et agréable à explorer. Nous avons affaire ici à une très jolie 2D, l’une des plus jolie sur Playstation. Certains tableaux ressemblent à leur homonyme tant ils sont beaux. La réalisation dans l’ensemble est sans faille et digne de la série. Les personnages sont très classes et chacun a une personnalité différente. Pour les connaisseurs c’est une joie de retrouver les personnages ou lieux déjà rencontrer.


Bande sonore

Inutile d’y aller par quatre chemins, l’OST (Original Soundtrack) de Legend of Mana reste dans les même tons que les opus précédents. Elle est extrêmement varié et colle parfaitement au jeu. C’est le genre de bande sonore que vous pouvez écouter même sans jouer au jeu. Elle fait également partie des mes OST préféré mais cela n’est qu’une question de goût ; ceux qui ont aimé celle des opus précédents devrait être conquis

Verdict :

Un RPG de bonne facture qui m’a personnellement convaincu. De prime abord l’aspect « scénario uniquement par des mini quêtes » peut sembler rébarbatif, voir inapproprié là où tout le monde s’attend à une histoire construite de manière plus formelle et classique. C’est tout de même un des meilleurs jeux de la Playstation qui n’est malheureusement pas sorti en europe. Il commence à être difficile à trouver en import, mais ce n’est pas non plus impossible. Un jeu à posséder pour tous les amateurs de RPG temps réel.

Histoire : 17/20

Graphismes : 18/20

Bande Son : 17/20

Gameplay : 14/20

Durée de vie : 16/20

Général : 17/20


Article publié le 04/08/2008 Jeu testé par Goomba_84