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Samurai Shodown RPG

Section Test.


Shinsetsu Samurai Spirits : Bushidou Retsuden
27/06/1997
Edité par SNK
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Sortie US non communiquée
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Sortie EURO non communiquée
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Console: Sega Saturn
Genre:Jeu de Rôle
Développeur: SNK
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: SNK Neo Geo- Sony Playstation-

Photo de la boite de Samurai Shodown RPG
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Les grandes séries du monde vidéoludique bâtissent en général leur succès autour d’un premier épisode de qualité, puis de suites plus ou moins bien foutues mais avec la caractéristique de se cantonner à un genre en particulier (Street Fighter, par exemple, n’a connu des suites que dans le genre du jeu de combat). Mais parfois, certains développeurs décident de transposer les personnages de leur franchise dans un autre style de jeu. On retiendra pour exemple le correct Mortal Kombat Shaolin Monks (PS2) qui passe du combat au beat’em all ou encore les frères ennemis Sonic et Mario qui sont passés de la plateforme à divers autres genre (course, jeu de société, aventure, rpg etc) avec davantage de réussite pour le plombier.

SNK s’est essayé à cet exercice de style (ou de changement de style) avec sa série des Samurai Shodown qui porta fièrement l’étendard du jeu de combat à l’arme blanche dans les années 90. C’est dans un domaine où l’on n’attendait pas forcément l’éditeur maitre du jeu de baston purement arcade que l’on retrouve ces héros médiévaux : le rpg !!

Certes l’idée peut paraitre farfelue, et l’impression que l’on va avoir affaire à une belle bouse légitime et pourtant, nous voila face à un soft plein de surprises…


Scénario :

Avant de donner les grandes lignes du scénario, je tenais à partager avec vous une petite anecdote savoureuse : SNK a incorporé dans ce titre deux scénarios : dans l'un vous affrontez Amakusa, tandis que l'autre vous mettra aux prises avec Mizuki (les boss de fin des deux premiers jeux de la série). Mais à la base, il devait y avoir une troisième histoire à jouer sauf que du coup, le plan était aussi de sortir chaque scénario en un jeu distinct. Donc pour jouer les trois histoires, il aurait fallu acheter trois jeux…. Heureusement, et je dirais pour une fois, la compagnie qui a entendu la plainte des joueurs a décidé de sortir le tout en un jeu…. mais pour rester dans les délais, il a fallu supprimer le troisième scénario !!

Voila pour l’anecdote, sinon l’histoire, langue japonaise oblige, n’a pas été très claire pour moi mais ça avait l’air plutôt basique : dans les deux cas un groupe de héros se réunit pour mener à bien une quête dont le but est de vaincre une puissante sorcière, et ce en poursuivant l’ennemi à travers différents continent : Asie, Amérique, Afrique et Europe représentée par un niveau…. en France !!!

D’après le peu que j’ai pu comprendre, le scénario Mizuki semble plus intéressant car des personnages inédits dans la série ont été ajoutés pour développer toute une histoire autour d’eux et les lier à la lutte contre Mizuki. Ceci n’est pas le cas de l’histoire Amakusa qui tourne autour de la guerre que l’esprit maléfique prépare en investissant le corps d’un guerrier pour réunir une armée et dominer le monde (pour changer des autres méchants de jeu SNK…). L’intérêt de ce dernier scénario réside surtout les histoires annexes de chaque membre de votre équipe.

Il y a pas mal de blabla entre les personnages sachant que les scènes de dialogues varient en fonction de l’équipe que vous avez constituée en début de partie histoire d’étoffer le scénario de base. Évidemment, ça ne change rien à la fin du jeu ni aux scènes clés mais je trouve que c’est assez fun d’essayer différentes combinaisons de personnages, ne serait-ce que parce que cela vous permettra de visiter tous les lieux de l’aventure mais aussi car vous pouvez refaire le jeu encore et encore sans avoir à passer toutes les scènes de discussion car vous les connaissez déjà et que ça vous gonfle de tout vous retaper.

