lien vers facebook lien vers twitter lien vers youtube lien vers dailymotion lien vers le forum d'Oldies Rising lien vers mail
Recherche Avancée

Panzer Dragoon 2 - Zwei

Section Test.


Panzer Dragoon II Zwei
22/03/1996
Edité par Sega
________________________
Panzer Dragoon II Zwei
??/??/1996
Edité par Sega
________________________
Panzer Dragoon II Zwei
??/??/1996
Edité par Sega
________________________
Console: Sega Saturn
Genre:Shoot'em Up
Développeur: Team Andromeda
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Sega Saturn

Photo de la boite de Panzer Dragoon 2 - Zwei
Panzer Dragoon 2 - Zwei, capture d'écran Panzer Dragoon 2 - Zwei, capture d'écran Panzer Dragoon 2 - Zwei, capture d'écran
Souvenez-vous, c’était en 1995. En cette année bénie pour tous les pro-Sega, la Team Andromeda sortait sur Saturn un titre appelé à devenir culte par sa qualité exceptionnelle et son background d’une grande richesse, à fortiori pour un Shoot’em Up. Un an après ce phénomène, une suite à cette formidable épopée voit le jour, suite qui, à l’instar de son prédécesseur, s’attirera les faveurs de tous les joueurs adeptes de la 32 bits de Sega sans exception. Inutile de maintenir le mystère plus longtemps, vous avez probablement déjà tous compris que le Shoot’em Up mythique évoqué plus haut n’est autre que Panzer Dragoon et que le jeu nous intéressant aujourd’hui est sa suite, intitulée Zwei (mot signifiant deux en allemand).

Scénario (18/20)

L’histoire de Panzer Dragoon 2 se déroule plusieurs années avant le premier opus. En des temps anciens, des mutations génétiques ont entrainé la destruction de presque toute l’humanité. Les rares survivants ont dû affronter des animaux mutants et vivre sur des terres dévastées par les guerres. Après plusieurs millénaires, les humains se sont habitués à ce nouvel état de choses et sont même parvenus à domestiquer quelques créatures telles que les Khourieats. Mais les dirigeants des villages craignent les mutations génétiques de ces créatures qui pourraient ranimer les guerres d’antan. Il a donc été décidé que tout Khourieat naissant avec une lumière verte dans la gorge serait abattu sur le champ. Dans un village reculé, un jeune garçon élève l’une de ces créatures et découvre un beau jour une terrible vérité : la lumière verte est présente et la loi doit être appliquée. Ne pouvant se résoudre à se débarrasser de cette créature sans défense, le garçon décide de le cacher pour le protéger et le nomme Lagi. Les années ont passé et ce dernier est devenu un Khourieat fort et robuste. L’une de ses particularités est de posséder des ailes et son compagnon de toujours décide un beau jour de l’emmener pour essayer de décoller. Après avoir pris son élan, Lagi s’élance et se soulève du sol, emportant son ami dans une féérique envolée. Mais l’émerveillement sera de courte durée puisque l’instant d’après, une explosion retentit et le village est rayé de la carte. Seul survivant de cette hécatombe, le jeune homme décide de poursuivre le dirigeable fautif et d’assouvir sa soif de vengeance en lui faisant payer ce génocide au prix fort. Vous l’aurez compris, vous incarnez ce courageux garçon et allez devoir poursuivre votre ennemi tout au long de la partie. Cette trame scénaristique, encore une fois d’une richesse incroyable tout comme celle du premier épisode, vous sera exposée lors d’une splendide séquence d’introduction en image de synthèse qui durera plus de cinq minutes, séquence qui sera suivie par d’autres plus courtes tout au long de l’aventure.

Durée de vie (12/20)

Pour étancher votre soif de vengeance, vous allez devoir parcourir sept niveaux à la poursuite de votre ennemi juré… Si la longévité n’était clairement pas le point fort du premier opus, le défaut n’a malheureusement pas été corrigé dans sa suite puisqu’il vous faudra au maximum trois heures pour en venir à bout. Toutefois, quelques nouveautés intéressantes font leur apparition. D’une part, vous aurez plusieurs chemins possibles dans les niveaux, ce qui vous obligera donc à refaire le jeu plusieurs fois si vous voulez l’explorer en entier puisque vous aurez ainsi énormément de façons de terminer le jeu. Certaines voies seront beaucoup plus difficiles que d’autres à traverser et vous devrez donc vous interroger sur vos capacités et vos réflexes avant d’opter pour tel ou tel chemin, sachant que pour avoir le Dragon ultime, vous devrez parfois prendre votre courage à deux mains (j’en reparlerai plus en détail dans le paragraphe dédié au gameplay). A savoir également que certaines voies sont assez difficiles à repérer vous obligeant à être attentif continuellement. Le second ajout est un menu caché qui apparaitra lorsque vous aurez terminé le jeu une fois. Celui-ci, nommé « Pandora Box », vous permettra de changer de nombreuses options comme le niveau de difficulté, le choix de votre dragon et bien d’autres encore. Enfin, la possibilité a été ajoutée de sauvegarder vos scores ce qui vous incitera fortement à recommencer le jeu, non seulement pour le plaisir mais également pour vous surpasser et battre vos propres records. Pour ce qui est de la difficulté, elle est encore une fois assez faible et même le boss final ne vous posera que peu de problèmes. La durée de vie est dont toujours assez faible mais la grande réussite au niveau du gameplay rend le jeu très agréable à jouer et vous permettra d’y revenir régulièrement avec un plaisir sans cesse renouvelé.

