lien vers facebook lien vers twitter lien vers youtube lien vers dailymotion lien vers le forum d'Oldies Rising lien vers mail
Recherche Avancée

The King of Fighters 98

Section Test.


The King of Fighters 98 : Dream Match Never Ends
23/09/1998
Edité par SNK
________________________
The King of Fighters 98 : The Slugfest
23/09/1998
Edité par SNK
________________________
Sortie EURO non communiquée
________________________
Console: SNK Neo Geo
Genre:Combat
Développeur: SNK
Joueurs: 1 à 2
Existe aussi sur: Sony Playstation- Sony Playstation 2-

Photo de la boite de The King of Fighters 98
The King of Fighters 98, capture d'écran The King of Fighters 98, capture d'écran The King of Fighters 98, capture d'écran
Série à succès et ambassadrice de SNK (à l'époque sans Playmore), The King of Fighters est basée sur un principe simple : on prend plein de persos de jeux SNK, on en invente quelques uns et on les regroupent en équipes de 3 pour laisser place à la baston.

Si j'ai choisi de tester l'opus 98, c'est tout simplement pour son caractère à part au niveau de l'histoire de King of Fighters. En effet il s'agit ici d'un Dream Match, il ne s'inscrit donc pas dans la storyline officielle de la série et les développeurs peuvent s'adonner à quelques fantaisies.

Penchons-nous donc sur ce volet considéré par de nombreux fans comme le meilleur au même titre que le cru 97.


Jouabilité (18/20)

Le jouabilité de base est la même que pour les autres King of Fighters que chacun connait. Non? Bon bah j'explique alors. Il s'agit d'un jeu de combat en 2D par équipes de 3 combattants. Chaque personnage dispose de 4 coups normaux (poing et pied, fort et faible), ainsi qu'environ 10 coups spéciaux et 3 furies (Destruction Move).

Mais là où le gameplay de King of Fighters 98 surprend c'est en proposant 2 modes de jeu après avoir sélectionné vos personnages. Ces 2 modes vont influencer les systèmes de furies, de dash et d'esquive des combattants.

Le premier mode est le mode Advanced :

-au niveau des furies, le joueur remplit sa jauge en frappant l'adversaire et légèrement en prenant des coups. Il est possible d'emmagasiner 3 jauges en sachant qu'une fury nécessite une jauge. Après avoir rempli les 3 jauges, le joueur peut passer en "Max out meter" en pressant les boutons A+B+C; ce qui signifie qu'il peut sortir sa fury ultime (Super Destruction Move)

-dans ce mode le dash est en fait une course, on y gagne en précision et en rapidité

-enfin l'esquive est une roulade réalisable vers l'avant ou l'arrière et qui permet de passer à travers l'adversaire et les projectiles.

Le second mode se nomme Extra, il s'agit du gameplay des premiers King of Fighters :

-la barre de fury ne comporte qu'un seul niveau, pour la remplir il faut que le personnage se concentre en appuyant sur A+B+C. Si le joueur n'a presque plus de vie et que sa barre clignote, il peut faire autant de fury qu'il le désire. Enfin, si vous cumulez la vie dans le rouge et la barre de power remplie vous pouvez déclencher un Super Destruction Move

-ici, le dash bah c'est un dash quoi un petit saut vers l'avant ou l'arrière

-pour finir, l'esquive, attention tenez vous bien hum c'est une esquive sur le côté toute bête, bien plus difficile à gérer que la roulade tout comme le mode Extra qui, vous le comprendrez n'a pas beaucoup de succès auprès des joueurs.