Oui oui je pense à ces rpg où l'on ne peut pas zapper les moments ou ça discute et donc se retaper tout ça à chaque partie. Au moins, dans ce jeu, il y a d’autres interactions à découvrir et même d’autres personnages car certains n’apparaitront que si vous avez un équipier particulier à un moment donné. Bon, et là vous me dites que comme c’est en Jap qu’est ce que ça change de comprendre ou pas ?? Bah déjà, en grand fan de SNK, j’aime à voir intervenir plein de personnages que j’apprécie en refaisant le même jeu, ne serait-ce que pour le plaisir de l’œil. Et puis si on se place du point de vue des rares joueurs européens ou américains à comprendre cette langue, je pense qu’ils apprécieront de rejouer l'aventure sans se retaper les mêmes scènes !!

Réalisation :

J’évoquais plus haut la question du casting prenant part au jeu qui diffère en fonction de votre équipe. Pour faire simple, on retrouve l’intégralité des personnages présents dans les deux premiers épisodes arcade (une liste exhaustive serait très longue, je vous épargnerai donc ce supplice d’autant plus que les animaux de compagnie de certains héros sont également de la partie) y compris l’arbitre qui sera l’un des protagonistes clés de l’aventure car ce n’est ni plus ni moins que votre point de sauvegarde !! Maintenant, comme je le disais, tous ne prennent pas part à l’aventure. Certains sont dans un scénario et pas dans l’autre et certains ne seront présents que sous certaines conditions. Par exemple, pour interagir avec Genjuro si vous ne jouez pas avec, il faudra avoir Haomaru dans votre équipe. De la même façon, vous en apprendrez davantage sur l’histoire de Hanzo si vous avez Galford avec vous, sinon il ne vous parlera presque pas. Encore une fois, je ne ferai pas la liste de toutes les interactions possibles c’est juste hallucinant ! D’ailleurs, certains personnages non jouables vous rejoindront en quatrième membre d’équipe et ce de manière temporaire en fonction de votre team. A noter également qu’un même protagoniste peut aussi bien se joindre à vous que devenir un boss optionnel parce que vous aurez tel ou tel personnage avec vous ! Même si ça ne change pas la trame générale du jeu, ça la rend plus dense, plus complète, crédible et surtout elle varie à chaque partie ! J’ai vraiment apprécié ce point de réalisation car SNK n’a pas pris les joueurs pour des idiots et a travaillé les liens entre les intervenants.

Je vous indique tout de même les personnages jouables que vous pouvez choisir en chef d’équipe au début de la partie, ou recruter ensuite dans le premier village de l’aventure sachant que votre équipe est constituée de trois membres constants que vous garderez du début à la fin. Faites donc bien votre choix : Haohmaru, Cham Cham, Charlotte (la française !!), Galford, Genjuro, Nakoruru, Rimururu, Kyoshiro, Ukyo et Reon (un personnage créé pour l’occasion qui rejoint votre équipe dans le second scénario).

Le reste de la réalisation n’est pas mauvaise non plus. Les graphismes sont très colorés et donc plutôt agréables à l’œil. L’animation hors combats est des plus basiques mais là n’est pas l’intérêt car ce qui nous intéresse ici ce sont justement les affrontements. A ce niveau là, c’est très correct. Les sprites des personnages sont assez gros, détaillés et leur 2D rappelle clairement celle des épisodes traditionnels de la saga. Chaque combattant se déplace de la même façon que dans ces derniers mais tient aussi la même posture et utilise les mêmes attaques (auxquels s’ajoutent quelques sorts magiques classiques d’un rpg). Le fan de Samurai Shodown comme moi se sentira comblé à coup sur car tout est fait pour retranscrire au mieux l’univers de la saga dans le genre du RPG. Le bestiaire rencontré est quant à lui plutôt varié et colle bien à l’esprit de la franchise. Ainsi vous combattrez souvent des loups, des soldats, des zombies, des arbres maléfiques vivants, des insectes géants. Que du classique dans ce style de jeu quoi !

