Duke Nukem - Total Meltdown
Section Test.
Duke Nukem : Total Meltdown
28/01/1999
Edité par King Records
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Duke Nukem : Total Meltdown
30/09/1997
Edité par GT Interactive
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Duke Nukem
??/12/1997
Edité par GT Interactive
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Console: Sony Playstation
Genre:FPS
Développeur: 3D Realms
Joueurs: 1 Ã 2
Existe aussi sur: PC- Sega Megadrive- Sega Saturn- Tiger Electronics Game.com- X-Box Live-
28/01/1999
Edité par King Records
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Duke Nukem : Total Meltdown
30/09/1997
Edité par GT Interactive
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Duke Nukem
??/12/1997
Edité par GT Interactive
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Console: Sony Playstation
Genre:FPS
Développeur: 3D Realms
Joueurs: 1 Ã 2
Existe aussi sur: PC- Sega Megadrive- Sega Saturn- Tiger Electronics Game.com- X-Box Live-
Un scénario digne du box-office !
Ce troisième épisode de la saga prend place juste après les deux premiers. L’ami Duke pense être parvenu avec succès à éradiquer tous les aliens représentant une menace, et se dirige vers sa bonne vieille ville de Los Angeles aux commandes d’un vaisseau volé. S’attendant à un accueil triomphal, il va tomber de haut (au sens propre comme au figuré) lorsque des tirs vont dégommer son appareil. Evacuant ce dernier de justesse, le tendre Duke atterrit sur le toit d’un gratte-ciel. Le cauchemar ne fait cependant que commencer. Notre héros va vite s’apercevoir que la ville a été envahie et que toutes les femmes ont été enlevées pour être enfermées dans des cocons verdâtres et visqueux. C’en est trop pour un gentleman tel que Duke, qui décide de prendre les armes afin de libérer la Terre de ces aliens belliqueux, et ainsi sauver toutes les femmes de la planète dont il est le dernier espoir. Car comme l’ami Duke le dit fort à propos : « Personne peut piquer nos gronzesses et continuer à vivre ! ».
Le petit monde déjanté de Duke
Vous l’aurez compris, le terme « gentleman » utilisé plus haut recèle un fort caractère ironique. Soyons clair : Duke est un bourrin crado, vulgaire, macho et passablement brutal. Savant mélange entre Terminator (pour les muscles), Van Damme (pour les manières) et Guile (pour la coupe de cheveux), notre héros ne se sentira heureux et comblé qu’une arme à la main ! Vous aurez en outre droit à des répliques d’une finesse digne de figurer dans les anales, énoncées dans une voix française correspondant parfaitement au personnage. Dès les premières secondes de jeu, le ton sera donné avec un Duke visiblement outré nous gratifiant d’un « Ces enfoirés d’aliens vont payer cher pour avoir mitraillé ma caisse ». Tout au long du jeu, vous pourrez profiter de ces répliques qui contribuent grandement à construire le caractère du personnage dans l’esprit du joueur. Et c’est bien cette personnalité du personnage qui fait de Duke Nukem Total Meltdown un jeu extrêmement attrayant. Ce dernier est en effet un concentré de clichés tous plus invraisemblables les uns que les autres, contribuant à créer un univers immoral et diablement gore digne des meilleurs films de série Z. Imaginez vous une ville où la population se compose exclusivement de Stripteaseuses (auxquelles vous pouvez d’ailleurs glisser quelques billets pour les faire danser) ou de prostituées, dont les cinémas projettent uniquement des films pornographiques et vous aurez un bon aperçu du monde dans lequel vous allez devoir progresser.
Dans DNTM, tout est sale, délabré, vicié. Vous serez donc amené à visiter des endroits tous plus glauques les uns que les autres pour une variété d’environnements tout à fait remarquable. Chacun d’entre eux fourmille de détails en tous genres, comme des affiches placardées à tous les coins de rue. On est très loin du vide sidéral des décors dans Enter The Matrix par exemple, ce dernier étant pourtant sorti six ans plus tard sur la génération suivante de consoles. Le soft recèle en outre une foule de références aux films ayant pour thème les invasions extraterrestres, genre largement représenté dans les salles obscures dans les années 80. Les musiques, remixées pour l’occasion, sont elles aussi parfaitement dans le ton de cette thématique et apportent de fait un réel plus à l’ambiance générale du soft. On appréciera également l’interaction avec les décors qui a été ici poussée à son paroxysme. Qu’elles soient utiles (tirer sur des bidons explosifs pour libérer le passage) ou non (allumer/éteindre la lumière), ces actions réalisables aux quatre coins du jeu auront pour effet de parfaitement intégrer le protagoniste dans son environnement…
La Playstation techniquement inférieure au PC
D’un point de vue purement technique, cette version Playstation se situe en deçà de la mouture PC. Cependant, le résultat visuel reste plus que convenable avec une modélisation efficace des personnages basée sur des sprites en deux dimensions, et des effets visuels (explosions, reflets dans les glaces, effets de lumière…) des plus réussis. Dommage que le tout soit parfois sujet à des ralentissements qui pourront rendre l’action confuse lorsque de nombreux ennemis s’accumuleront à l’écran (ce qui ne manquera pas d’arriver). Malgré cela, le tout reste globalement agréable à l’œil et inflige un sévère coup de vieux à Doom, notamment avec ses décors dynamiques beaucoup plus aboutis en termes d’animations. A titre d’exemple, vous serez amené au début du jeu à explorer un bâtiment visiblement en proie à de violentes explosions, et aurez donc droit à de réguliers tremblements et chutes de gravats sur votre auguste personne. Globalement, le level-design a fait l’objet d’un grand soin de la part des développeurs qui se sont fait un devoir de concevoir des lieux basés sur une architecture d’une complexité sans égal à l’époque, offrant une progression non-linéaire puisque sujette à des choix de la part du joueur. Duke Nukem 3D sur PC était lors de sa sortie une véritable révolution dans le monde très fermé de la troisième dimension, et cette version Playstation a su garder ce caractère innovant malgré ses faiblesses techniques par rapport à la version d’origine…
Ze veux mon clavier et ma souris!!!
