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Agent Armstrong

Section Test.


Agent Armstrong : Himitsu Shirei Daisakusen
04/12/1997
Edité par W.I.Z
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Sortie US non communiquée
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Agent Armstrong
18/09/1997
Edité par Virgin Interactive
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Console: Sony Playstation
Genre:Action
Développeur: King of the Jungle
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: PC-
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Agent Armstrong
Agent Armstrong, capture d'écran Agent Armstrong, capture d'écran Agent Armstrong, capture d'écran
Initiée en 1996, la série des Metal Slug a sans nul doute contribué à faire de la Neo Geo la Rolls des consoles. Hélas, le prix de la machine et celui des cartouches ont toujours réservé cette expérience aux joueurs les plus fortunés. Fort heureusement, le hit de SNK a fait des émules sur les autres plates-formes de l’époque. C’est ainsi que King of the Jungle (notamment connu pour son fantastique B-Movie) nous sort en 1997 Agent Armstrong, un jeu d’action n’ayant pas grand-chose à envier à son illustre inspirateur. Portrait de ce héros hors du commun, à mi chemin entre JCVD, Schwarzy et Stallone…

Scénario (15/20)

Nous sommes en 1935. Une puissante organisation criminelle nommée le Syndicat et dirigée par le gangster Spats Falconetti est à deux doigts de parvenir à dominer le monde, le plongeant ainsi dans le chaos. Doté du matériel militaire le plus performant au monde, il va bientôt livrer son ultime combat pour enfin accéder au pouvoir suprême et régner sur le monde. Toute opposition a d’ores et déjà été écrasée… à l’exception d’un agent des services secrets anglais, parvenu à s’échapper du quartier général du Syndical avec en sa possession des informations susceptibles de faire basculer le conflit. Cette perle rare, c’est l’Agent Armstrong, dernier espoir de l’humanité avant l’asservissement total… Vous l’aurez compris, inutile de rechercher un scénario tortueux dans le titre qui nous intéresse aujourd’hui. Ce dernier, véritable concentré de clichés, est néanmoins parfaitement raccord avec l’ambiance décalée dégagée par l’identité graphique du soft.

Réalisation (18/20)

Dès la splendide séquence introductive, le ton est donné : Agent Armstrong est tout sauf un jeu sérieux et réaliste. Vous admirerez alors avec joie votre futur alter-ego virtuel dans ses œuvres, aux commandes d’un avion dont il sortira en plein vol pour canarder joyeusement les appareils ennemis au moyen de sa mitraillette. Ce passage est parfaitement représentatif de la suite de l’aventure, avec une modélisation des personnages dans un style très cartoon, sentiment renforcé par un choix des couleurs misant plus sur le chatoyant que sur une représentation réaliste. A ce niveau, le soft n’est d’ailleurs pas sans rappeler le dernier Battlefield Heroes, avec ses visages caricaturaux et ses personnages trop musclés pour être honnêtes. Ces derniers sont en outre dotés d’une animation aussi décomposée qu’exagérée, ce qui ne fait que renforcer le côté décalé du titre. Les décors ont également fait l’objet d’un soin particulier, puisque les arrière-plans fixes tout simplement splendides s’accompagneront d’éléments mobiles au premier plan les rendant ainsi très vivants et dynamiques.

En ce qui concerne le panel d’adversaires, vous aurez l’occasion d’affronter un large assortiment d’ennemis allant du soldat de base au gangster, pour un renouvellement constant des mauvaises rencontres que vous serez amené à faire tout au long du jeu. Côté effets visuels, le soft s’en sort une fois encore avec les honneurs puisque chaque déflagration donnera lieu à une splendide explosion de couleurs chatoyantes, au même titre que la mort des adversaires occasionnant un visuel des plus réussis sans jamais occasionner le moindre ralentissement. Au final, on se retrouve avec un jeu attachant doté d’une patte visuelle bien particulière, contribuant cette ambiance loufoque mentionnée plus haut.

Bande son (17/20)

La bande son participe elle aussi grandement à cette atmosphère très spéciale. Les musiques apportent au soft ce petit côté épique et patriotique si cher à nos amis Américains, mais d’une manière tellement exagérée que la dimension parodique du soft n’en est que renforcée. Les bruitages remplissent quant à eux parfaitement leur office en rendant le jeu très dynamique avec ses innombrables tirs polluant votre écran en permanence.