Mais il y a une ombre au tableau, et de taille : les temps de chargement !! Peu importe sur quelle console vous jouez, vous allez en bouffer de l’écran de chargement et ce à chaque fois que nécessaire : début du combat, entrée et sortie d’un lieu, chargement de sauvegarde et même fin du combat. C’est au moins une quinzaine de seconde, sans exagérer, que vous subirez à chaque fois, chose d'autant plus dommageable que le jeu doit charger très souvent (notamment à cause du nombre de combats aléatoires élevé…). On finit par s’y faire mais c’est vraiment dommage d’avoir à supporter ça. Bon au moins ça vous laisse le temps de prendre une douche, faire un café, lire l’intégrale de Tolkien. Peut-être que SNK luttait à sa façon pour le bien des joueurs qui devaient faire une pause régulièrement en jouant… merci SNK, vous êtes des héros !!

Sinon, autre petite touche originale du jeu concernant la gestion de l’inventaire. Vous pouvez évidemment adjoindre un équipement à chaque guerrier mais il n’y a aucune arme à acheter dans le jeu. Étrange non pour un RPG ? En fait, vous devrez trouver dans certains villages des forgerons pour upgrader vos épées et autres sabres moyennant rétribution pour le service rendu et certains objets spécifiques pour l’amélioration de la lame (genre objet magique pour associer l’un des quatre éléments à son arme). J’aime beaucoup ce système que je trouve plus crédible que de trouver une arme qui traine sur une plaine dans un coffre et qui, comme par hasard, correspond à celle d’un membre de votre équipe. C’est la ruine du métier de forgeron !! SNK a aussi pensé aux artisans avec ce procédé en leur donnant une chance de briller. Vraiment des héros ces types. Autre petite idée amusante, en tout cas pour moi, vous pouvez changer la couleur du costume de vos personnages qui correspond là encore aux couleurs annexes des jeux de combat. Enfin, l’auberge pour restaurer votre équipe vous permet d’assister à de petites scènes amusantes où votre clique prend un bain dans un Onsen (sorte de source chaude où l’on se baigne au Japon). Je vous conseille vivement d’avoir Charlotte avec vous car elle s’exprimera en Français dans la version originale pour demander du savon, et avec voix enregistrée excusez-moi du peu !! Un des instants cultes du jeu pour moi !!

A noter que la version Neo-Geo possède des graphismes plus fins et détaillés que les autres ainsi que des menus plus travaillés et des temps de chargement légèrement plus courts (mais néanmoins encore trop longs). Également, des séquences d’animation dans les mouvements des personnages disparaissent sur PSX et Saturn.

Gameplay :

Il y a un peu de fraicheur au niveau du gameplay comparé à la masse de RPG qui sortaient à cette période.

Pour commencer par le classique, les déplacements sur la carte se font on ne peut plus simplement. Vous évoluez sur les différents continents de l’aventure en déplaçant votre chef d’équipe jusqu’à atteindre une ville ou un donjon dans lequel vous continuez la quête. Ça a tout d’un Final Fantasy à l’ancienne en fait. En combat, pas de réelles nouveautés dans les contrôles en mode d’affrontement standard. Je ne vais pas m’appesantir sur le sujet car les déplacements et les affrontements dans un jeu de ce genre sont extrêmement simples, il serait très difficile de planter cet aspect la (et pourtant c’est déjà arrivé….).

