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Driver 2 - Back on the Streets

Section Test.


Sortie JAP non communiquée
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Driver 2 : The Wheelman is Back
13/11/2000
Edité par Infogrames
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Driver 2 : Back on the Streets
17/11/2000
Edité par Infogrames
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Console: Sony Playstation
Genre:Course
Développeur: Infogrames
Joueurs: 1 à 2
Existe aussi sur: Nintendo Game Boy Advance-

Photo de la boite de Driver 2 - Back on the Streets
Driver 2 - Back on the Streets, capture d'écran Driver 2 - Back on the Streets, capture d'écran Driver 2 - Back on the Streets, capture d'écran
Ah Driver, cette série est sûrement la pionnière de cette catégorie de jeux appelée « GTA-like » qui, comme son nom l’indique, reprend le principe de la série des GTA dans laquelle une énorme liberté d’action est offerte au joueur. Driver premier du nom a su jouir d’un énorme succès à sa sortie, de par son gameplay et ses nombreuses possibilités d’actions. Ce succès a permis à son petit frère, à savoir Driver 2 (sous-titré « The Weelman is Back » pour la version originale et « Back on the Streets » dans nos contrées) de rencontrer un certain succès. Voyons pourquoi.

C’est l’histoire d’un mec…

Afin d’expliquer l’histoire de Driver 2, il me faut au préalable remonter aux origines de la série, c’est-à-dire Driver 1. Dans ce jeu vous incarniez Tanner, un flic infiltré au sein de la mafia et qui a la réputation d’être un as du volant. Afin de mettre sous les verrous les chefs de l’organisation, il devait d’abord gagner leur confiance en exécutant diverses missions au volant de sa voiture.

Ainsi Driver 2 vous remet une fois de plus dans la peau de Tanner qui, à l’aide de Tobias Jones (un autre policier), devra une nouvelle fois déjouer les plans de la mafia tout en opérant sous couverture. La seule différence est qu’il aura à la fois à faire à la mafia nord-américaine et à la mafia brésilienne dirigée depuis Rio, celle-ci voulant faire tomber l’un des chefs du crime organisé américain en rentrant donc dans une vraie guerre de gang. Au milieu de cette furie vous vous sentez obligé de continuer vos missions de « Driver » pour la mafia ainsi que pour la police afin de pouvoir stopper ces deux grandes puissances.

Combien de temps pour aller d’ici à là-bas ?

Le menu principal de Driver 2 se compose de plusieurs modes tous différents les uns des autres vous proposant tout d’abord « En mission » qui est le mode principal puisque c’est celui qui exploite le scénario du jeu. Il comporte énormément de missions s’enchaînant les unes à la suite des autres, telles que pourchasser des criminels et des témoins, voler des voitures, rechercher des indices, piéger des gangsters, etc… « Faire une virée » permet de se balader librement en ville afin de s’exercer à la conduite ou tout simplement au maniement des touches. « Jeux de conduite » vous mettra aux prises avec des défis comme la « Course poursuite », la « Fuite rapide », « Course effrénée », « Points de passage », « Survivant » ou le traditionnel « Course contre la montre ».

Bien entendu, Back on the Streets possède un mode Multijoueur où d’autres défis sont accessibles tels que « Flics & voleurs » (un flic doit démolir le véhicule du voleur qui lui doit rester en un seul morceau), « Course au drapeau » (chercher un drapeau et le ramener à son point de départ avant l’autre), « Faire une virée » ou encore « Course des points de passage » (rejoindre les points de passage le plus vite possible jusqu’à l’arrivée).

Vous l’aurez compris, Driver 2 a bien été fait pour vous faire passer de longues nuits blanches à tenter de terminer ses missions d’une difficulté parfois… déconcertante, ainsi que pour vous procurer du fun lors de parties entre amis.

C’est laquelle la pédale de frein ?

Tout d’abord commençons par les commandes de base, à savoir diriger la voiture à l’aide du joystick, accélérer, freiner, marche arrière, frein à main, burnout, braquer et utiliser le klaxon. Rien de bien spécial donc, mais ce gameplay a entièrement été travaillé pour rendre la conduite aussi fluide que possible (au détriment d’autres aspects du jeu malheureusement). Ainsi rouler au volant de votre bolide à travers la ville sera un pur bonheur.