A présent, jetons-nous dans l'horreur des combats pour parler du gameplay concret en pleine bataille. Et bien, j'ai envie de dire que c'est la qualité SNK, les combats sont fluides, aucun temps mort, les persos répondent au doigt et a l'oeil. Je dirai même, les coups sortent presque en même temps qu'on les pense, ce qui promet des combats bien dynamiques, légèrement plus que dans le 97 mais rien de révolutionnaire. Un petit bémol cependant en ce qui concerne les manipulations du type quart de tour avant puis demi-tour arrière ou inversement qui risquent de rebuter les débutants. Comme je l'ai dis plus haut ce n'est pas 10 ni 15 ni même 35 personnages qui seront sélectionnables ma petit dame mais bien 38 sans compter les versions alternatives; autant vous dire qu'il y en aura pour tous les goûts. Des personnages charismatiques du vieil ivrogne chinois jusqu'au footballeur américain en passant par l'oisif adolescent au flammes divines.

Réalisation (16/20)

Comme je suis un chieur, je vais commencer par le côté négatif : le peu dévolution depuis le dernier volet. Il faut être honnête, graphiquement c'est du King of Fighters 97, les musiques sont pour la plupart des thèmes déjà vus et le gameplay n'offre pas grand chose de nouveau : donc au en ce qui concerne les nouveautés, c'est pas vraiment ça. Cependant c'est un épisode spécial, il est donc normal d'y retrouver des persos connus, des musiques déjà entendues et un gameplay pas forcément novateur (les deux modes ont déjà été utilisés dans les versions précédentes). De plus même si les graphismes n'ont pas évolué, ils sont d'excellente qualité et plus harmonieux : quand on sait les derniers sprites de Mature et Vice dataient de King of Fighters 96, on peut admirer le travail effectué. Les stages quant à eux sans être magnifiques sont bien jolis et collent parfaitement aux combats; personnellement, une bonne partie des stages de King of Fighters 98 sont ceux que je préfère dans la série, tel que le palais Andalou et la rivière de Chine (respectivement screenshots précédent et suivant). Au niveau de l'animation, rien de bien révolutionnaire mais une légère amélioration tout de même qui contribue grandement, avec le gameplay, à rendre les combats très dynamiques. Enfin pour couronner le tout, le petit plus SNK, le jeu prend en compte les relations entre les personnages. Durant les intros de combat d'abord, les personnages auront un comportement qui dépendra des liens qu'ils partagent : par exemple, Ryo et Robert qui sont amis de dojo se saluent alors que Kyo et Iori qui ne peuvent pas se supporter vont se provoquer. Plus intéressant, on remarque également ce phénomène durant les combats au niveau des barres de power : si Terry se fait battre, qu'il possède encore des jauges de fury et qu'il passe la main à son frère Andy, ce dernier aura une jauge power remplie dès le début du combat; inversement, si Kyo succède à Iori, vu qu'ils ne peuvent pas se blairer, il n'y aura aucune incidence sur la barre de power, ce qui ajoute une petite dimension stratégique. Enfin pour rester dans le "petit plus", vos coéquipiers réagissent en voyant votre combat : ils sont contents si vous frappez votre adversaire et ils feront la tronche si c'est vous qui vous en prenez.

Bande son (17/20)

La bande sonore, c'est que du bonheur pour les inconditionnels, par contre aucune originalité de ce côté là. C'est-à-dire que les sons restent les même que dans les précédents et les musique sont en grande partie des thèmes déjà connus mais retouchés. Donc pas grand chose de bien nouveau de ce côté-ci, ce qui n'est pas forcément pour nous déplaire. Les voix étant déjà excellentes et les bruitages efficaces, toute cette ambiance sonore étant de bonne facture, on se retrouve d'autant plus immergés dans les combats. D'autre part du côté musique, ce volet étant une compile, on y retrouve les thèmes classiques et les fans y trouveront leur compte; je donnerai une mention spéciale à Esaka le thème de Kyo ainsi qu'à celui de Billy.

Scénario (-)

Bon de ce côté là, étant donné qu'il s'agit d'un dream match, aucune histoire. Enfin, les développeurs ont tout de même bien trouvé un prétexte à ce tournoi farfelu : Shingo Yabuki rêve d'un tournoi King of Fighters réunissant les anciens participants (même morts) et point barre.