Ce qui apporte un peu de changement par rapport à un RPG classique, c’est le second mode de contrôle du personnage que vous pouvez sélectionner pendant les combats. Le mode classique vous propose de choisir une attaque puissante et elle se lance. Dans le second, vous devez effectuer une manip pour pouvoir lancer l’attaque spéciale, et ce de la même façon que vous le feriez dans un jeu de combat, c'est-à-dire des commandes à base de quarts de cercle plus une touche en même temps, de faire deux demi-cercles plus trois boutons etc. Évidemment, plus l’attaque est puissante, plus la combinaison sera complexe (comme dans un vrai jeu de combat). Je ne pense pas que SNK ait inventé grand-chose avec ce système mais c’est la première fois que je me frottais à ce genre de contrôle dans un RPG et j’ai beaucoup apprécié cette petite touche d’originalité !! A savoir que pour sortir vos attaques spéciales, il faut gérer votre niveau de magie qui descend lorsque vous vous en servez (ou que vous lancez un sort bien sûr). Une jauge particulière se remplit au fur et à mesure de vos affrontements vous permettant une fois pleine de déchainer la rage de votre personnage avec une furie surpuissante dont la commande doit aussi être effectuée si vous optez pour le mode style jeu de combat.

Les commandes sont donc simples et vous maitriserez le jeu très facilement, hormis si vous voulez lancer vos attaques vous-même, ce qui nécessitera de s’entrainer un peu avec chaque protagoniste pour le connaitre sur le bout de doigts car comme dans tout jeu de combat qui se respecte, chacun possède ses combinaisons spécifiques qui ne s’affichent bien entendu pas à l’écran. On branche donc la mémoire interne de son cerveau ou l'on note tout sur une feuille (perso j’ai opté pour cette dernière méthode). A noter que les attaques spéciales et les furies sont celles que les protagonistes de Samurai Shodown possèdent dans les jeux de combat ! Il aurait été stupide de faire autrement non ??

Bande-son :

Les musiques sont très discrètes. En tout cas, c’est l’impression qu’elles m’ont laissé. Il n’y a pas de grands thèmes majestueux comme un RPG classique peut en fournir. Cela dit, ça reste très agréable car cette ambiance est voulue. En effet, elle colle très bien avec le cadre Japon Médiéval du jeu et nous plonge un peu plus dans l’ambiance des petits villages par lesquels on passe. J’ai surtout retenu la musique des combats qui est basée sur des rythmes de plus en plus rapides avec des instruments à percussion. C’est très guerrier, ça colle bien à un affrontement et ça envoie du bois !!

Peu de choses à ajouter pour la musique, c’est correct même si l'on ne retiendra que peu de morceaux.

Les bruitages sont bons, peu nombreux, mais bien foutus et crédibles. Quel plaisir d’entendre les lames s’entrechoquer, les monstres hurler et les héros se lancer dans un élan guerrier en criant le nom de leurs attaques !! Certains dialogues sont enregistrés en Japonais ce que je trouve toujours très agréable d’autant plus qu’à l’époque ce n’était pas encore très courant d’avoir des voix dans les RPG.

L’ambiance sonore générale est donc sympa mais très peu mise en avant et un poil trop discrète pour réellement exploser, ce n’est pas le point fort du jeu sans être un énorme défaut.

Autre différence de versions, il semble que la mouture PSX possède la meilleure qualité de son des trois grâce à son matériel sonore. Après on ne va pas chipoter hein…

Durée de vie :

Comme je l’évoquais plus haut, vous avez le choix entre deux scénarios totalement différents, l’un vous confrontant à Amakusa et l’autre à Mizuki. Les deux sont à peu prés aussi longs à boucler et il faudra bien compter un peu plus d’une dizaine d’heures sur chacun pour en voir le bout.

La durée de vie est tout de même artificiellement gonflée par les temps de chargements à la limite du « foutage de gueule » et le nombre hallucinant de combats aléatoires (environ tous les quatre ou cinq pas). Je vous assure que l’écran du temps de chargement sur fond noir avec le symbole rouge qu’on se tape avant chaque affrontement va vous hanter des années durant tellement vous l’aurez vu encore et encore !! Vous vous surprendrez même à le dessiner sur les murs de votre maison et dans les couloirs du métro en maudissant le jour où vous l’avez découvert !!