Gameplay (19/20)

En effet, la maniabilité a su conserver les forces du précédent épisode tout en évoluant pour offrir au joueur de nouvelles possibilités. Les amateurs du premier opus ne seront donc pas dépaysés avec une touche de tir vous permettant de tirer soit en rafales avec un appui court, soit de verrouiller vos adversaires avec un appui long en passant la mire dessus puis en relâchant la touche pour tous les abattre d’un seul coup. Les touches directionnelles serviront toujours à déplacer la mire et votre monture tandis que les touches L et R vous permettront d’effectuer une rotation à 360° et ainsi de regarder tout autour de vous pour abattre d’éventuels poursuivants. Mais de nombreuses nouveautés viennent enrichir ce gameplay déjà diaboliquement efficace. La première chose qui vous frappera dès le début du jeu sera le fait que votre monture…court. Et oui, vous aurez quelques phases à pied puisque votre compagnon, ne sachant pas voler depuis longtemps, ne pourra pas le faire en permanence. Ces passages, aussi agréables que les autres, auront le mérite de varier un peu les plaisirs en offrant au joueur une expérience inédite. La seconde nouveauté réside dans l’évolution de votre dragon. En effet, il vous sera accordé à la fin de chaque chapitre des points de trois sortes : les Clear Points (obtenus juste en finissant le niveau), les Route Points (qui seront calculés en tenant compte du chemin que vous aurez emprunté) et des Technical Points (selon le pourcentage d’ennemis abattus). Ces points seront utilisés pour faire évoluer votre monture aussi bien visuellement (votre dragon grandira à vue d’œil, ses ailes pousseront) qu’au niveau de ses statistiques (barre de vie, puissance de feu etc etc). Vous devrez donc vous surpasser si vous nourrissez l’audacieux dessein d’obtenir le dragon ultime et emprunter les chemins les plus difficiles tout en abattant le plus d’ennemis possible en utilisant peu de tirs. Enfin, vous remarquerez l’apparition au dessus de votre barre de vie d’une seconde jauge absente du premier épisode. Elle se remplira lorsque vous tirerez et vous permettra, lorsqu’elle atteindra un certain point, d’envoyer une pluie de rayons dévastateurs qui détruiront toutes les cibles à l’écran jusqu’à épuisement de la jauge. Autant vous dire que cette possibilité sera très utile pour se sortir de certains guêpiers lorsque vous serez encerclé par une véritable armada d’ennemis. Toutes ces petites nouveautés contribuent à enrichir le gameplay de manière considérable et rendent le titre encore plus agréable à jouer que son prédécesseur.

Réalisation (19/20)

Ce constat est d‘autant plus évident lorsque l’on s’intéresse à l’aspect visuel du jeu. L’amélioration graphique est en effet plus qu’évidente et rendra Panzer Dragoon Zwei très agréable à regarder. Les environnements sont grandioses et il suffira de voir les canyons du désert ou de voler dans la forêt pour tomber tous le charme de l’esthétique du titre. La modélisation en 3D de votre personnage ne souffrira d’aucun défaut, au même titre que l’animation de votre monture qui vous fera penser que vous êtes réellement en train de survoler de grandes étendues à dos de dragon. Les adversaires que vous serez amené à rencontrer bénéficieront d’une grande variété et leur design a fait l’objet d’un grand soin de la part des développeurs. Les boss quant à eux seront très impressionnants tant par leur taille que par leur design et il ne sera pas rare que certains d’entre eux se démantèlent petit à petit sous vos tirs. L’aspect graphique est d’autant plus louable que la fluidité est exemplaire malgré le nombre faramineux d’ennemis que vous aurez parfois à l’écran. La réussite à ce niveau est donc totale et la claque graphique est d’autant plus impressionnante que la Saturn n’est pas réputée pour ses capacités 3D. Team Andromeda répond ainsi de la meilleure des manières aux mauvaises langues en offrant un jeu somptueux à tous les points de vue. Seul bémol : la traduction en Français n’est toujours pas à l’ordre du jour. Mais est-ce si grave ?

Bande son (19/20)

La bande son n’a rien perdu de sa superbe avec des compositions musicales toujours aussi magnifiques qui vous immergeront dans cet univers féérique dès les premières minutes de jeu. Elles font partie de ces thèmes inoubliables nous rappelant sans cesse que la grande musique ne se joue pas que dans les conservatoires. Les voix, restées en Japonais sont très convaincantes et restituent admirablement bien l’esprit torturé du jeune héros. Bon point également pour les bruitages qui seront omniprésents et vous raviront par leur qualité.

Conclusion (19/20)

Une conclusion est elle réellement utile ? Vous avez probablement deviné le fond de ma pensée. Pour les étourdis, je vais tout de même la matérialiser : Panzer Dragoon Zwei, au même titre que son prédécesseur, fait partie de ces jeux que tout possesseur de la Saturn se doit de posséder, puisqu’il justifie à lui seul l’achat de la 32 bits de Sega. Le seul sentiment négatif que j’aie ressenti en jouant à ce chef d’œuvre se trouve être le désappointement à la fin du septième niveau, en voyant apparaître les crédits me rappelant à la réalité et confirmant le vieil adage voulant que les meilleures choses aient une fin… fin qui arrive malheureusement bien trop vite avec ce magnifique titre.


Article publié le 05/08/2008 Jeu testé par Manuwaza