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Dino Crisis

Section Test.


Dino Crisis
01/07/1999
Edité par Capcom
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Dino Crisis
31/08/1999
Edité par Capcom
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Dino Crisis
01/10/1999
Edité par Capcom
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Console: Sony Playstation
Genre:Survival Horror
Développeur: Capcom
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: PC- Sega Dreamcast-
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Dino Crisis
Dino Crisis, capture d'écran Dino Crisis, capture d'écran Dino Crisis, capture d'écran
Décidément, Capcom aime les surprises. Après avoir entrecoupé sa série des Street Fighter par la sortie de Rival Schools, l’éditeur récidive avec son autre série phare, à savoir les Resident Evil, en sortant un autre Survival Horror répondant au doux nom de Dino Crisis. Ici, ne comptez pas rencontrer des zombies puisque vos « deux de tension » préférés laissent leur place à des dinosaures. Au programme, énigmes et action bien dosée.

Scénario (17/20)

Tout commence par la réception d’un message de la part d’un agent infiltré dans un complexe de recherche ultra-secret. Un savant, présumé mort depuis trois ans, y serait à la tête d’un projet des plus inquiétants. Le gouvernement décide alors d’envoyer une unité d’élite sur l’île tropicale abritant le centre scientifique dans le but d’évacuer le Docteur Kirk (le savant en question) afin de mettre au clair la nature de ses expériences. Seulement, lorsque l’équipe de choc arrive sur les lieux après un parachutage mouvementé (non sans avoir, évidemment, perdu le membre portant la radio), elle ne trouve qu’une multitude de cadavres déchiquetés et ne peut que constater la disparition du Docteur Kirk. Vous incarnez Regina, l’un des membres du groupe d’intervention (qui n’est pas sans rappeler une certaine Jill Valentine) et vous allez devoir rechercher le savant responsable d’à peu près tout ce qui se passe sur l’île, découvrir ce qui a mal tourné et accessoirement quitter les lieux en vie. La trame scénaristique emprunte énormément d’éléments à Jurassic Park, notamment au niveau de la mise en scène et du background (vous l’aurez compris au nom du jeu). L’histoire vous sera, à l’instar d’un Resident Evil, dévoilée petit à petit au travers de séquences vidéo et de documents trouvés au fil de votre progression. Nous sommes donc en présence d’un scénario très accrocheur dont la fantastique mise en scène est un atout non négligeable le plaçant au même niveau que nombre de production Hollywoodiennes.

Durée de vie (16/20)

Pour vous sortir de ce mauvais piège où le gouvernement vous a propulsée en échange d’un salaire de misère, vous devrez arpenter le complexe scientifique de long en large à la recherche d’indices sur la position présumée de l’homme que vous recherchez. Pour progresser dans ce bâtiment qui aura, bien évidemment, la plupart de ses portes fermées au début du jeu, vous devrez résoudre de nombreuses énigmes plus retorses les unes que les autres. Le moins que l’on puisse dire c’est que Capcom a fait montre d’une imagination débordante dans ce domaine et nous offre ici un titre qui n’a rien à envier aux Resident Evil de ce côté là. Les dinosaures sont bien plus vifs que des zombies et vous devrez parfois avoir des réflexes fulgurants pour éviter leurs attaques. Force est de constater que l’IA des ennemis a été grandement revue à la hausse par rapport à Resident Evil puisqu’ici leurs attaques seront complètements imprévisibles et vous serez perpétuellement en panique à l’idée de ce qui pourrait vous tomber dessus derrière telle ou telle porte. Si vos adversaires de base seront déjà difficile à neutraliser, que dire du Tyrannosaure que vous n’aurez clairement pas intérêt à rencontrer tant sa vue vous fera paniquer. Vous pourrez choisir votre niveau de difficulté selon lequel le nombre d’ennemis et la difficulté des énigmes seront ajustés. Challenge intéressant donc octroyant à ce jeu une durée de vie très grande (grâce au savant dosage entre action et réflexion), surtout pour un Survival Horror (dont c’est bien souvent le principal point faible).

