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Crash Bash

Section Test.


Crash Bandicoot Carnival
14/12/2000
Edité par Sony Computer Entertainment Inc
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Crash Bash
06/11/2000
Edité par Sony Computer Entertainment America
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Crash Bash
01/12/2000
Edité par Sony Computer Entertainment Europe
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Console: Sony Playstation
Genre:Mini-Jeux
Développeur: Eurocom
Joueurs: 1 à 4
Une exclusivité Sony Playstation

Photo de la boite de Crash Bash
Crash Bash, capture d'écran Crash Bash, capture d'écran Crash Bash, capture d'écran
Face à l'impressionnant succès du célèbre plombier de Nintendo (Mario, pour ne pas le nommer), Sony a voulu créer une mascotte pour représenter sa firme, et plus particulièrement sa toute nouvelle Playstation. Crash Bandicoot, une sorte de renard orange vêtu d'un short bleu, est rapidement devenu une icône de cette console de salon. Après l'avoir fait traverser des centaines de lieux, lui avoir fait sauver par trois fois la planète, et l'avoir assis sur un kart pour un délirant jeu de course, Universal Interactive explore la veine du party game (à l'instar, vous l'aurez compris, des Mario Party) et propose aux joueurs, en ce nouveau millénaire, vingt huit arènes originales, dans laquelle il jette les protagonistes des précédents opus pour qu'ils se livrent une lutte sans merci. Crash Bash est né, pour le plaisir.

Évidemment, dans tout bon jeu avec notre bandicoot comme héros, il faut un scénario qui tienne à peu près la route (et de préférence, il faut que ce soit un scénario avec un gros méchant qui veut détruire le monde, sinon, cela n'a aucun intérêt). Cette fois ci, les masques jumeaux Aku Aku (le gentil) et Uka Uka (le méchant) décident de lancer un grand concours de lutte du bien contre le mal. Se forment alors deux équipes (au départ bien mal équilibrées, les méchants étant trop nombreux … mais rassurez vous, Uka Uka vous donnera ses deux plus stupides sous fifres pour équilibrer un peu la balance!!) qui s'affronteront dans des arènes aux défis originaux, dans le but de savoir qui du Bien ou du Mal triomphera.

Du flipper géant à la course de dauphins, en passant par des batailles sur dos d'ours, vous serez amenés à jouer contre vos adversaires dans pas moins de vingt huit arènes, toutes plus loufoques les unes que les autres. Enfin, une fois que vous aurez remporté tous les défis haut la main à la sueur de vos poils, écailles ou peau jaunâtre, vous devrez vaincre N oxide, le boss final, pour prouver que vous êtes le meilleur. Les arènes manquent peut être un peu de variété : vous avez en fait sept catégories, avec dans chacune quatre niveaux différents. Par exemple, vous devrez faire quatre combats de tanks différents. Le principe restera le même, mais les items et l'environnement dans lequel vous évoluerez seront totalement différents d'une arène de tanks à une autre. Cela pour éviter de donner au joueur l'impression de répétition.

Vous avez deux modes de jeu principaux.

D'abord la possibilité de jouer en mode aventure. Il sera d'ailleurs absolument nécessaire de le faire si vous voulez débloquer toutes les arènes du jeu. Deux originalités sont à noter : vous pouvez choisir le camp des gentils ou des méchants, et du coup la fin sera en conséquence. De même, vous pouvez effectuer l'aventure à deux. Dans ce cas, vous jouez avec votre partenaire dans la même équipe pour remporter les points. Mais cette équipe peut être composée d'un membre du bien, et d'un membre du mal (vous pouvez par exemple, associer Crash et Cortex). Sauf qu'après avoir vaincu le boss de fin, vous serez obligé de vous battre l'un contre l'autre, afin de déterminer le vainqueur! J'ai personnellement trouvé ces petites touches très agréables, et j'ai particulièrement apprécié de pouvoir jouer en équipe : si l'un perd, l'autre peut toujours le sauver (et le contraire est aussi valable : vous vous tirez aussi bien vers le haut que vers le bas!!). Cela promet donc des moments inoubliables avec votre partenaire de jeu, à base de disputes et de mauvaise foi.

