Virtua Cop 2
Section Test.
Virtua Cop 2
22/11/1996
Edité par Sega
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Virtua Cop 2
30/11/1996
Edité par Sega
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Virtua Cop 2
??/??/1997
Edité par Sega
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Console: Sega Saturn
Genre:Tir
Développeur: Sega-AM2
Joueurs: 1 Ã 2
Existe aussi sur: Arcade- PC- Sega Dreamcast-
22/11/1996
Edité par Sega
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Virtua Cop 2
30/11/1996
Edité par Sega
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Virtua Cop 2
??/??/1997
Edité par Sega
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Console: Sega Saturn
Genre:Tir
Développeur: Sega-AM2
Joueurs: 1 Ã 2
Existe aussi sur: Arcade- PC- Sega Dreamcast-
Scénario (-)
Ce second épisode voit l’arrivée de Janet Marshall, qui rejoint la fine équipe de l’unité spéciale aux côtés de Michael Hardy et James Cools. Quelques mois auparavant, ces derniers sont parvenus à démanteler le plus puissant syndicat du crime de Virtua City… du moins c’est ce qu’ils croyaient. En effet, cette organisation risque bien de renaitre de ses cendres et c’est à nos trois héros qu’incombe la lourde tâche d’empêcher ce désastre. Une fois encore, la trame scénaristique est ici uniquement présente pour fournir une raison au joueur de tirer sur (presque) tout ce qui bouge. Cependant, l’apparition de cinématiques de transition représente une évolution notable vous permettant de donner un sens un peu plus évident à votre progression.
Durée de vie (15/20)
Comme son prédécesseur, Virtua Cop 2 ne propose en tout et pour tout que trois stages. Cependant, cette version Saturn se voit dotée d’une nouveauté intéressante : les embranchements. En effet, vous pourrez désormais choisir au milieu du niveau une direction en tirant sur l’une des deux flèches disponibles. Selon l’embranchement choisi, la suite du niveau sera alors différente. Une bonne idée pour pousser le joueur à refaire le jeu plusieurs fois, augmentant un peu plus encore la rejouabilité qui n’en avait franchement pas besoin. En effet, entre le challenge offert par le mode solo, et le fun mêlé de convivialité procuré par le jeu à deux, difficile de ne pas revenir au jeu une fois celui-ci terminé. De même, les scorers seront ravis puisque quelques subtilités seront présentes pour optimiser votre nombre de points, comme les tirs à trois points (tirer trois fois sur l’ennemi avant qu’il ne touche le sol) ou le tir de justice (désarmer l’adversaire sans le tuer) qui boosteront votre score d’une manière assez impressionnante. A noter la disparition du mode Training qui n’était pas franchement indispensable dans le premier opus…
Gameplay (16/20)
Côté gameplay, le soft est rigoureusement identique à son prédécesseur. Vous manipulez donc le Virtua Gun (flingue officiel de la Saturn) et tirez sur l’écran pour dégommer du méchant. L’ergonomie du VG promet une expérience de jeu agréable sous tous les points de vue, avec une précision remarquable pour peu que vous passiez par la case calibrage via l’écran des options. Une fois le chargeur de six balles vide, vous devez tirer en dehors de votre téléviseur pour recharger. Si votre arme de base possède des munitions illimitées, les cinq armes supplémentaires que vous pourrez récupérer en tirant sur des caisses dans les niveaux auront quant à elles une quantité de projectiles donnée. Attention tout de même à ne pas jouer les cow-boys puisque tuer un civil aura pour effet de vous faire perdre un point de vie (croyez moi, vous les perdrez suffisamment vite sans en rajouter en flinguant des innocents). Pour éviter ce genre de bavure, vous pourrez vous aider du viseur apparaissant autour des ennemis (et non des otages). Ce dernier vous permettra en outre de choisir vos priorités (comprenez par là : qui tuer en premier). En effet, selon la couleur de cet indicateur, vous serez à même de déterminer lequel de vos adversaires va tirer le premier, atout non négligeable pour choisir sa cible en une fraction de seconde quand vous êtes aux prises avec une demi-douzaine d’adversaires. Virtua Cop 2, tout comme le premier volet, offre également une énorme interactivité avec les décors puisque vous pourrez utiliser ces derniers pour vous débarrasser plus facilement de vos ennemis (en tirant sur un baril de matière inflammable par exemple). Rien de bien nouveau à l’horizon donc, ce que l’on pardonnera aisément à AM2 compte tenu de la qualité déjà énorme du premier épisode en termes de maniabilité. Oubliez cependant toute idée de jouer au pad, le jeu n’ayant plus aucun intérêt sans le Virtua Gun…
Réalisation (18/20)
Mais c’est bien graphiquement que Virtua Cop 2 se démarque le plus de son prédécesseur. Dites adieu aux décors parfois ternes de ce dernier. Ici, la Saturn est diablement bien exploitée avec des environnements fourmillant de petits détails. En outre, l’interactivité avec le décor a été poussée à son paroxysme et de nombreux éléments réagiront à désormais à vos tirs : inutile mais tellement beau ! Vous aurez donc droit à un véritable festival d’effets en tous genres, comme des fenêtres volant en miettes lorsque vous tirez dedans, des vases tombant sous l’impact de vos balles, ou encore des voitures tombant petit à petit en miettes au fur et à mesure que vous leur tirez dessus. Les personnages ont eux aussi gagné en finesse et apparaissent plus détaillés. Enfin, là où le premier volet ne proposait qu’une progression linéaire, vous aurez ici droit à une alternance entre différentes phases de jeu avec par exemple une course poursuite en voiture dans laquelle vous devez éliminer des braqueurs de banque vous tirant dessus depuis un autre véhicule. La progression n’en est que plus rythmée et haletante, pour le plus grand plaisir du joueur. Bref, du tout bon, surtout lorsque ces améliorations ne se font pas au détriment de la fluidité, avec un frame-rate qui reste tout sauf poussif !
Bande son (15/20)
Terminons enfin sur la bande son qui n’a pas plus évolué que le gameplay. On retrouve ainsi des musiques, aucunement désagréables, mais qui passent bien vite au second plan devant l’excellence des bruitages contribuant à créer une ambiance sonore à part entière. Difficile de ne pas se sentir immergé dans la peau du personnage avec un tel déluge d’effets sonores tous plus réussis les uns que les autres.
Conclusion (17/20)
Après un premier épisode déjà mythique, Sega et AM2 réussissent le tour de force de nous sortir un hit plus abouti encore, et ce à peine un an plus tard. Un incontournable pour tous ceux désirant inviter les sensations des salles obscures dans leur salon !
Article publié le 06/08/2008
Jeu testé par Manuwaza