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Shining Wisdom

Section Test.


Shining Wisdom
11/08/1995
Edité par Sega
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Shining Wisdom
10/08/1995
Edité par Sega
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Shining Wisdom
07/04/1996
Edité par Sega
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Console: Sega Saturn
Genre:Action/Jeu de Rôle
Développeur: Sonic Software Planning
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Sega Saturn

Photo de la boite de Shining Wisdom
Shining Wisdom, capture d'écran Shining Wisdom, capture d'écran Shining Wisdom, capture d'écran
Quand il entend « SEGA », suivi de « Shining Machin », le fan de jeux vidéo pense tout de suite à la merveilleuse série des Shining Force, les meilleurs Tactics de la Megadrive. Quand il voit que ce « Shining Machin » se joue sur Saturn, il jubile, tout excité à l’idée d’une nouvelle série de Tactics sur la dernière née de SEGA (à l’époque, bien entendu)…Et là, c’est le drame ! Non ce n’est pas un Tactics, mais bon, baste, il doit être trop bien !! Et là le deuxième effet Kisscool inversé se fait sentir, le voici…
 
« Au fait,  Manu, je vois que tu t’es fabriqué un nouveau sabre laser (en plastique) ! »
Manu : « Non, je viens de l’acheter dans le magasin de jouets qui a un chat pour mascotte » (bah oui, sinon, je cite la marque, et çà pourrait être considéré comme de la pub déguisée)
« Arf ! T’aurais pas un fusil ou un pisto-laser sur toi, j’ai envie de faire un Ball-Trap ! »
Manu : « euh, non j’avais pas assez de sous pour l’acheter... Les caisses de l’Empire sont vides…On vient de se faire détruire une deuxième Etoile de la Mort… Çà va nous recoûter un bras pour en reconstruire une et Darky a déjà donné donner les deux siens, ainsi que ses jambes…Va falloir trouver un autre disciple !…»


L’histoire

Demain commence, pour vous, une vie nouvelle. Vous avez été admis dans la garde du roi d’Odegan, qui règne sur le plus vaste des royaumes de Palacia. Tôt le matin, vous devez vous présenter devant Sir Kaysel, le conseiller du roi.

Selon les ragots qui circulent dans cette vaste contrée, le Conseiller vous aurez choisi en raison de la longue amitié qui le lie à votre Grand-père, mais aussi et surtout, parce que vous êtes le fils de Sil Jiles, héros légendaire, aujourd’hui disparu. Vous savez que tout ceci est faux et que si l’on vous a choisi, c’est uniquement pour vos compétences.

Votre dernière nuit, dans le doux foyer est plutôt agitée. Vous voyez deux hommes : l’un porte une couronne, l’autre l’habit d’un fonctionnaire du royaume. Devant eux, une lumière aveuglante apparaît soudain, les faisant trembler de tout leur corps. Dans cet halo, un être menaçant les fixe. Puis vous voilà transporté dans la chambre d’une jeune fille. Cette dernière se réveille en sursaut, quatre créatures planent au-dessus d’elle… Celles-ci tendent leurs mains, et voilà la jeune femme inondée de lumière, prisonnière de l’énergie maléfique que cet halo dégage. La fille s'évanouit tandis que les créatures disparaissent.

Soudain, la voix de votre Grand-mère se fait entendre, elle vous appelle. Vous venez de faire un cauchemar. Vous avez trop dormi, et maintenant vous êtes à la méga-bourre. Alors que vous vous préparez vite pour ne pas être en retard pour votre premier jour, vous repensez à ce drôle de songe…

Une fois arrivé à Odegan, vous assistez à une drôle de scène : une vieille femme se fait quelque peu malmener par la populace. En effet, cette femme annonce que de « Gröβe Malheurs » risquent de frapper le royaume. Elle finie par s’éclipser sous les quolibets des habitants. Vous vous présentez finalement à Sir Kaysel, qui est stupéfait de la ressemblance avec votre père. Il vous présente à votre coéquipier qui s’empresse d’aller dormir avant votre garde de nuit…Vous en profitez pour visiter le château, où vous tombez en pleine altercation entre la garde du jour et des lutins, normalement de grands amis du roi, qui s’indignent du fait que celui-ci refuse de les recevoir. Décidément, « il y a quelque-chose de pourri en ce Royaume » (Shakespeare, Hamlet, I, 4). Vous retournez dans vos quartiers, afin de vous reposer pour affronter la longue nuit qui vous attend.