Malheureusement, la maniabilité au pad s’avèrera quant à elle nettement moins jouissive que l’utilisation du couple clavier/souris. Pourtant, les développeurs ont tout mis en œuvre pour offrir un maniement ergonomique et efficace, basé sur une utilisation simultanée des deux sticks analogiques. Ainsi, le stick gauche servira à se déplacer tandis que le droit sera dévolu au straff sans lequel il sera quasi-impossible de survivre. L’affectation des touches est quant à elle assez inspirée, avec la présence de toutes les actions indispensables dans un FPS. Vous pourrez ainsi sauter, vous accroupir, faire volte-face rapidement pour dégommer un adversaire s’approchant sournoisement par derrière, et bien entendu tirer. Afin de faciliter le changement d’arme, Duke s’est vu affubler d’une commande affectueusement nommée « File Moi une Arme ». Le principe est simple : lorsque vous trimballez une arme lourde comme un bazooka, vous pouvez à tout moment presser L1 et L2 simultanément afin de changer d’équipement au profit de l’arme à courte portée la plus efficace en votre possession. Si sur le papier cette spécificité du gameplay pourra paraitre fort peu utile, il en sera tout autrement au cours de votre partie. En effet, il n’y a rien de pire dans Duke Nukem que de devoir aller dans l’inventaire afin de changer d’arme alors qu’une meute d’adversaires s’acharne sur vous.
Chose amusante : dans le cas où toutes vos armes seraient vides, vous pourrez continuer à vous battre à coups de pieds. Au-delà de la flagrante inefficacité de cette méthode, on retiendra le fun qui y est associé puisque le malabar à cours de munitions qui distribue désespérément des mandales en espérant s’en sortir en vie représente un cliché présent dans la quasi-totalité des films d’action des années 80-90. Vous l’aurez compris, tout a été mis en œuvre pour retranscrire au mieux les sensations éprouvées sur la version PC. Malheureusement, l’ergonomie est ici très loin d’être à la hauteur de cette dernière (notamment au niveau de la visée) et les fans de la série lui préféreront donc la mouture originelle…
Un contenu largement à la hauteur
Pourtant, cette adaptation sur Playstation s’est vue dotée d’atouts intéressants en termes de contenu. Petit point tout d’abord sur les possibilités offertes par la version PC. Cette dernière était, comme la plupart des jeux du genre à l’époque, découpée en trois épisodes. Les possesseurs de la mouture PS1 auront droit à un quatrième épisode inédit comportant six niveaux supplémentaires offrant un challenge beaucoup plus corsé, pour notre plus grand plaisir. C’est ainsi un total de trente quatre stages que vous devrez terminer pour venir à bout du mode solo, qui offrira trois niveaux de difficulté afin de s’adapter au mieux aux performances du joueur.
Une fois ce défouloir terminé, il sera possible de s’essayer à un mode multijoueurs assez peu commun sur consoles de salon. En effet, là où la plupart des FPS consoles (Goldeneye en tête) propose un jeu en écran splitté, DNTM offre la possibilité de se livrer à des duels sans merci en reliant deux PS1 via un câble série. Si l’on fait abstraction du matériel nécessaire (deux téléviseurs et surtout deux consoles, valant 2990 francs pièce à l’époque de la sortie du jeu), l’idée est louable et permettra de palier aux limitations techniques inhérentes à un écran splitté. Au final, cette version Playstation offre donc un contenu bien plus intéressant et attractif que sa comparse sortie sur PC, et permettra aux fans du genre de s’occuper pendant un bon bout de temps !
Conclusion
Que les philosophes en herbe et autres amoureux de Lea passion dromadaire passent leur chemin : Duke Nukem est un pur FPS bourrin et violent, bourré d’allusions à prendre au trente-sixième degré. Et c’est bien cet univers et ce personnage si spécial qui font du soft une référence en la matière, qui reste aujourd’hui encore dans les esprits de nombreux joueurs. Au-delà de ça, Duke Nukem représentait à l’époque une grosse évolution dans le monde du FPS avec une réalisation technique largement supérieure à tout ce que l’on avait pu voir jusque là . Cette version Playstation, bien qu’inférieure à la mouture PC sous bien des aspects, n’en est pas moins une valeur sure de la console et représentera un excellent défouloir pour tous les schwarzy en herbe.
Réalisation : 14/20
Gameplay : 14/20
Bande son : 19/20
Durée de vie : 16/20
Scénario : -
VERDICT : 16/20
Article publié le 18/09/2009
Jeu testé par Manuwaza