Si toutefois vous ne souhaitez pas vous associer mais que vous voulez jouer à plusieurs, le mode combat est fait pour vous : vous pouvez choisir n'importe quelle arène du jeu (à partir du moment où elle est débloquée dans le mode aventure), régler la difficulté des robots et le nombre de manches à gagner nécessaires pour obtenir la victoire. Somme toute, Crash Bash est un party game tout ce qu'il y a de plus classique!

Niveau graphismes, le jeu est plutôt réussi. Comme dit plus haut, il y a sept types d'arènes, qui proposent quatre combat différents. Il a bien fallu différencier ces quatre niveaux et pour cela, les développeurs ont d'abord choisi de jouer la carte de l'arrière plan. Reprenons l'exemple des tanks. Dans la première version, vous serez dans le désert en plein jour, la deuxième, désert en pleine nuit, la troisième dans la jungle et la quatrième dans l'eau. Certains penseront que cela ne change pas grand chose… que nenni. Les « décors » proposés sont bien souvent interactifs, et peuvent très vite changer la donne d'un combat. Dans le désert la nuit, vous aurez régulièrement des frappes aériennes qui vous déposeront soit des bonus à attraper, soit des malus à absolument éviter.

Pour les combats à dos d'ours, si le principe de jeu ne change pas suivant la zone, ce sera l'arène et son environnement qui permettront de varier les plaisirs… Bref, vous l'aurez compris, il était nécessaire de soigner les graphismes, puisque ce sont finalement eux qui permettent de jouer sur l'originalité de chaque arène. En plus de cela, les protagonistes sont très réussis et parfaitement reconnaissables. Lorsque vous perdez une manche, vous pourrez ainsi repérer qui de Koala Kong ou Nitrus Brio vous a laminé la tronche, et vous venger en le poursuivant, plein de haine, dans la manche suivante!!

Chaque personnage a ses avantages et des inconvénients. Un gros costaud comme Tiny King sera particulièrement coriace dans les combats au corps à corps, mais très peu agile et deviendra vite un boulet dans les phases où la force est inutile. A contrario, Crash aura du mal à tenir face aux gros costauds lorsqu'ils lui balanceront des caisses TNT à la tête, mais se montrera particulièrement doué pour éclater des ballons de couleur ou faire du pogo sur des cases! Enfin, il y a des personnages intermédiaires, qui se débrouilleront correctement, mais sans briller dans toutes les arènes. Du coup, niveau maniabilité, cela dépendra de votre choix, sauf dans les arènes où vous serez à bord d'un véhicule ou vaisseau. Vous devrez absolument maîtriser les règles, expliquées avant chaque début de combat, pour pouvoir vous en sortir. Car même si votre élu aura ses défauts, les commandes vous permettront bien souvent de pallier ceux-ci. L'adaptation est donc très importante, et le soft offre beaucoup de possibilités. Rassurez-vous cependant, les touches à utiliser ne vous compliqueront pas la vie. Les développeurs ont choisi de faire un jeu ergonomique, et de ne pas envahir le joueur avec des commandes trop compliquées à intégrer, d'autant plus qu'elles varient toujours d'une arène à l'autre. Pas de combos de touches donc, juste les actions principales à retenir. Une jouabilité somme toute très correcte, pas de grande difficulté à prendre en main les personnages même si, forcément, on a plus ou moins d'affinités vidéo ludiques avec certains protagonistes!


