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Grand Theft Auto 2

Section Test.


Sortie JAP non communiquée
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Grand Theft Auto 2
25/10/1999
Edité par Rockstar Games
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Grand Theft Auto 2
22/10/1999
Edité par Rockstar Games
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Console: Sony Playstation
Genre:Action
Développeur: DMA Design
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Nintendo Game Boy- Sega Dreamcast-

Photo de la boite de Grand Theft Auto 2
Grand Theft Auto 2, capture d'écran Grand Theft Auto 2, capture d'écran Grand Theft Auto 2, capture d'écran
Après un Grand Theft Auto qui fit scandale et surtout de l'argent, DMA Design, aidé de son complice Rockstar North, donne naissance à GTA 2. Mais d'abord, qu'était GTA ? Un jeu outrageusement violent baignant dans une complaisance malsaine vis-à-vis du crime, du trafic de drogue, de la prostitution, du racket, bref, GTA c'est Satan en personne. Du moins, c'est ce que pensent les associations bien-pensantes qui ont littéralement vomi sur le jeu.

Scénario (-)

Difficile de parler de scénario dans GTA 2 car il n'y en a pas vraiment. Le jeu narre tout simplement les tribulations d'un "petit" truand dans une grande ville américaine. Je vais donc plutôt vous parler de la ville dans laquelle prend place le soft. Si dans GTA premier du nom trois cités étaient disponibles (Liberty City, Vice City et San Andreas pour ne pas les nommer), GTA 2 n'en propose qu'une. Seulement, elle est divisée en trois grands districts : le centre-ville, la banlieue résidentielle et la zone industrielle.

La ville n'a pas de nom. La seule information disponible à ce sujet se trouve sur le site : "Anywhere, USA". Autre caractéristique : le jeu se situe dans un avenir proche. On est donc gratifié d'une ambiance hors du commun, à mille lieues de la noirceur contemporaine et désabusée de Grand Theft Auto. Dans le centre-ville, les trottoirs et les bâtiments sont en couleurs vives, dans la zone résidentielle, tout n'est qu'un labyrinthe de parkings, d'immeubles et de centre commerciaux. Enfin, le quartier industriel est étouffé par la poussière, les fumées et des rivières de produits toxiques vert fluo parcourent le sol.

Gameplay (16/20)

Le gameplay n'a pas vraiment changé depuis GTA. Le jeu est en fait découpé en trois niveaux (un par district). Pour finir un niveau, il faut réunir une certaine somme – conséquente – d'argent. Et l'on obtient de l'argent de multiples façons : en faisant chauffeur de taxi, en tuant des gens, en volant des voitures et en les détruisant aux broyeurs ou en faisant exploser des véhicules. Mais l'activité la plus lucrative reste toujours d'accomplir les missions. Pour cela, il suffit de se rendre dans un quartier contrôlé par un gang et de se présenter à une cabine téléphonique. Le chef du clan explique sommairement les objectifs et c'est parti.

L'air de rien, je viens d'introduire une notion assez importante dans GTA 2 : les gangs. Si dans GTA ils étaient déjà présents, dans GTA 2 ils jouent un plus grand rôle. Chaque quartier est contrôlé par trois gangs. D'abord, la surpuissante corporation Zaibatsu est présente dans chacun des districts. Le reste du centre-ville est partagé entre les Loonies, des junkies décérébrés et les Yakuzas. La banlieue résidentielle est quant à elle aux mains des Rednecks (des gros beaufs) et des Scientists du complexe SRS, qui pratiquent d'étranges expériences génétiques, le clonage entre autres). Enfin, la zone résidentielle est contrôlée par la Mafia russe et le Hare Krishna, une secte d'illuminés. Chaque clan propose des missions (réparties en trois niveaux de difficulté). Lorsqu'on accomplit une mission pour le compte d'un gang, on grimpe dans son estime. Mais cela n'est pas sans conséquence : plaire à un clan, cela déplaît à un autre clan. En bref, les relations entre le joueur et les gangs sont mouvementées. Mais quel intérêt y a-t-il à être l'allié d'un clan ? D'abord, il faut être suffisamment apprécié par l'un d'eux pour pouvoir accéder à leurs missions (et donc à l'argent). Ensuite, lorsqu'un clan déteste le joueur, il n'hésitera pas à l'éliminer. Se promener dans un quartier contrôlé par une organisation qui vous hait tient donc du suicide. Ces relations sont représentées en permanence à l'écran au moyen de trois petites barres. Pour regagner l'estime d'un clan, il suffit d'exécuter quelques-uns de leurs contrats ou de tuer plusieurs membres d'un gang adverse (pas n'importe lequel cependant).

