The King of Fighters 2001
Section Test.
The King of Fighters 2001
14/03/2002
Edité par Sun
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The King of Fighters 2001
14/03/2002
Edité par Brezza Soft
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Sortie EURO non communiquée
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Console: SNK Neo Geo
Genre:Combat
Développeur: Eolith
Joueurs: 1 Ã 2
Existe aussi sur: Arcade- Sega Dreamcast- Sony Playstation 2-
14/03/2002
Edité par Sun
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The King of Fighters 2001
14/03/2002
Edité par Brezza Soft
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Sortie EURO non communiquée
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Console: SNK Neo Geo
Genre:Combat
Développeur: Eolith
Joueurs: 1 Ã 2
Existe aussi sur: Arcade- Sega Dreamcast- Sony Playstation 2-
Eh ben, pourquoi se cacher ?
L'histoire de KOF 2001 prend donc place un an après les tragiques événements du précédent épisode. La ville de South Town à été quasiment rayée de la carte, mais sa reconstruction est en bonne voie (reconstruction dont on pourra admirer le résultat dans Garou). Un nouveau KOF est organisé. Trève de faux semblants : cette fois-ci, c'est le NESTS qui endosse directement le rôle d'organisateur, preuve de leur détermination à conquérir le monde les poussant à se montrer au grand jour. Ce nouveau tournoi fera office d'affrontement final, puisque la rumeur prétend que le chef de l'organisation lui-même sera présent.
Un scénario dans la lignée des autres du genre donc. Il est cependant étrange qu'une organisation aussi secrète que le NEST se décide à agir au grand jour. Pour rappel, même Rugal -grand méchant des épisodes 94 et 95- se cachait derrière le nom de R. On peut donc décemment penser que ce scénario quelque peu tiré par les cheveux n'est autre que le résultat de la reprise de SNK par Eolith...
Ah, pourquoi les persos se sont-ils pris un coup de pelle ?
Abordons maintenant le principal point noir du soft, j'ai nommé ses graphismes. Si la modélisation des personnages reste correcte, ce n'est en revanche pas le cas des décors qui redescendent d'un cran par rapport à la référence KOF 2000. Ce dernier avait en effet placé la barre très haut, et c'est donc clairement la déception qui prédomine visuellement parlant lorsque l'on s'essaye à ce nouvel opus, avec des environnements très inégaux en matière de qualité. Certains comme le dernier stage, plus réussis, ne font que renforcer la frustration éprouvée devant l'impression de vide dégagée par d'autres comme le Brésil. Le point commun entre tous les décors? Un manque de vie flagrant, donnant au soft un air statique indigne d'un jeu sorti dans le nouveau millénaire. Ce constat s'applique bien entendu à la version Neo Geo, mais est plus criant encore sur PS2 avec des décors flous et une intégration des personnages dans ces derniers tout simplement déplorable.
Les portraits, notamment présents lors des écrans de sélection du combattant, ne sont hélas guère mieux lotis et ont eux aussi été sujets à une véritable régression tant et si bien que l'on peinera à reconnaître certains protagonistes qui semblent, passez moi l'expression, avoir pris un coup de pelle dans la tronche. Quant aux illustrations officielles, elle resteront pendant longtemps dans les esprits comme les pires de la série, jusqu'à la récente sortie des deux derniers épisodes en date. Les proportions étrangement retranscrites semblent souligner d'étranges mutations génétiques chez les différents personnages, tant et si bien que l'on est en droit de se demander si Eolith n'a pas jeté son dévolu sur un mauvais dessinateur de manga en disgrâce pour pondre un tel résultat. Pour couronner le tout, vous devrez également supporter ces illustrations pendant les temps de chargement sur PS2. Bref, un ratage complet à ce niveau là ...
Euh 1 2 ou 3 strikers ?
En leur temps, KoF 99 et 2000 avaient fait du système de strikers un élément intéressant du gameplay, sans pour autant en être la pierre angulaire. Ici, celui-ci gagne en importance et devient l'élément moteur de la maniabilité du soft. Ainsi, on aura à chaque combat le choix de placer ses personnages en tant que combattants ou strikers, un choix hautement stratégique! En effet, plus on sélectionnera de combattants, plus ces derniers seront fragiles, tandis qu'opter pour un grand nombre de strikers contribuera à renforcer le personnage principal en lui octroyant une jauge de furies plus conséquente. Dans cet épisode, exit la jauge allouée exclusivement aux strikers, ces derniers consommant un niveau de la barre de furie à chaque fois que vous y ferez appel... De fait, l'utilisation de ces alliés se fera en général assez rare, et l'on optera rapidement pour l'association d'un combattant flanqué de trois strikers, afin de maximiser sa jauge de furie et pouvoir ainsi multiplier les attaques surpuissantes. A noter que, contrairement au précédent volet, il faut désormais obligatoirement être au sol pour pouvoir faire appel à un striker. Le système de furies reste quant à lui similaire à ce que l'on pouvait voir dans KoF 2000, même si les modes counter et armor passent purement et simplement à la trappe...
