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Thunder Force 5

Section Test.


Thunder Force V
11/07/1997
Edité par Technosoft
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Sortie US non communiquée
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Sortie EURO non communiquée
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Console: Sega Saturn
Genre:Shoot'em Up
Développeur: Technosoft
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Sony Playstation-

Photo de la boite de Thunder Force 5
Thunder Force 5, capture d'écran Thunder Force 5, capture d'écran Thunder Force 5, capture d'écran
Après avoir sévi sur Megadrive, avec trois épisodes, voilà que l’une des références en matière de shoot fait son apparition sur Saturn dans une version troisdéifiée (ne cherchez pas, c’est un barbarisme). Ce nouvel épisode se révélera t-il à la hauteur des ses illustres prédécesseurs ? C’est ce que nous allons voir ci-après…

L’histoire

Tout d’abord, exit le conflit entre The Galaxy Federation (oui, j’ai laissé en Anglais, parce qu’en Français, çà le fait moyen) et The Orn Empire (les héros des précédents épisodes ont enfin pu couler de tranquilles vacances, ceux qui ont lu les tests des autres volets comprendront, les autres se poseront des questions sur mon état psychologique).

A la fin de TF 4, nos valeureux pilotes du Fire Leo 04 « Rynex » furent dans l’obligation de s’éjecter à cause des importants dégâts provoqués par l’explosion de leur ultime cible. Cependant le vaisseau, en lui-même ne fut pas détruit, mais lourdement endommagé.

La terre dans un lointain Futur, en 2106 pour être plus précis (euh, quoi que çà ne fait que 98 ans…Jeanne Calment, me voilà !!!), l’épave du Rynex a dérivé vers le Système SOL et atteint The Oort Cloud ou il est repéré et récupéré par la sonde d’exploration Sekika 3, de l’EASA , construite par The Unified Earth Government afin d’étudier la constellation (« quel heureux hasard-reuh ! »). Après une analyse succincte, le vaisseau est ramené sur la base lunaire pour étude. D’autres sondes sont envoyées, chargées de récupérer l’armement et les sources d’énergies.

Mais il s’avéra que Rynex était si en avance sur les capacités technologiques humaines, que les plus éminents experts scientifiques ne purent définir la manière dont il fonctionnait. Afin de percer à jour les mystères entourant cette épave, il fut décidé la construction d’une île artificielle, dénommée Babel, où fut mis au point le Super ordinateur « Guardian », chargé d’étudier le fraîchement nommé « Vasteel » (pour Vastian Steel, le nom donné à la race Alien qui créa le vaisseau)

Peu à peu, Guardian réussissait à décrypter les mystères du Vasteel, faisant progresser à pas de géant les connaissances en matière de voyages spatiaux. Emballés par ces avancées technologiques, l’UEG chargea Guardian de la création et de la construction de la plus grande flotte de vaisseaux interstellaires jamais conçue, afin de partir à la colonisation d’autres planètes. Mais au lieu de s’acquitter de cette tâche, Guardian se mit à créer une flotte lourdement armée, baptisée Sword Fleet, et ce, à l’insu de tous ; ses programmes de sécurité et de surveillance s’étant mystérieusement effacés…Prenant de plus en plus conscience (merci Terminator) Guardian finit par retourner ces vaisseaux contre les terriens eux-même. L’UEG fut mis en déroute, et dans un dernier recours, décida de lancer une ultime contre offensive, dénommée ThunderForce 222, un escadron composé de la crème des pilotes, au commande d’appareils élaborés avant la prise de contrôle totale par Skynet…pardon, Guardian, et répondant au doux nom de RVR-01 Gauntlet’Starfighter Serie (c’est pas d’la gnognotte, çà, ma p’tite Dame !). Particularité de ce groupe de pilotes, tous sont au moins morts une fois…clonés grâce à une technologie dérivée du Vasteel : The Circulate Death. Pour info, vous, Cenes Crawford, êtes déjà morte (oui, c’est une fille) deux fois. Alors, c’est qui le plus fort !!!

Let the contest begins !!!

(ce passage sur l’histoire du jeu est basé sur un article de Wikipedia, parce que, bien qu’ayant pris japonais en option, lors de ma période Fac, il y a un certain temps, voire un temps certain, il n’en reste pas moins une langue obscure…)

Le jeu

Nous avons affaire ici à un shoot horizontal (si,si) avec des sprites « 3day »
dans des décors « 2day » . Votre objectif est de tailler la route jusqu’à Guardian, afin de le mettre hors d’état de nuire. Le panel d’armes à votre disposition reste le même que dans les précédents épisodes, seule différence notable, certaines d’entre elles ont évoluées visuellement. De plus, le nombre de satellites, les claws, renommés Craws, tournant autour de votre vaisseau passe de deux à trois avec la possibilité de les récupérer quand vous vous faites toucher…ce qui se révèle très appréciable.

Au départ, vous avez accès aux trois premiers niveaux, qui peuvent être abordés dans l’ordre que vous souhaitez. Une fois ceux-ci passés, vous aurez accès aux cinq autres stages, s’enchaînant les uns à la suite des autres. Chaque fin de niveau sera ponctuée par l’arrivée du boss.

Notez que vous avez accès, dans le menu option, à divers paramètres, tels le niveau de difficulté, le nombre de continue, le changement de visuel du listing d’armement, la configuration de votre manette, ainsi que la Playlist des musiques et effets sonores.

Graphismes (14/20)

Comme annoncé ci-dessus, les protagonistes de cet épisode Saturn ont pris des formes, afin de passer en 3D, tandis que les décors, eux, sont restés en 2D. Le résultat de cette alchimie peut se résumer par « ouais pas mal », mais perso, je trouve qu’ils ne décrochent quand même pas la mâchoire. On ne m’enlèvera pas de la tête qu’un ensemble en 2D aurait eu plus de gueule, parce que les polygones pas lissés et pas bien assemblés, on les voit super bien…

Sinon, les ennemis sont variés, les boss sont de tailles respectables et l’ensemble se révèle particulièrement retors.

Animation/jouabilité (17/20)

De ce côté là, vous ne rencontrerez pas le moindre souci, votre vaisseau se manie à la perfection, la navigation entre les armes demande de la dextérité et de la rapidité, mais rien d’insurmontable. On ne note aucun ralentissement, même quand un grand nombre de sprites occupe l’écran. La plus grande difficulté résidera dans votre capacité à rester vivant devant le nombre de tirs ennemis…

Son (17/20)

Là encore, Technosoft a assuré. Les effets sonores sont réussis, en particulier les explosions, le bruitage du Hunter est moins crispant aussi. Les musiques, quant à elles sont entraînantes, peut-être un peu moins rock que dans les épisodes précédents et un peu plus « dance », enfin, ce n’est quand même pas l’ambiance discothèque. A noter, dans la version special pack, un CD de remix des différents épisodes, ma foi, plutôt réussi.

Verdict (16/20)

Cet épisode reste dans la lignée de ces prédécesseurs, avec un niveau de difficulté élevé, même en mode Kid. Il vous tiendra en haleine et votre investissement sera rentabilisé. Cependant, je ne puis que me résoudre à penser qu’un rendu 2D lui aurait mieux convenu.


Article publié le 06/08/2008 Jeu testé par Le_Marbrier