Rayman (Saturn)
Section Test.
Rayman
17/11/1995
Edité par Ubisoft
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Rayman
??/??/1995
Edité par Ubisoft
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Rayman
30/10/1995
Edité par Ubisoft
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Console: Sega Saturn
Genre:Plates-Formes
Développeur: Ubisoft
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Atari Jaguar- Nintendo Game Boy- PC- Sony Playstation-
17/11/1995
Edité par Ubisoft
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Rayman
??/??/1995
Edité par Ubisoft
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Rayman
30/10/1995
Edité par Ubisoft
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Console: Sega Saturn
Genre:Plates-Formes
Développeur: Ubisoft
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Atari Jaguar- Nintendo Game Boy- PC- Sony Playstation-
Scénario (18/20)
L’action prend place dans un monde tranquille basé sur la paix et l’harmonie, grâce au grand Protoon qui maintient la tranquillité et la quiétude de cet univers enchanté. Malheureusement, les meilleures choses ont une fin et un jour maudit entre tous, l’immonde Mister Dark dérobe le protecteur de ce paisible monde en enlevant au passage tous ses pouvoirs à la fée Betilla qui avait tenté de le protéger. Les conséquences de ce méfait ne se font pas attendre et tous les Electoon, gravitant autour du Protoon, s’éparpillent aux quatre coins du monde, créant ainsi un déséquilibre des plus catastrophiques. Des créatures belliqueuses ne tardent pas à apparaître et se font un devoir de capturer tous les Electoons croisant leur chemin. Dans cette crise, un héros fait bientôt son apparition. Ce courageux personnage s’appelle Rayman et va se voir confier la périlleuse mission de libérer tous les Electoons ainsi que le grand Protoon. Tout cela vous sera exposé de manière très originale par un personnage haut en couleur dès le début du jeu (en anglais malheureusement). Le scénario fait donc preuve d’originalité avec son humour omniprésent, tout en intégrant tous les éléments cruciaux d’un jeu de plates-formes : un méchant, un héros et une victime kidnappée. Mais là ou Rayman fait très fort, c’est dans l’univers haut en couleurs totalement inédit et inimitable.
Réalisation (19/20)
Le personnage en lui-même représente une grande part de cette univers, puisqu’il a la particularité de ne posséder ni bras ni jambes (tout comme les autres protagonistes rencontrés dans le jeu d’ailleurs). La raison en est simple : le jeu était à l’origine prévu pour la Jaguar exclusivement et a donc été développé en fonction des performances de cette console, et particulièrement de la faible capacités de stockage du support cartouche. Or, l’animation n’était pas des plus satisfaisantes compte tenu de cet espace limité. Pour remédier à cela, les créateurs du jeu eurent l’idée de supprimer les bras et les jambes des personnages, demandant ainsi moins de puissance pour assurer une animation fluide et agréable. L’univers Rayman était né, et son héros deviendra par la suite célèbre grâce à cette particularité, au point de la conserver dans les opus 3D ne nécessitant pas ce subterfuge. Mais Rayman, ce n’est pas qu’un personnage au charisme fou, c’est aussi des décors fins et variés contribuant à créer une ambiance inoubliable qui gardera toujours une place dans le cœur du joueur ayant eu l’occasion de l’essayer.
Les environnements 2D, remplis de petites animations les rendant très vivants, ont bénéficié d’un soin flagrant de même que le chara-design des plus inspirés et clairement axé sur l’humour (il n’y a qu’à voir notre héros tirer la langue pour s’en rendre compte), tant au niveau de l’acteur principal que du bestiaire aussi varié qu’hilarant. Lorsque vous jouez à Rayman, vous avez l’impression d’être immergé dans un conte de fées à mi chemin entre Alice au pays des merveilles et Hansel et Gretel, avec un thème dominant pour chaque niveau ce qui confère aux décors une grande variété. Cette ambiance graphique est d’autant plus impressionnante sur cette version Saturn, du fait que contrairement à la mouture Playstation, elle a la particularité de proposer de somptueux graphismes en 65000 couleurs qui seront un véritable régal pour vos yeux ébahis. L’animation fluide et les mouvements du personnage, alliés aux fantastiques expressions faciales de notre héros ajoutent encore davantage à l’âme de ce jeu, en faisant l’un des plus attachants de l’histoire du jeu vidéo.
Bande son (19/20)
Mais un univers si extraordinaire ne saurait exister sans une bande son à la hauteur. Ainsi, vous aurez droit à des musiques composées par des musiciens de Jazz professionnels d’une grande qualité vous permettant de vous imprégner de cette ambiance si particulière. Dès le logo Ubisoft, le ravissement auditif est total et la variété des thèmes vous permettra de ne jamais vous lasser de telle ou telle musique. Mais là ou Rayman innove réellement, c’est au niveau des bruitages présentant une fantastique interactivité avec le décor. En effet, vous pourrez fréquemment actionner des instruments de musique présents dans les différents environnements (en sautant dessus) et ainsi créer vos propres musiques selon votre progression. Même le ramassage d’items donnera lieu à de jolies mélodies si vous parvenez à les enchainer rapidement. Un principe si novateur inspire le respect et contribue à rendre le jeu plus attirant encore par son ambiance féérique.