En matière de modes de jeu, on reste dans le classique avec un choix assez complet d'options en tous genres. On regrettera cependant la laideur des divers menus, constat plus alarmant encore sur Neo Geo que sur PS2. Peut être Eolith, qui semble les avoir rajoutés à la va vite, aurait-il besoin d'une petite voix pour lui rappeler que nous sommes en 2001, et non plus en 1994...
Ah tiens un vieux et des nouveaux
Le casting des personnages est le théâtre du retour de quelques têtes bien connues des fans, comme Heidren pour l'Ikari Warrior Team ou Daimon pour la Japan Team. Loin de se reposer sur ces quelques come-back, les développeurs nous ont également concocté quelques arrivées parmi lesquelles May Lee, disciple de Jhun qui, s'étant cassé le bras, ne peux participer au tournoi (étrange quand on sait qu'il se bat exclusivement avec ses pieds. On notera aussi l'arrivée de renforts de choix pour Kula, qui se voit épaulé par trois nouveaux partenaires dans sa mission visant à occire K' : sa petite amie Foxy, un étrange individu répondant au nom de K9999 dont le Seiryu serait le même que celui de Tetsuo, et enfin Angel, une combattante vêtue d'une tenue assez légère. Le sous-boss, quant à lui, met en évidence un flagrant manque d'imagination puisque les développeurs ont opté pour une réutilisation de Zéro, déjà présent dans KoF 2000, flanqué pour l'occasion d'une histoire rocambolesque destinée à justifier sa présence dans ce nouvel épisode. Il est en outre accompagné de ses trois propres strikers : son lion (clin d'œil à Rugal et à sa panthère?), Duo Lon, et enfin Krizalid revenu d'entre les morts. Le boss de fin, quant à lui, n'est autre qu'Ignintz qui révèlera le but ultime du NEST ainsi que quelques savoureuses vérités sur certains personnages. A noter que, dans la version PS2, les deux boss sont jouables sous certaines conditions...
Eolith a donc joué la carte de la sécurité en reprenant de manière quasi intégrale le casting du précédent chapitre. Les nouveaux personnages, peu nombreux, ne seront plus réutilisés par la suite probablement en raison d'un flagrant manque de charisme pour la plupart d'entre-eux. Terminons cette partie traitant des personnages en précisant que les combattants solitaires se décident finalement à faire équipe dans ce crû 2001 : Kyo se voit ainsi flanqué de ses anciens collègues, tandis qu'Iori s'allie à Seth Ramon et Vanessa...
Hum c'est de la musique ?
J'abordais quelques paragraphes plus haut le massacre des graphismes, voici à présent venir celui des musiques! Manque de moyens? Stagiaire débutant dans le métier mis au cœur du projet? Toujours est-il que les morceaux ici entendus sont réellement horribles, à commencer par la mauvaise techno du samedi supportée avec peine par le joueur dès l'écran d'intro. Lors de la sélection du personnage et de la formation de l'équipe, c'est bien le sommeil qui l'emportera, la faute à d'indéniables vertus soporifiques. Même pendant les stages, c'est bien la déception qui prime, bien que le volume des excellents bruitages contribuent à atténuer le carnage en les couvrant largement. Encore heureux, on n'était pas loin du désastre...
Bon alors je le jette ou je le jette pas ?
Soyons francs : KOF 2001 est un mauvais démarrage pour Eolith, qui peut cependant s'expliquer par un calendrier serré. Tout, à commencer par la maniabilité avec son système de strikers ou bien la qualité du casting, se base sur de bonnes idées qui auraient cependant gagné à être plus approfondies afin de sublimer ce jeu pour en faire une référence. Hors de question cependant d'être aussi clément avec le dessinateur, dont la médiocrité du travail devrait l'inciter à changer de métier!
Scénario: 10/20 Un départ étrange mais rattrapé par certaines fins
Graphismes: 12/20 décors en régression et sans vie
Jouabilité : 10/20 Une bonne idée mais mal exploitée
Musiques : 05/20 Mauvaise, très mauvaise
Durée de vie: 14/20 Assez complet
Animation: 14/20 aucun ralentissement
VERDICT : 11/20
Article publié le 06/09/2011
Jeu testé par Aglamau