Votre tour de garde arrive enfin. Un épais brouillard enveloppe le château, et voilà que votre acolyte se met dans l’idée de piquer un somme, vous laissant seul. Soudain, une ombre se dégage des remparts et entre dans un vieux bâtiment, dont tous les gardiens se demandent à quoi il peut servir. Vous suivez l’individu mais perdez sa trace dans les profondeurs de l’édifice. Une fois remonté à la surface, votre équipier est en train de faire son rapport au conseiller, furieux d’avoir trouvé tous les gardes du château endormis sur le matin. Pour éviter le cachot, votre collègue s’empresse de signaler que rien de suspect n’a été remarqué dans l’aile que vous gardiez. De fait, vous vous sentez obligé de confirmer ses dires. Cela a pour effet de vous promouvoir au rang de gardiens de la fille du roi.

Avant de prendre vos nouvelles fonctions, vous vous devez de vous présenter au roi et au chambellan. A votre grande stupéfaction, ceux-ci ressemblent comme deux gouttes d’eau aux personnes que vous avez vu en rêve…Étrange…

Vous voici devant l’entrée de la tour menant à la chambre de la princesse. Le même brouillard que la veille tombe soudainement. Et voilà que ce même besoin de dormir touche, de nouveau, votre équipier…ainsi que vous même. Vous êtes immobilisé, mais pas endormi, et voyez quelqu’un entrer dans la tour. Dans un effort surhumain, vous parvenez à bouger. Vous rentrez dans la chambre et là, la jeune fille de votre rêve n’est autre que la princesse !! Et la personne qui se tient à ses côtés fait partie du quatuor qui l’attaquait !!

Le jeu

Shining Wisdom est un Adventure-RPG à la Zelda, et un « spin-off » de la série des Shining Force qui essaie de tirer avantage de ces deux illustres titres…..sans jamais y parvenir…Bon je sais, j’ai un peu éventé le test là, mais il faut l’avouer ou le crier haut et fort, Shining Wisdom est très moyen (pour être gentil). Il n’y a pas une once d’originalité (le héros qui a perdu ses parents, le jeu qui débute au saut du lit, sauver la princesse et le monde). Vous me rétorquerez que c’est souvent le cas (toujours ?). Peut-être, mais il y a souvent un zeste de quelque-chose qui fait que le jeu devient intéressant….Ben là non, on se fait chier tout au long du périple…. En plus c’est moche, pas très jouable et les musiques tapent sur les nerfs !!! La totale !!! Mais nous allons y revenir un peu plus loin...

Donc comme je le disais, le jeu lorgne sur Zelda pour ses donjons dont les bas-fonds accueillent un objet qui vous sera utile pour avancer jusqu’au boss et dans le prochain donjon. Le royaume d’Odegan dispose également de quelques lieux secrets mal dissimulés dans le décor, mais inatteignables tant que vous n’avez pas la magie adéquate. Concernant le rapport avec Shining Force, ben, il y a le « Shining » du titre et la référence à Palacia, ainsi que la manière dont apparaissent les personnages importants quand ils vous parlent (leurs tronches dans une mosaïque). Voilà, voilà, voilà….

Notez, également que le jeu met longtemps à démarrer (dans le sens, devenir un poil plus intéressant) environ 5 heures…si, si, c’est possible…

Les graphismes

La première question que l’on se pose, quand on lance le jeu, est la suivante : était-il vraiment prévu pour la Saturn ?? Les graphismes sont simplistes et personne ne serait surpris de le voir tourner sur une Megadrive si l’on est méchant, un Mega-CD si on est gentil, voire un Mega-CD 32X si on est très, mais alors très gentil, et que l’on aime les usines à gaz ou Picasso… Les villes sont très petites (à la louche six baraques, très vides, et un château, un peu moins vide, mais qui donne quand même l’impression que les huissiers sont passés avant vous) et très peu peuplées (une dizaine d’habitants à tout casser). Il n’y a pas de gros effets spéciaux : les seuls sont des explosions, des zooms ou rotation très, très pixelisées et particulièrement moches. Faut le voir pour le croire ! En gros une petite explosion, pixelise plus que lorsqu’on utilise le mode 7 de la Super Nintendo pour une carte !!