Gameplay (19/20)
Si l’aspect artistique du jeu a clairement bénéficié de toute l’attention des développeurs, il en est fort heureusement de même pour le gameplay qui se révèlera bien vite être d’une grande richesse. Pourtant le début de votre partie semblera bien fade puisque vous commencerez le jeu avec le minimum syndical en termes de mouvements (à savoir marcher, sauter et ramper). Mais au fil des niveaux, la Fée Betilla apparaitra pour aider notre héros en lui octroyant de nouveaux pouvoirs sans lesquels la progression serait impossible. Ainsi, au fil de l’aventure, Rayman apprendra à lancer son poing, s’accrocher au bord des plates-formes, courir (utile pour prendre de l’élan avant des sauts difficiles), utiliser son poing grappin et même utiliser ses cheveux pour voler tel un hélicoptère (principe emprunté à Sonic, puisque Tail avait déjà ce pouvoir dans ses premières apparitions). A chaque fois que la Fée Betilla décidera de vous donner l’un de ces pouvoirs, elle vous emmènera dans un niveau spécial où le pouvoir que vous aurez obtenu vous sera nécessaire pour retourner à votre aventure. Cette idée se révèlera un bon entrainement pour utiliser vos nouvelles capacités et vous les maitriserez ainsi parfaitement avant de devoir les utiliser pour sauver votre vie.
Vous aurez également accès à des pouvoirs temporaires comme la luciole permettant d’éclairer les endroits sombres, les elfes volants réduisant la taille de Rayman ou encore le super-hélicoptère. Ces pouvoirs à durée limitée vous seront bien souvent indispensables pour terminer certains niveaux et vous seront d’une grande aide pour mener à bien votre quête. Vous trouverez aussi sur votre chemin différents power-ups augmentant la puissance, la vitesse ou la portée de votre poing. Concernant la gestion des vies, elle sera modélisée par une barre de power pouvant contenir de trois à cinq emplacements. Lorsqu’elle sera vide, vous perdrez une vie. Ces dernières seront récupérables dans les niveaux par la collecte de tings (sortes de petites bulles bleues) qui, une fois arrivées au nombre de cent, vous donneront une vie supplémentaire. Mais vous pourrez également les utiliser pour payer le magicien caché ça et là dans les décors et ainsi accéder aux nombreux niveaux bonus. Les checkpoints seront ici matérialisés par un photographe qui immortalisera vos exploits : comprenez par là qu’en cas de perte d’une vie, vous recommencerez votre partie au dernier photographe rencontré du niveau. Enfin, des phases spéciales permettront de varier un peu les plaisirs puisque vous aurez, par exemple, la joie de chevaucher un moustique au dessus d’une rivière. Vous l’aurez compris, le gameplay fait preuve d’une richesse tout à fait remarquable et n’a pas à rougir de la comparaison avec un Super Mario Bros.
Durée de vie (19/20)
Mais là où Rayman se pose comme un réel concurrent de ce dernier, c’est au niveau du formidable challenge offert au joueur. En effet, vous devrez pour mener à bien votre périlleuse mission traverser plus de soixante niveaux répartis en six mondes différents, mondes ayant chacun sa personnalité et ses dangers. La liberté offerte au joueur est totale, puisque vous pourrez traverser ces différents niveaux d’un bout à l’autre sans vous occuper de libérer vos amis. Pire, vous ne serez même pas obligé de combattre le boss final de chaque monde pour passer au suivant. Seulement, pour accéder au niveau final et enfin combattre l’ignoble Mister Dark, kidnappeur du grand Protoon, vous devrez non seulement vous débarrasser de tous les boss mais également libérer tous les Electoons retenus prisonniers dans les différents levels. Autant vous dire qu’à raison de six cages d’Electoons par niveau, cette mission de sauvetage sera un travail herculéen pour notre pauvre héros, d’autant que certaines cages ne seront pas accessibles au début du jeu. Vous devrez donc revisiter certains niveaux après l’obtention de nouveaux pouvoirs pour libérer la totalité de vos amis et enfin vous retrouver face à face avec votre pire ennemi. Autrement dit, là ou un Donkey Kong vous propose la possibilité facultative de le finir à 100%, Rayman vous oblige à explorer tous les recoins des niveaux pour terminer le jeu. Dans ces conditions, autant vous dire que la durée de vie atteint des sommets, à fortiori du fait de la difficulté du jeu et du peu de continues disponibles (cinq seulement) et n’a rien à envier dans ce domaine aux références du genre.
Conclusion (19/20)
La qualité de Rayman sur la 32 bits de Sega est époustouflante. Ubisoft est parvenu à créer un univers aussi attachant que celui de Mario et a repris tous les principes du jeu de plates-formes 2D pour nous offrir un jeu d’une qualité époustouflante qui ravira tous les joueurs sans exception. Les ventes sont d’ailleurs là pour le prouver puisque la saga Rayman s’est écoulée à plus de vingt millions d’exemplaires, en faisant ainsi l’un des jeux-vidéo les plus vendus au monde. Le verdict des joueurs est tombé : Rayman est un hit et la version Saturn est sans aucun doute la meilleure de toutes… A posséder ABSOLUMENT !
Article publié le 05/08/2008
Jeu testé par Manuwaza