Garou Mark of the Wolves
Section Test.
Garou : Mark of the Wolves
25/02/2000
Edité par SNK
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Garou : Mark of the Wolves
25/02/2000
Edité par SNK
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Sortie EURO non communiquée
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Console: SNK Neo Geo
Genre:Combat
Développeur: SNK
Joueurs: 1 Ã 2
Existe aussi sur: Sega Dreamcast- Sony Playstation 2-
Vidéo(s) commentée(s): 1
25/02/2000
Edité par SNK
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Garou : Mark of the Wolves
25/02/2000
Edité par SNK
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Sortie EURO non communiquée
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Console: SNK Neo Geo
Genre:Combat
Développeur: SNK
Joueurs: 1 Ã 2
Existe aussi sur: Sega Dreamcast- Sony Playstation 2-
Vidéo(s) commentée(s): 1
Donc après tous ces changements, que peut-on attendre de ce 8e volet d'une des séries les plus mythiques de la baston vidéoludique?
Durée de vie (18/20)
Après avoir visionné une des deux vidéos d'intro pour le moins dynamiques, un menu des plus ordinaires se présente à nous, on y trouve les modes : arcade, versus, practice et survival. Mais également le fameux "How to play", tutoriel cher aux jeux SNK et bien sûr le menu des options. Mais la claque survient à l'écran de sélection des personnages, on n'y trouve visiblement que 12 personnages, mais on se rend vite compte que les 2 bosses sont sélectionnables dès le départ en dehors de l'écran, ce qui nous amène à un total de seulement 14. Une fois le petite déception de ce faible nombre passée, on se rend compte que mis à part le légendaire Terry Bogard, qui arbore un nouveau look pour l'occasion, on ne connaît personne.
Le casting de cet opus se compose donc de :
-Terry Bogard, le legendary lone wolf
-Rock Howard, le fils de Geese que Terry a pris sous son aile
-Gato, adepte d'un kempo de puissance
-Hotaru Futaba, adepte d'un kempo en douceur
-Kim Jae Hoon, taekwondoka fils de Kim Kap Hwan, il utilise l'élément du feu
-Kim Dong Hwan, le frère bout-en-train de Jae Hoon, il utilise l'élément de la foudre
-Kevin Rian, policier praticant le sambo et ami de Terry et Rock
-Tizoc/The Griffon, le luchador mexicain masqué
-Bonne Jenet, la pirate sexy
-Freeman, le tueur en série mystérieux
-Hokutomaru, le disciple d'Andy Bogard
-Marco Rodriguez/Khushnood Butt, expert en karate kyokugen dans le dojo de Ryo Sakazaki
-Grant, le sous-boss maître de karate ankoku
-Kain R. Heinlein, le boss, frère de la mère de Rock
Un nombre de persos pas très étendus certes, mais tous bien différents, mis à part peut-être les frères Kim, et très complets de surcroît de quoi vous occuper un bon moment le temps de découvrir tout ce beau monde.
Au final quelques modes sympas, pas beaucoup de persos, mais ils sont variés, de qualités et charismatiques à souhait (quel professionnel de la rime je fais) ; ainsi que la qualité du gameplay que nous allons découvrir de suite sont autant d'éléments qui font qu'une fois dessus, vous ne serez pas prêt de lâcher cet ultime Fatal Fury.
Jouabilité (19/20)
Et bien au niveau de la jouabilité comme pour les personnages, SNK nous a offert une refonte totale, le choc est entier : les combats se déroulent sur un seul plan désormais ; fini, donc, les esquives ou les attaques en changeant de plan. Autre gros changement, les coups de bases ne sont plus organisés de la façon suivante : un bouton de poing, un de pied et un de coup puissant, mais on revient au système des anciens Fatal Fury, c'est-à -dire, 4 touches de coups, pieds et poings, faibles et forts. Enfin, dernier changement, le dash a été remplacé par un run, donc fini les dash attacks. En bref, on se rend vite compte qu'au final ce Garou se rapproche plus d'un King of Fighters que de l'un de ses prédécesseurs. Mais qu'en est-il du reste?
Comme vous l'aurez vu précédemment, le gameplay de base s'assimile très vite, à plus forte raison si vous êtes un habitué des titres SNK. Au niveau des coups spéciaux, ça reste dans le même genre de ce qu'on à l'habitude de voir, encore une fois ; donc, des quarts de tours, demi tours et autres coups spéciaux chargés. Etant donné que les nouveaux persos ont souvent des liens avec les anciens ont retrouvera certains coups des persos disparus. En ce qui concerne les furies, le système a été également modifié, mais plus légèrement : plus de H. Power, mais toujours un S. Power et un P. Power ; la jauge de fury étant à deux niveaux, un pour le S. et un pour le P., chaque personnage dispose donc de 2 furies chacune disponible en version forte et faible (P. et S. donc) ; enfin, pour finir avec les furies, le P. Power étant assigné à la jauge de Power de niveau 2, il ne sera plus nécessaire d'avoir la vie dans le rouge pour en user. Je finis la partie "Fury" en vous disant que, bon point pour les néophytes, les manipulations ont été simplifiés ; par exemple le Power Geyser de Terry, au lieu de s'effectuer grâce à un quart de tour arrière suivi d'un demi tour avant puis 2 boutons, se fait plus facilement grâce à deux quarts de tours avant plus un bouton de poing.