La bande son est aussi un pan important de Crash Bash. Si les musiques ne sont pas exceptionnelles, et tendent même parfois à taper un peu sur le système, les bruitages sont tout simplement géniaux. Chaque personnage a son cri de guerre, déclenchable à souhait durant n'importe quel combat. Cela ne sert strictement à rien, mais c'est jouissif! Tout est réussi de ce côté là, que ce soit le bruit des balles balancées par N'Gin lors d'une phase de flipper géant, ou bien les grognements d'un gros morse qui bondira sur votre plateau de jeu alors que vous chevaucherez un ours polaire tout mignon tout beau, tout blanc. Si les mélomanes ne trouveront absolument pas leur compte dans ce jeu, ils se régaleront avec tous les bruitages, variés et originaux que ce dernier propose.

Enfin, il est important de s'attarder un peu sur la durée de vie. A la base, il est difficile de la définir pour un party game puisque sur le principe, on peut jouer de manière illimitée étant donné que chaque partie sera différente. Mais ce qui fait aussi la force de Crash Bash, c'est un scénario, avec un mode aventure particulièrement bien fourni, qui demande au joueur de remplir des missions de plus en plus difficiles. Dans votre aventure, les arènes sont réparties en cinq Warp Rooms, chacune contenant un boss. Une première victoire d'arène vous fera gagner un trophée. Mais il vous sera possible d'y retourner et de remplir de nouveaux défis pour obtenir un cristal, une gemme ou une relique de platine voire d'or. D'ailleurs, à un moment où un autre, vous serez obligés de passer par cette phase, car certaines arènes ne seront accessibles que si vous avez un certain nombre de gemme, cristaux, et/ou reliques. Croyez moi, ce n'est pas forcément évident, parce que les défis consistent soit en un remaniement des règles qui donneront très clairement l'avantage à vos adversaires, soit à gagner un combat dans un temps limite (il faut parfois aller vraiment très très vite!), soit à refaire l'arène en mode difficile, voire très difficile. Du coup, vous passerez beaucoup de temps à jouer et rejouer, histoire de pouvoir rentabiliser un maximum le mode combat! Une bonne durée de vie dans l'absolu, puisque non seulement vous pouvez jouer autant que vous voulez avec des amis, mais en plus de cela vous aurez un mode aventure très fourni, proposant un grand nombre de défis. Pas le temps de vous ennuyer donc.

Crash Bash est le dernier opus des aventures du bandicoot sur PS1, et le premier créé sans la participation de Naughty Dog. Certains diront que la différence se fait clairement ressentir… Si l'univers est un peu moins déjanté que dans les précédents épisodes et bien moins fourni en clins d’œil en tout genre, on retrouvera tout de même l'essentiel du monde de Crash. Il est clair que ce volet se démarque de ses prédécesseurs, et que les fans de la première heure préféreront de loin manipuler leur héros dans des jeux de plate-forme pure. Cependant, il ne faut pas jeter la pierre à ce titre sympathique, un party game plutôt original qui tient à mon sens bien la route. Étant une grande admiratrice de la bestiole en culotte bleue, j'ai pris beaucoup de plaisir à jouer, et mis énormément de temps à débloquer toutes les arènes du jeu. Et même après avoir passé des heures de prise de tête sur celui-ci, je suis toujours contente de le ressortir de sa boite pour une petite partie sans prétention entre amis. Si je suis nostalgique des premiers pas de Crash, je reste plutôt satisfaite de le voir dans un autre registre.

Scénario 12/20 . Rien de très fameux finalement, mais bon, au moins on a un vrai scénario
Gameplay : 14/20 . plutôt varié, pas trop difficile à prendre en main, avec un intérêt non négligeable, celui de devoir s'adapter suivant le personnage choisi !
Graphismes 14/20 : pas exceptionnels, mais corrects, soignés, et surtout, ils jouent la carte de l'interactivité avec le joueur.
Bande son : 11/20. Heureusement qu'il y a des bruitages, parce que les musiques sont vraiment agaçantes.
Durée de vie : 15/20. Le point fort du jeu, puisque vous mettrez un certain temps à débloquer toutes les arènes du jeu.

Note générale : 13/20.


Article publié le 21/12/2011 Jeu testé par Eiwhaz