Il y a peu de quêtes annexes, ce qui est dommage et généralement le jeu se fera quasiment en ligne droite. Cependant, il y a du replay value car vous avez ces deux scénarios, mais aussi un choix de personnages de base conséquent pour refaire l’aventure et voir les quelques scènes exclusives en fonction du leader et de l’équipe choisi. Les fans hardcore pourront donc refaire chaque histoire plusieurs fois pour voir toutes les scènes et interactions prévues par SNK pour chaque protagoniste.

Ajoutez à cela que si vous voulez jouer avec Genjuro, il faudra le prendre comme chef d’équipe dès le début car il ne rejoindra jamais votre groupe. Avec ce personnage la notion d’équipe est simple : il fait cavalier seul dans les deux scénarios ! Du coup, le jeu en devient radicalement plus difficile puisque les ennemis restent aussi nombreux et puissants (vous aurez quand même le soutien de Reon qui vous rejoindra de temps en temps dans le scénario Mizuki). Genjuro étant mon personnage favori, je sais de quoi je parle quand je vous dis que vous vous arracherez les cheveux en essayant de terminer l'aventure avec lui!! Mais ça vous fera deux autres raisons de refaire chaque scénario pour découvrir l’histoire du point de vue de ce monstre de charisme.

Enfin, niveau bonus à débloquer, pour les versions Playstation et Saturn, vous pourrez, en finissant le jeu, consulter un genre d’interview de chaque héros du jeu pour en apprendre un peu plus sur leur histoire. Rien de bien folichon car, quand bien même je comprendrais la langue, ce n’est pas le genre de bonus qui me branche. Mais après chacun son truc. Sur Neo-Geo, c’est carrément un mini-scénario additionnel que vous débloquez et qui vous permet de jouer avec Shizumaru (qui n’apparait pas dans l’aventure principale), dans un environnement où vous rencontrerez d’autres personnages des séries SNK. Malheureusement, je n’ai pas pu vérifier à quoi correspond précisément cette histoire puisque je n’ai pas testé cette dernière version.

Vous l’aurez bien compris, la durée de vie est assez correcte même si elle reste inférieure à un bon Final Fantasy. Davantage de sous-quêtes auraient été les bienvenues mais il faudra faire sans. Évidemment, si tout comme moi vous ne lisez pas le japonais, rajoutez quelques heures de jeu pour le finir car ça risque de vous ralentir pas mal !!

Conclusion :

SNK a osé le pari intéressant de sortir un peu de ses habitudes pour proposer un jeu loin de l’arcade. C’est à mon avis une petite réussite car il est assez intéressant de retrouver ses héros favoris dans un contexte original.

L’ambiance médiévale japonaise est bien retranscrite, les musiques, un peu trop discrètes tout de même, donnent du corps au jeu, le système de combat est correct bien que très convenu si l’on s’en tient aux commandes style RPG et les deux scénarios se laissent savourer de longues heures. On prend vraiment plaisir à se plonger dans ce titre qui aurait tout de même gagné à être traduit car malheureusement la barrière de la langue freine un peu la progression et ne rend pas honneur à un scénario et à un jeu tout à fait honnêtes. Carton rouge également pour les temps de chargements abusifs qui découlent d’un nombre de combats aléatoires carrément trop élevé.

Mais il serait dommage de s’arrêter sur ces points là qui, s'ils ternissent le tableau, ne gâchent pas une expérience de jeu que je ne saurais que trop recommander aux fans de Samurai Shodown. En effet, SNK c’est évertué à replacer tous les éléments majeurs du jeu de combat dans un rpg et je ne peux que féliciter cette idée. Pour les fans du genre, l’expérience n’est pas obligatoire car elle n’apportera rien de nouveau mais restera tout de même agréable.

Note du rédacteur : J’ai trouvé sur le net, et inclus au test, quelques screenshots en anglais mais après recherche je n’ai vu aucune information sur une version américaine. Il est donc possible qu’une version émulée du jeu ait été traduite par des fans.

Scénario : 15
Réalisation : 13
Gameplay : 16
Bande-son : 12
Durée de vie : 13


Note finale : 13


Article publié le 08/02/2011 Jeu testé par Gaga