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Last Bronx

Section Test.


Last Bronx
01/08/1997
Edité par Sega
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Last Bronx
30/09/1997
Edité par Sega
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Last Bronx
??/??/1997
Edité par Sega
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Console: Sega Saturn
Genre:Combat
Développeur: Sega
Joueurs: 1 à 2
Existe aussi sur: Arcade- PC- Sony Playstation 2-

Photo de la boite de Last Bronx
Last Bronx, capture d'écran Last Bronx, capture d'écran Last Bronx, capture d'écran
Last Bronx est un jeu de combats armés en 3D, l'un des premiers par ailleurs, l'instigateur de ce genre précis étant Battle Arena Toshinden. Cependant, là où le titre de Sega innove, c'est dans l'apparition de motion capture dans un tel jeu, deux ans avant le hit de Namco : Soul Blade (Soul Edge). Penchons-nous donc plus sur ce titre qui vous plongera dans les rues de Neo Tokyo en proie à la violence, où seules vos capacités martiales vous permettrons de régner sur toutes les bandes de la capitale.

Scénario

Bien bien, là ça ne casse pas franchement trois pattes à un canard, je présume que je peux tout faire tenir en une seule petite phrase. L'histoire se déroule à Tokyo, dans un futur proche, où 8 chefs de gangs s'affrontent pour le contrôle de la ville. Bon, je peux tout de même vous apporter quelques précisions, la capitale du Japon est en pleine décadence et est en proie à une vague de violence et d'anarchie, cependant le chef du gang Soul Crew parvient à organiser un peu tout ce boxon et ainsi, une paix, fragile certes mais bien réelle, s'installe ; comble de malheur, le faible équilibre sur lequel reposais cette période pacifique est brisé à cause de l'assassinat brutal (bah oui c'est un assassinat quoi) du fameux chef de gang, ce qui amènera cette guerre des gangs. De plus, malgré le scénario extrêmement simpliste, les relations entre les personnages viennent rehausser légèrement le tout. En bref, rien d'extraordinaire tout de même, le scénario reste classique et creux, mais qui s'en soucie?

Durée de vie (12/20)

Au menu principal, le jeu offre le choix entre 7 modes de jeux et les options, nous passerons donc rapidement sur les modes classiques (Arcade, Versus, Survival, Time Attack et Free Practice) mais nous découvrons aussi des modes plus rares tels que Watch, pour regarder un combat entre deux CPU ; Movies qui permet de regarder les cinématiques ; Portrait qui propose de regarder de beaux artworks ; Aerial Combo vous servira à améliorer vos enchaînements lorsque votre adversaire est en l'air et enfin Saturn, créé spécialement pour cette version comme vous pouvez vous en douter, il consiste en fait en un mode Arcade modifié, ce qui correspondrai plutôt à un mode Story en fait, étant donné que l'on retrouve des dialogues entre les persos ainsi que des endings en anime. On retrouve donc un grand nombre de modes de jeux, cependant on peut se poser des questions sur l'utilité de certains d'entre eux.

D'autre part, les personnages sont assez peu nombreux, neuf dont le boss déblocable assez facilement. Vu le faible nombre de personnages, faisons un rapide tour d'horizon : Tomiie "Tommy" Hiroshi est un skateur qui se bat avec un bâton ; Nagi Hojo, un féministe maniant les sai ; Inagaki Joe, le motard et rival de Yusaku, il utilise un nunchaku au combat ; Kusanami Lisa, nippo-américaine usant des doubles bâtons ; Kono Yoko, qui à prit la succession de son frère à la tête du gang G-Troops, elle use des tonfas ; Zaimoku Saburo, l'ouvrier à la masse (haha à la masse, le jeu de mots super violent) ; Kudo Yusaku, le nouveau leader du Neo Soul (ex-Soul Crew), combattant grâce à un nunchaku à trois branches ; Kurosawa Toru, le furyo typique maniant le bokken (sabre de bois) comme personne ; et enfin Red Eye, le boss de fin, aujourd'hui machine de destruction, il fut autrefois Kono Ken, le grand frère et Yoko, il partage la même arme que sa sœur.

Neuf, voilà qui est vraiment mince, comparé à d'autres productions de l'époque telles que Tekken 2 bien évidemment. On peut tout de même voir que chaque personnage est relativement complet et unique, et chacun possède un charisme bien à lui. Malgré sa pléiade de modes de jeu, Last Bronx manque de persos, ces derniers ont trop peu de coups et du coup l'intérêt baisse pas mal, la durée de vie sera donc un petit peu trop courte, malgré tout on prend beaucoup de plaisir à jouer.