Durée de vie (17/20)

En effet, ne considérez pas Agent Armstrong comme une promenade de santé, sans quoi vous vous retrouverez rapidement à manger les pissenlits par la racine. Sans atteindre la difficulté d’un Metal Slug, le soft offre tout de même un challenge largement à la hauteur puisque de nombreux adversaires vous assailliront de toutes parts, ne manquant pas de faire tomber votre barre de vie à un niveau critique en un temps record. Avant chacune des trente missions composant l’aventure, vous aurez droit à un petit briefing vous exposant le contexte du niveau ainsi que vos objectifs principaux et secondaires (pouvant aller de la simple extermination d’ennemis à la destruction d’objectifs stratégiques bien précis). Le premier sera indispensable à remplir pour passer au level suivant, tandis que le second sera uniquement présent pour ceux souhaitant faire un peu de zèle. Une fois la mission terminée, il ne vous restera plus qu’à vous rendre à la zone d’extraction afin de vous faire récupérer par un hélicoptère. Compte tenu du nombre et de la taille des niveaux, des innombrables objectifs à remplir et de l’opposition armée à laquelle vous devrez faire face, le soft vous occupera donc un bon moment sans pour autant devenir rébarbatif à cause d’une difficulté trop élevée. Le seul reproche formulable en termes de durée de vie réside dans l’absence d’un mode deux joueurs qui aurait pu être un véritable concentré de fun et de convivialité.

Gameplay (17/20)

Au-delà de son identité graphique et auditive, le jeu parvient également à étonner par son gameplay pour le moins original sous bien des aspects. Une fois la séquence d’introduction passée, vous vous retrouvez donc dans le Quartier Général de l’agence qui fait office de menu principal. Vous pouvez donc déplacer votre personnage librement pour accéder à vos sauvegardes, lancer une mission ou changer les options. Une fois la partie lancée, on se retrouve dans un jeu d’action basé sur des déplacements essentiellement en deux dimensions, à l’instar de Crash Bandicoot. Une certaine liberté de mouvement est cependant laissée au joueur dans la profondeur. Ainsi, contrairement aux jeux d’action purement 2D de la génération de consoles précédente, il sera ici possible de se tourner à 360 degrés et d’arroser de balles tous les alentours. Si tirer dans les diagonales demandera un certains temps d’adaptation, on prendra vite le pli pour devenir une véritable machine de guerre.

Qui dit machine de guerre dit arsenal à la hauteur. Pas de panique, puisque Mr Armstrong disposera d’un panel d’armes à faire pâlir d’envie John Rambo. L’équipement de base se composera de grenades et d’une mitraillette. Si les premières seront en quantité limitée, les munitions de la seconde seront utilisables à l’infini, avec une petite restriction néanmoins. En effet, vous disposerez d’une certaine quantité de balles au début de la mission. Si ces dernières tombent à zéro, elles se rechargeront automatiquement jusqu’à vingt. Dans ce cas de figure, vous devrez donc utiliser cette arme avec parcimonie sous peine de disposer d’une cadence de tir insuffisante pour vous débarrasser de vos adversaires. D’ailleurs, en cas de chute dans l’eau, votre arme s’enrayera et tirera au coup par coup, vous laissant quasiment sans défense. Attention donc à ne pas faire trempette trop souvent. Au fil des missions, vous pourrez ramasser divers items permettant d’augmenter la puissance de votre mitraillette ou de recharger cette dernière, ainsi que d’autres armes allant des bombes à retardement au lance-roquettes. Le seul bémol dans cet océan de louanges réside dans l’absence d’ombre sous le personnage. Les sauts seront ainsi des plus délicats, en raison des difficultés que vous éprouverez à évaluer votre point de chute…ce qui ne manquera pas de vous faire de précieuses vies… Malgré cela, le gameplay riche et addictif du soft constituera un excellent défouloir pour le joueur avide d’action frénétique.

Conclusion (17/20)

A mi-chemin entre un shoot’em up et un jeu d’action classique, Agent Armstrong est un jeu qui gagne à être connu. Son univers décalé allié à un gameplay aux petits oignons ne pourra que ravir les fans des jeux d’action. A l’instar de B-Movie, King of the Jungle a su créer une atmosphère aussi originale qu’attachante qui ne pourra que vous garder scotché à votre pad Playstation jusqu’à la fin de l’aventure…


Article publié le 10/01/2010 Jeu testé par Manuwaza