lien vers facebook lien vers twitter lien vers youtube lien vers dailymotion lien vers le forum d'Oldies Rising lien vers mail
Recherche Avancée

Largo Winch - Commando Sar

Section Test.


Sortie JAP non communiquée
________________________
Largo Winch .//Commando Sar
01/02/2002
Edité par Ubisoft
________________________
Largo Winch .//Commando Sar
06/09/2002
Edité par Ubisoft
________________________
Console: Sony Playstation
Genre:Infiltration
Développeur: Rebellion
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Sony Playstation

Photo de la boite de Largo Winch - Commando Sar
Largo Winch - Commando Sar, capture d'écran Largo Winch - Commando Sar, capture d'écran Largo Winch - Commando Sar, capture d'écran
Alors aujourd’hui, je vais vous poser une question : que donne l’adaptation vidéo-ludique de vos films, bandes dessinées, dessins animés préférés le plus souvent ? Des mauvais jeux ? Médiocres ? Non, il faut aller plus loin encore…Voilà, en effet, des jeux catastrophiques ! Bon, Largo Winch, tout le monde connaît le héros de la bande dessinée créée par le grand Van Hamme ? C’est bien, le jeu vidéo lui est moins bien. Pas catastrophique non plus (quoique), le titre de … reprend « habilement » les apports majeurs dans le registre infiltration des tenants du genre sur la 32-bit de Sony. Comprenez notamment Metal Gear Solid. Mais rien à craindre pour ces titres, Largo Winch Commando SAR n’est pas un concurrent de poids, loin de là.

Le scénario du jeu en trois phrases

Alors que le cher milliardaire inaugure une usine chimique au Venezuela, il se fait kidnapper par un diabolique groupe terroriste. Heureusement, Largo est plein de ressources (il a fini sept fois le premier MGS) et arrivera donc à contrer la menace terroriste. Après une cinématique toute moche, le jeu commence « enfin ».

Un gameplay lourdingue (7/20)

Comme je l’ai dit précédemment, Largo Winch pompe allègrement les grands titres d’infiltration de l’époque, c’est-à-dire notamment Metal Gear Solid et Syphon Filter. Alors tout y est : on se faufile derrière les soldats ennemis, on évite les caméras, on récupère des mots de passe et des dossiers secrets. Bien sûr, rester hors de vue des ennemis est primordial. Mais se faire repérer donnera l’occasion d’une confrontation. Malheureusement, les combats sont d’une nullité et d’un ridicule…Entre la mollesse, l’animation ratée, les bruitages de séries télévisées des années 60, aucune stratégie, des combos se résumant à marteler les deux seules touches d’attaque (un coup de poing ou de pied tous deux loin d’être souples)…Bref, les combats ne sont pas l’atout majeur du jeu qui n’en a pas de toute façon.

Question infiltration, on arrive vite à des niveaux où se faire repérer conduit à l’échec de la mission. Et là, un mélange de rage, de solitude et de lassitude profonde m’envahit. Entre le radar à la ramasse, les caméras que l’on voit à peine, les ennemis au comportement imprévisible, Largo qui se déplace comme un personnage de survival-horror des années 90, faisant de ces missions une torture pour l’esprit. Malgré de grands efforts, on ne peut que pester toutes les fois où l’on perd bêtement à cause des raisons précédemment citées. Heureusement, les checkpoints sont assez nombreux (les développeurs ont sans doute joué à leur jeu avant de leur sortir).

Bref, je pense honnêtement que Largo Winch aurait pu au moins être un honnête jeu d’infiltration comme l’a été un Mission Impossible sur N64. Au lieu de ça, des défauts majeurs plombent le jeu et empêchent que l’on prenne une seule seconde de plaisir à la progression de cette infâme chose que l’on appelle pourtant plaisir interactif… Quoi ? Le gameplay est raté ? Bon d’accord, mais question graphismes j’ai joué à FFIX et Resident Evil 3 et je peux dire que cette chère Playstation assure en ce début des années 2000…Mais je n’avais pas encore joué à Largo Winch Commando Sar.

Des graphismes à base de Lego et une animation de Lego (5/20)

Largo Winch, c’est peu de polygones et plein de couleurs, un peu comme des Lego quoi… Alors, avec un Largo Winch comptant à peu près 5 polygones et demi, je vous laisse imaginer la tronche des autres protagonistes du jeu, notamment les ennemis. Blague à part, la modélisation des personnages est immonde. Quant aux décors tout carrés, le clipping qui ne nous permet pas de voir à plus de 2 mètres, l’aliasing, les couleurs exacerbées, je les abhorre, ils me donnent envie de vomir.

Vu le titre, vous vous attendez à ce que je parle de l’animation. Et bien elle est très comique. La constante impression que Largo marche avec une forêt de séquoias là où vous pensez tous m’empêche de me convaincre que l’animation est de qualité. Les ennemis marchent comme des robots et sinon rien ne bouge. Franchement, on revient presque 3 ans en arrière à Soul Reaver pour voir un Raziel déambulant de façon si naturelle, la comparaison est difficile… Bref Largo Winch nous montre une réalisation graphique très pauvre, une honte pour la console de Sony.

Bande-son ? Ambiance ? (3/20)

Une musique presque inexistante, des ennemis aux réactions stupides (tiens, on se croirait dans MGS mais en beaucoup moins drôle) et des dialogues radio avec les amis de Largo peu remarquables, c’est toute l’ambiance de Largo Winch Commando SAR, c’est fadasse comme il le faut. Bref, rien flamboyant du côté du son non plus…

Durée de vie : … (-/20)

Il est difficile de noter la durée de vie de tels jeux que nous, testeurs, finissons pour rendre un test honnête mais vous, consommateurs avisés, irez-vous jusqu’au bout de ce calvaire vidéo-ludique ? Surtout qu’il ne faut guère plus d’un quart d’heure pour se rendre compte du désastre. Bon, les plus courageux pourront compter sur une huitaine d’heures en comptant tous les « game over », c’est déjà trop.

Conclusion (5/20)

Une conclusion est elle vraiment nécessaire ? Largo Winch Commando Sar est l’exemple type de l’adaptation d’une licence à succès, un jeu développé en 6 mois maximum, un titre injouable et laid, inintéressant au possible. Même les fans fuiront, ce n’est pas Largo Winch ! Le milliardaire est bien trop classe pour marcher comme ça ! Amateurs (comme moi) de bouses vidéo-ludiques, foncez dessus, les autres (plus sains d’esprit) fuyez ! Vous voilà tous prévenus !


Article publié le 04/04/2009 Jeu testé par Dinuss