Jouabilité (16/20)

Comme je l'ai dit au début de ce test, Last Bronx est un jeu de combat armés en 3D, les affrontements se déroulent donc de façon tout à fait classique, je ne vais donc pas m'éterniser là-dessus et vous parler directement du gameplay. Seulement trois touches sont utilisées pour jouer : poing, pied et garde. Vous remarquerez donc que cette configuration est similaire à celle de la série des Virtua Fighter, le système de jeu en général est d'ailleurs le même que celui de l'autre titre de Sega. Ainsi, les habitués de la série phare de Sega ne seront pas dépaysés au niveau des variantes de coups, des combos, des dash, des projections, etc...

D'autre part, le grand point fort du jeu réside dans sa grande technicité, ici, le moindre mouvement peut vous être fatal ; donc, avis aux bourrins, passez votre chemins ! On retrouve vraiment donc quasiment tous les éléments qui ont fait le succès de la saga des Virtua Fighter. Pour continuer à parler du côté technique du soft, je dirai qu'il est encore plus poussé que celui des autres titres de Sega, ainsi, si vous voulez devenir un vrai maître de la rue, il faudra maîtriser à la perfection les distances et timings nécessaires aux attaques.

Vu comme ça, vous vous dites : "c'est génial, on a le droit à un Virtua Fighter 2 avec des armes", en effet, ça aurai été génial, cependant ce n'est malheureusement pas le cas. La première différence notable n'est pas un défaut, il s'agit simplement de l'absence des Ring Out, ce qui change radicalement la façon d'aborder un combat. On notera ensuite que les palettes de coups sont moins étoffées, le jeu est plus lent et d'une manière générale, Last Bronx ne possède pas une aura aussi impressionnante. N'allez pas non plus croire qu'il s'agisse d'un mauvais jeu, au contraire il est très bon, sa qualité est simplement un peu inférieure à son aîné, mais rien de bien méchant, Last Bronx en séduira donc plus d'un.

Réalisation (16/20)

Pas mal de points positifs du côté graphique, mais commençons par une appréciation de l'ensemble avant de s'attarder sur les détails. Le jeu utilisant le même moteur de jeu que Virtua Fighter 2, la qualité ne pouvait qu'être au rendez-vous. Les textures sont nettes et les couleurs agréables, que de bonnes idées basiquement. On notera même deux surprises plutôt bonnes : la première est le fait que les personnages bougent les lèvres en parlant, ce qui est extrêmement rare pour l'époque ; et deuxièmement, l'opening et les différents endings en anime, d'une qualité plutôt moyenne certes, mais saluons tout de même l'effort.

Après tous ces bons points, vous êtes en droit de vous demander : "pourquoi ne mettre que 16/20?", et bien la réponse est simple, c'est tout simplement le même cas que pour la jouabilité. Autrement dit, les graphismes sont très jolis mais légèrement inférieurs à ceux de son grand frère, c'est d'autant plus préjudiciable, que deux ans séparent les sorties respectives des deux titres. Voilà pourquoi, Last Bronx se retrouve pénalisé de quelques points aux niveaux gameplay et réalisation, alors que leurs qualités ne sont pas à remettre en question.

Bande sonore (10/20)

Les musiques sont entraînantes et pas désagréables, mais elles restent toutes moyennes, ni plus, ni moins, ce qui est malheureusement trop souvent le cas dans les jeux de combats (Pas tous hein ?! Ne me lapidez pas sur la place publique). Les bruitages, quant à eux, sont plus ou moins du même acabit, je dirai cependant que leur qualité se situe légèrement en dessous de celle des musiques : leur variété est très limitée et leur qualité est largement perfectible, pour faire bref, ils sont assez quelconques. Le gros point fort de la bande son est selon moins les voix des personnages en japonais, avec des phases de dialogues avant et après un combat bien sûr, mais aussi durant les vidéos d'introduction et de fin des personnages.

Conclusion (14/20)

Nous avons donc affaire à un jeu de Sega de l'époque Saturn et ça se voit, ainsi on retrouve pas mal d'éléments de gameplay similaires à Virtua Fighter 2, en fait le moteur de jeu est le même. Ce dernier nous assure donc des graphismes de qualité, mais une bande sonore plutôt quelconque en revanche. Pour conclure, Last Bronx est un jeu sympa, qui ne manque pas de qualité mais qui n'également pas le top de la console ; il en reste tout de même un jeu sur lequel on passe de bons moments, de plus les jeux de combats armés de qualités sont rares, d'autant plus sur la 32-bits de Sega.


Article publié le 06/08/2008 Jeu testé par Kain