Réalisation (18/20)

Au niveau des graphismes, le titre ressemble encore une fois énormément à un Resident Evil. Les personnages sont modélisés de manière tout aussi fine (de même que les dinosaures qui seront un vrai plaisir à regarder) et leurs évolutions seront filmées par une caméra fixe. Là ou le titre se démarque radicalement de son cousin, c’est au niveau des décors : ils seront ici intégralement modélisés en 3D temps réel, et non pas en 3D précalculée comme dans RE. Le personnage et les différents effets tels que les flammes, pour ne citer qu’elles, s’intègrent ainsi bien mieux dans l’environnement et cela compense amplement la perte de qualité visuelle des décors. Les angles de caméra et le design des différentes pièces que vous visiterez sont spécialement pensés pour octroyer à l’atmosphère un caractère oppressant des plus importants et maintenir le joueur dans un état de stress permanent. La fluidité du titre est à toute épreuve ce qui permettra de rendre les combats extrêmement dynamiques et rythmés et ce sans le moindre ralentissement. Les mouvements des différents protagonistes (aussi bien les dinosaures que les humains) sont très réalistes et ce sera un vrai plaisir de voir cette superbe animation. A noter tout de même les séquences d’ouverture de portes un peu longue qui risquera d’en énerver certains (savante manière de masquer les temps de chargements entre les différentes pièces), même si quelque part, elles contribuent au suspense en vous cachant ce qui va vous attaquer derrière. Mention spéciale également pour la séquence de début de jeu tout simplement magnifique. Réalisation somptueuse donc pour ce titre qui, alliée à la bande son, vous immergera totalement dans l’ambiance oppressante de l’ile Ibis.

Bande son (18/20)

Parlons justement un peu de la bande son. Les thèmes musicaux, glauques et stressants à souhait, s’inscriront dans la continuité des graphismes pour créer une fabuleuse ambiance. Les musiques collent parfaitement à l’action et arriveront toujours bien à propos. Les bruitages sont des plus réalistes et le doublage est irréprochable si ce n’est que les voix n’ont pas été traduites en Français et resteront donc en Anglais. Mais il serait mesquin de chipoter sur ce petit détail tant la bande son vous immergera dans l’atmosphère si particulière de ce jeu, atmosphère digne des meilleurs Survival Horror.

Gameplay (16/20)

Côté gameplay, pas grand-chose à signaler puisqu’il s’avère encore une fois très proche de celui de Resident Evil avec toutefois quelques rajouts intéressants. Ainsi, vous dirigerez toujours votre personnage en pointant votre arme lorsque cela s’avèrera nécessaire, vous pourrez le faire tout en marchant ce qui augmentera le nombre de possibilités face à un ennemi. Au rang des mouvements, Regina pourra courir, marcher, grimper à la corde, aux échelles… Le menu, s’il a été relooké, garde tout de même grosso-modo le même principe que dans Resident Evil malgré quelques nuances. Ainsi, votre nombre maximal d’objets sera segmenté (dans RE vous ne pouviez avoir qu'un certain nombre d’objets alors qu’ici vous pourrez avoir dix munitions de fusil à pompe, trois objets de soin etc etc). Cette segmentation vous permettra d’avoir un inventaire plus équilibré et vous évitera de vous remplir les poches de munitions en faisant l’impasse sur les items de soin, d’autant plus que l’on constate la disparition du système de coffres qui vous permettaient de stocker vos objets supplémentaires à proximité des points de sauvegarde. Dommage diront certains, surplus de réalisme diront les autres. Une autre évolution se situe dans le système de sauvegarde. Oubliez vos rouleaux d’encre et vos machines à écrire, ici pour enregistrer votre progression, vous devrez emprunter certaines portes bien précises marquées d’un « S » sur le plan. A noter que vous pourrez mélanger vos objets de soin afin d'en obtenir de plus efficaces (un peu à la manière du mélange d'herbes dans RE3). Petit bémol toutefois dans la maniabilité lors des virages puisque vous aurez bien du mal à les prendre en courant sans foncer dans le mur d’en face. Second point noir, la montée des escaliers déclenche une séquence vidéo à chaque fois ce qui fait perdre un peu de dynamisme au gameplay. Mais malgré cela, la jouabilité est des plus agréable puisqu’elle reprend les bases de celle de Resident Evil ce qui ravira les fans qui ne seront nullement dépaysés.

Conclusion (18/20)

Vous prenez Resident Evil, Vous remplacez les zombies par des dinosaures et vous obtenez Dino Crisis. Le concept est simple mais diaboliquement efficace puisqu’il reprend les points forts des deux univers, à savoir des ennemis redoutables et une scénarisation sans faille. Très bon titre donc qui contribue à renouveler le genre des Survival Horror en rompant avec la tradition des éternels zombies ou autres créatures démoniaques.


Article publié le 05/08/2008 Jeu testé par Manuwaza