Pour ce qui est de l’évolution en dehors de votre véhicule (chose qui arrive rarement), c’est une autre histoire… C’est là que l’on remarque que le gameplay a essentiellement été pensé pour la conduite et non pour la marche. J’explique. Le personnage répond très mal aux commandes de la manette et ne peut faire que quatre choses : Courir, marcher à reculons (de manière très lente), rentrer dans un véhicule (ou le voler) et éventuellement réaliser quelques actions contextuelles à l’aide de la touche « triangle ». C’est relativement peu, surtout pour un jeu qui se veut riche en action.

Je vais vous parler d’un menu assez original et accessible à n’importe quel moment, le « Mode replay » et son menu « Réaliser un film ». Comme son nom l’indique, il vous servira à réaliser un véritable film de course-poursuite à l’aide des replays de vos parties enregistrés au préalable. Ce menu est composé d’une multitude d’outils vous permettant de changer la position de la caméra ainsi que son itinéraire. En bref, ce mode constitue plus un bonus rallongeant la durée de vie du soft qu’autre chose. Néanmoins celui-ci est assez intéressant et vous permettra de vous prendre pour un apprenti Luc Besson.

Je me suis fait flasher ou quoi ?

Driver 2 vous fera traverser quatre grandes villes tout en vous faisant voyager pour une fois en dehors des Etats-Unis. Ces villes sont, Chicago (USA), La Havane (Cuba), Las Vegas (USA) et Rio De Janeiro (Brésil). Tous ces lieux sont variés et empêchent le joueur de s’ennuyer d’une ville au bout de plusieurs missions exécutées. Les bâtiments sont détaillés et tous différents, tout en apparaissant sur une toile de fond représentant un ciel et quelques buildings. Ils sont même accompagnés de plusieurs détails comme des plots ou des cartons que l’on peut renverser.

Les avatars des personnages sont quant à eux très laids, les piétons sont juste des cubes marchant et sautant partout pour ne pas tomber sous les roues de vos voitures qui sont, au passage, très bien réalisées et rendent la conduite encore plus plaisante.

Pour ce qui est de l’interface du jeu celle-ci est composée du radar et de deux barres, une de dégâts et une d’effractions. La première se remplit au fur et à mesure des collisions que le véhicule rencontrera jusqu’à ce que celui-ci soit détruit et mette fin à votre partie. A noter bien sûr que l’état de la voiture se dégrade à chaque impact, se soldant par des phares brisés, une carrosserie cabossée, etc… La deuxième barre représente en quelque sorte votre indice de recherche. Plus elle est remplie, plus la police vous recherche et est violente avec vous. Car vous avez beau être un flic infiltré, vous devez quand même protéger votre couverture et donc, avoir quelques altercations avec la police. Celle-ci ne lésine d’ailleurs pas sur les moyens puisqu’elle fera tout pour mettre votre véhicule hors service.

Les cinématiques sont de bonne facture et sont agréables à regarder, on se croirait vraiment dans un film américain des années 70/80.

Le jeu souffre malheureusement de nombreux bugs d’affichage ainsi que de problèmes de clipping et de ralentissements qui viennent ternir le reste de la réalisation qui avait pour l’instant su donner un rendu très satisfaisant.

L’époque du baladeur cassette.

Les musiques de ce titre sont au nombre de 20 (environ) et changent radicalement selon la ville visitée ou encore la situation. En effet, la bande son a vraiment réussi à s’approprier l’ambiance 70/80 du jeu à l’aide de titres rock, jazz, blues, funk ou autres que l’on pouvait entendre à cette époque. Et croyez-moi, on ne s’en lasse pas !

Quant aux doublages français, eh bien que dire… Ce sont des doublages français ! Ils ne sont pas du tout convaincants et certaines voix ne collent en rien aux personnages auxquels elles sont associées.

Conclusion

Driver 2 : Back on the Streets s’annonçait comme la digne suite de Driver. Malheureusement les nombreux bugs liés à l’affichage ternissent un contenu et une jouabilité à la hauteur de son prédécesseur. C’est dommage mais tout est là pour garder Driver 2 au rang de bon jeu : excellente jouabilité, scénario efficace, bonne réalisation des décors et des cinématiques, bande son travaillée ainsi qu’un très bon gameplay.

Scénario : 14/20
Durée de vie : 17/20
Gameplay : 19/20
Réalisation : 13/20
Bande son : 17/20

VERDICT : 16/20


Article publié le 10/09/2009 Jeu testé par Pantsman