Je finirai en vous informant que les personnages possèdent désormais un casse garde bien pratique ainsi qu'un petit saut fort trompeur. Mais la grosse surprise des nouveaux coups c'est le T.O.P. : avant le combat vous choisissez une portion de votre barre de vie allouée au dit T.O.P., une fois qua votre barre de vie aura atteint cette portion votre personnage se régénérera légèrement, et vous aurez droit à un coup spécial supplémentaire plus destructeur que la normale. Au final, et bien tout en étant le plus objectif possible, on constate que SNK nous a concocté un gameplay aux petits oignons. Donc, on s'approche vraiment de la perfection ici, et à mon avis, chacun sera comblée par cette jouabilité exemplaire qui répond parfaitement aux commandes.
Réalisation (19/20)
Les graphismes de Garou Mark of the Wolves font partis des meilleurs parmi les jeux de baston 2D, c'est vous dire, encore de nos jours, ils n'ont pas à rougir face aux somptueux Guilty Gear et autres Hokuto no Ken Fighting. Les personnages sont grands et remarquablement bien modélisés, leur dessin est détaillé, agréable et très coloré dans la continuité de la série Real Bout mais dans des teintes plus sombres tout de même ; en effet si les anciens Fatal Fury étaient composées de couleurs très vives, les coloris de ce dernier volets se font beaucoup plus sobres. Le tout donne une ambiance remarquablement attirante, même si personnellement je lui préférais l'atmosphère des précédents opus tant au niveau des décors que des combattants. Pour conclure, les capacités de la Neo Geo ont été poussées à leur paroxisme pour rendre cette beauté à l'écran.
L'animation quant à elle, à la réputation d'être la plus réussie dans un jeu de combat 2D, au même titre que celle de Street Fighter III. Il s'agira donc d'un des point forts du jeu, et on peut remarquer aisément qu'aujourd'hui visiblement, aucun titre ne reproduit une animation d'une telle qualité, pas même ceux cités précédemment ni même les derniers titres SNK. Pour que vous vous rendiez compte de l'immense qualité de l'animation, imaginez un dessin animé magnifiquement rendu en fait, les graphismes des personnages et des décors couplés aux somptueux effets ne font qu'accentuer cet effet dessin animé déjà très présent dans la série des Fatal Fury.
Pour terminer un tout petit mot sur les décors, à savoir que comme SNK nous en a donner l'habitude, le tout est très bien réalisé, ils sont variés, aux nombres de 14, comme les personnages donc, et vous vous y sentirez parfaitement à l'aise pour combattre. On y retrouvera quelques clins d'œil à la série notamment dans le stage d'Hokutomaru où l'on aperçoit dans le fond une image de Mai et Andy se tenant la main, comme c'est romantique.
Pour conclure, graphiquement le jeu est magnifique est cela représente un des gros et bien nombreux points forts du jeu.
Bande sonore (17/20)
Au niveau des musiques, elles parachèvent formidablement le travail somptueux de la réalisation, on trouvera de tout : du jazz, du rock et même de la musique plus calme (le stage d'Hotaru ^^) mais elles seront sans exception emprunte de rythmes afin de garder une ambiance de combat et de rendre vos affrontements encore plus immersifs. Que du très bon de ce côté-ci donc, c'est toujours un plaisir.
Pour ce qui est des bruitages et des voix digitalisées, je ne m'étendrai point, idem que pour le reste, fidèle à la qualité SNK habituelle. De l'excellent travail donc, les bruitages sont violents et très efficaces et les voix propres et vraiment classes, le tout renforce donc l'immersion déjà grande ainsi que l'ambiance dessin animé, un vrai régal.
Scénario (-/20)
Le gros point faible du jeu si j'ose dire, puisque le scénario est des plus simples et banals : Kain R. Heinlein, le nouveau parrain de Southtown, qui remplace donc le regretté Geese Howard (non? Pas regretté?) orgnanise, une fois n'est pas coutume, un tournoi d'arts martiaux : King of Fighters Maximum Mayhem (quelle originalité). C'est donc du vu et revu maintes et maintes fois, pas de quoi s'extasier donc. Cependant un effort a été fait étant donné que l'histoire est pas mal brodé autour de Rock qui veut lever le voile sur son passé et donc sur son père, ainsi que les petits dialogues et cutscenes parsemant votre partie. Cependant par principe, je me refuse à donner une note à un scénario de jeu de combat d'arcade.
Conclusion (19/20)
SNK signe ici un des meilleurs jeu de combat existant et justifie donc ça place de géant du développement de softs de baston. S'adressant à la fois aux puristes et aux débutants, ce Mark of the Wolves ravira tout le monde grâce à ses nombreuses qualité, notemment, l'ambiance grandiose, la réalsation et la bande sons d'exception et bien sûr un gameplay extraordinaire. En revanche, si je dois mettre un bémol, je dirai que les puristes de la série Fatal Fury pourraient être déçus des grands changements qui ont été opérés sur cette mouture. Ce qui ne choquera pas forcément grand monde, un jeu que je vous conseille fort d'essayer donc, et même d'acheter si vous en avez la possibilité.
Article publié le 05/08/2008
Jeu testé par Kain