Durée de vie (14/20)

Une fois le jeu lancé on assiste à une intro somme tout classique faite d'une succession d'images fixes présentant les différentes équipes du jeu, donc rien de très surprenant. On notera cependant la qualité des dessins dans un style manga.

L'intro passée, nous voici devant un menu bien pauvre, seulement 4 modes de jeux : Arcade, Versus (ces deux derniers étant jouables en 1 contre 1 ou en 3 contre 3), Survival et Practice; ainsi qu'un menu Options comme vous pouvez vous en doutez. Ce dernier étant très complet je vais m'y attarder un petit peu. On peut y configurer la difficulté, le chronomètre, la langue, les combats (vie, power, avantage, nombre de manches gagnantes...), les touches et le stage select. A ce moment là, on commence à se dire que la méga-compile-qui-tue-tout sent l'arnaque commerciale à plein nez. Mais c'est en entrant dans le mode Arcade que le choc survient.

On retrouve 38 persos répartis en 12 équipes que voici :

-Hero Team : Kyo Kusanagi, Benimaru Nikaido, Goro Daimon

-Fatal Fury Team : Terry Bogard, Andy Bogard, Joe Higashi

-Art of Fighting Team : Ryo Sakazaki, Robert Garcia, Yuri Sakazaki

-Ikari Team : Leona, Ralf Jones, Clark Steel

-Psycho Soldiers Team :Athena Asamiya, Sie Kensou, Chin Gentsai

-Female Team : Chizuru Kagura, Mai Shiranui, King

-Kim Team : Kim Kap Hwan, Chang Koehan, Choi Bounge

-Orochi Team : Yashiro Nanakase, Shermie, Chris

-97 Special Team : Ryuji Yamazaki, Blue Mary, Billy Kane

-Yagami Team : Iori Yagami, Mature, Vice

-Mid-age Team : Heidern, Takuma Sakazaki, Saisyu Kusanagi

-USA Team : Heavy D', Lucky Glauber, Brian Battler



En plus de ces 36 persos, nous retrouvons 2 persos isolés Rugal Bernstein et Shingo Yabuki. Et cela sans compter les versions alternatives de certains persos : Ryo, Robert et Yuri version Art of Fighting; Terry, Joe, Andy, Mai et Billy version Real Bout; Yashiro, Shermie et Chris version Orochi; Kyo 94 et Omega Rugal.

Avec seulement 4 modes de jeux des plus classiques on se dit : en un weekend, le jeu est plié. Grossière erreur, sans connaître le jeu, on peut se dire : "c'est un jeu de baston parmi tant d'autres". Mais tous les connaisseurs, fans ou pas, vous le diront : déjà sur le papier, le jeu est impressionnant par sa grande variété de combattants tous bien différents les uns des autres. Ce qui vous promets déjà pas mal d'heures de jeu afin de connaître tous les persos et d'en maîtriser un maximum. En dehors de ça, ce King of Fighters fait partie de ces jeux de combat qui comme Street Fighter 2 ont un "petit quelque chose en plus", ce genre de jeu sur lesquelles on peut passer des heures et des heures à simplement enchaîner les combats. Grâce à des personnages charismatiques, des styles de combats variés et un gameplay pour le moins complet, on peut aisément dire que la durée de vie de King of Fighters 98 est quasi-illimitée; pour vous dire j'ai commencé à y jouer en 2000 et je ne suis pas prêt d'arrêter.

Conclusion (19/20)

Avant d'être un grand jeu de baston, c'est aussi un grand jeu tout court. L'un des meilleurs King of Fighters, si ce n'est le meilleur. Une relique mythique pour les fans, un excellent jeu de baston pour les autres. Joli, dynamique, complet, varié sont autant d'adjectifs qui qualifient ce jeu. En somme, vous l'aurez compris un des meilleurs jeu de baston 2D, un seul conseil : essayez-le.


Article publié le 05/08/2008 Jeu testé par Kain