Les personnages sont mal intégrés dans le décor (leurs contours donnent l’impression d’être faits au marqueur, tellement le trait est épais). Les ennemis sont nombreux, mais très répétitifs et ridicules (des cochons avec une massue, des chenilles, des papillons, des limaces...). Franchement, on se demande où se trouve la puissance de la Saturn dans cette histoire. On va me rétorquer que le principal dans ce type de jeu, ce ne sont pas les graphismes. Mais là, quand même, c’est un gros foutage de gueule.

Animation/Gameplay

Bon là non plus, c’est pas la joie! Pour avancer relativement rapidement, vous devez dans un premier temps marteler le bouton B pour gagner de la vitesse, et rester appuyé pour ne pas ralentir. Le bouton C sert pour donner des coups d’épée et peut également être utilisé pour effectuer d’autres actions. Et là, c’est la galère. La manette Sat possède six boutons ainsi que deux gâchettes… on se demande pourquoi, vu que seules trois touches sont utilisées…

Pour progresser dans les donjons, vous devez switcher entre divers objets regroupés sur le bouton C. Exemple : vous devez passer au travers de dalles dans un donjon. Pour cela, il vous faudra mettre le jeu en pause, vous placer sur C, choisir une paire de bottes faite pour passer au travers, enlever la pause, et appuyer sur C pour sauter. Pour peu que vous manquiez votre coup, vous tomberez à l’étage du dessous avec des ennemis arrivant sur vous en grand nombre. Vous devrez alors remettre en pause, rechoisir l’épée, enlever la pause, puis enfin attaquer….mais entre deux, vous avez perdu votre vitesse de déplacement, donc vous devrez marteler de nouveau le bouton B, pour esquiver les ennemis trop proches de vous. Comme s’il n’aurait pas été plus simple d’assigner aux boutons x/y/z un objet, afin d’éviter toutes ces manipulations énervantes, car très (trop ?) présentes. Au final, ces trois boutons ne servent à rien…

De plus, vous ne disposez d’aucun plan des donjons ou du monde où vous évoluez, ce qui rend le repérage quasiment impossible. Je ne vous dis pas le nombre de fois où vous tournerez en rond, devant à chaque fois attaquer les monstres que vous veniez d’occire quelques secondes auparavant.

Concernant l’animation, celle-ci est sommaire comme tous les jeux du genre. Mais ce qui est énervant, c’est le fait que les déplacements de votre perso ne soient pas précis, et que les coups que vous donnez ne touchent pas toujours vos ennemis, qui, eux, ne vous ratent pas.

Musiques/bruitages

On pouvait espérer, pour sauver ce jeu du naufrage, que les musiques soient à la hauteur… On est sur CD, je le rappelle… Et ben non plus… C’en est désespérant… Aucune composition n’est mémorable, elles sont passe-partout et donnent envie, au bout d’un (petit) moment, de couper le son au pire des cas, ou de le mettre au minimum dans le meilleur.

Les bruitages ne sont pas en reste dans la médiocrité, se contentant du minimum syndical…

Verdict 

Les RPG ou A-RPG ne courant pas les rues sur Saturn (du moins en PAL….pourquoi je parle pas japonais moi…), il pourra vous arriver de succomber à la tentation d'acquérir Shining Wisdom. Vous ne viendrez pas dire que je ne vous avais pas prévenus… Le titre de Sega est très moyen. Indispensable pour le Full-set PAL par contre, mais çà, c’est « évidence ».

Graphismes : 07/20
Animation/ jouabilité : 08/20
Musiques/bruitages : 07/20

TOTAL : 08/20


Article publié le 21/03/2010 Jeu testé par Le_Marbrier