Pour en revenir au gameplay à proprement parler, sachez que le jeu se joue toujours en vue aérienne. Tout est donc vu de haut. Cela n'entache pas trop la maniabilité, même si la vue adoptée par la suite dans GTA III est bien plus pratique. Il est toujours possible de voler n'importe quelle voiture qui passe (plus de motos par contre).

Les missions, quant à elles, sont assez variées et difficiles. Il faudra conduire des gangsters, assassiner des gêneurs, nettoyer des endroits, poursuivre des fuyards, échapper à la police. Le tout est plaisant et on ne s'ennuie pas trop.

L'indice de criminalité est toujours de la partie, et plus on accomplira des actions à caractère… illicite, disons, plus la police nous recherchera activement. Au final c'est carrément l'armée qui débarquera, tanks et hummers à l'appui.

Réalisation (15/20)

Le jeu n'est pas à la pointe de la technologie de l'époque, mais cela reste joli. C'est surtout esthétiquement que le jeu se démarque avec une ambiance très caractéristique. Les voitures, bien qu'en 2D, sont très sympathiques. Les décors sont relativement variés même si cela reste assez banal dans les deux premiers niveaux.

Les effets de particules sont particulièrement réussis : feu, eau et fumée, c'est très joli.

On regrettera seulement les personnages très pixellisés, même si cela ne se voit que lorsqu'ils se rapprochent suffisamment de la caméra, chose uniquement possible lorsqu'ils reçoivent une roquette en pleine tronche. D'autres (tout petits) détails sont également légèrement dommageables : les armes sont toutes uniformément vertes, ça fait un peu soldats en plastique.

Bande-son (18/20)

La bande-son est phénoménale ! Déjà, le thème du menu et celui des crédits sont excellents, mais en plus les musiques du jeu sont formidables ! Dès qu'on rentre dans une voiture, on capte la radio (on peut même changer de station). Ne cherchez pas de standard connu, mais la qualité est tout de même au rendez-vous. Au final, on a une bande-son éclectique et électrique oscillant entre pop, rock, metal et techno.

Les quelques voix sont amusantes et les bruitages réussis, même si celui de la mitraillette est étrange.

Durée de vie (16/20)

Le jeu s'étale sur trois niveaux contre beaucoup plus dans GTA. Mais ils sont beaucoup plus longs, ce qui pose la question du système de sauvegarde. Eh bien, sauvegarder n'est pas une mince affaire ! D'abord il faut réunir 50 000 $ et revenir au point de départ. C'est plus facile à dire qu'à faire car il n'y a aucune carte dans le jeu pour se repérer ! Mais bon on y arrive tout de même en persévérant (il existe également une astuce assez imprécise pour retrouver l'endroit).

GTA 2 est relativement long et les missions demanderont de s'y prendre à plusieurs fois avant de les réussir. Il faudra également récupérer tous les jetons disséminés dans les niveaux, accomplir toutes les missions et terminer toutes les "frénésies meurtrières" pour réellement finir le jeu. Enfin, il est possible de débloquer quelques niveaux bonus, du genre une course où on peut écraser plein de piétons, ou devoir détruire un maximum de véhicules donnés en un minimum de temps. Il est possible de les rejouer à volonté. Amusant mais pas transcendant.

Il est également possible de rejouer un des trois niveaux si on l'a débloqué, sans faire les précédents. C'est tant mieux car l'ultime zone est la plus intéressante.

Conclusion (16/20)

Au final GTA2 est un jeu très agréable (même si parfois crispant), le digne successeur de GTA, aussi bien en termes de qualité que d'immoralité. Les missions sont funs et variées et l'ambiance excellente. Que demander de plus ? Préférez tout de même la version PC à celle sur PSX, plus belle et disposant de l'option pour jouer la nuit (ce qui renforce l'ambiance et souligne les effets de lumière et de particules).


Article publié le 05/08/2008 Jeu testé par Tony_Montana