lien vers facebook lien vers twitter lien vers youtube lien vers dailymotion lien vers le forum d'Oldies Rising lien vers mail
Recherche Avancée

International Victory Goal

Section Test.


Sega International Victory Goal
27/10/1995
Edité par Sega
________________________
Worldwide Soccer
??/08/1995
Edité par Sega
________________________
International Victory Goal
??/??/1995
Edité par Sega
________________________
Console: Sega Saturn
Genre:Sport
Développeur: Sega Sports
Joueurs: 1 à 4
Une exclusivité Sega Saturn

Photo de la boite de International Victory Goal
International Victory Goal, capture d'écran International Victory Goal, capture d'écran International Victory Goal, capture d'écran
Tout collectionneur de Saturn qui se respecte se doit de connaître Sega Worldwide Soccer dont les opus 97 et 98 se sont révélé être une redoutable concurrence pour les Fifa d’Electronic Arts. Le premier épisode de cette « série », présent au line-up de la Saturn, avait déjà rencontré un succès assez impressionnant sur la 32 bits de Sega. Ce titre, répondant au nom de International Victory Goal, n’est en effet autre que Sega Worldwide Soccer 96.

Réalisation (18/20)

Commençons par l’aspect le plus délicat, à savoir les graphismes. Il est en effet de notoriété publique que les jeux de football supportent assez mal le poids des années. De ce côté-là, la surprise est plutôt bonne puisque le titre a conservé un certain charme pour un jeu sorti à l’époque des premiers balbutiements de la 3D. Ainsi, la modélisation des joueurs est assez agréable à l’œil, même lorsque vous les voyez en gros plan. Bien évidemment, vous ne devrez pas vous attendre à reconnaître les véritables visages des différents protagonistes (d’autant que les licences sont aux abonnés absents et vous aurez donc droit à des pseudonymes en lieu et place des véritables noms), mais la modélisation des joueurs reste tout de même bluffante pour un jeu sorti en 1995. Les terrains (ou plutôt LE terrain, puisque malheureusement un seul et unique stade sera disponible) sont du plus bel effet et assez détaillés. L’animation des joueurs, à défaut d’être réaliste, a le mérite de faire sourire et de ne pas être pénible à voir. A noter également les animations sur le tableau d’affichage lorsqu’un but est marqué qui seront du plus bel effet et contribueront également à donner à ce titre cet aspect arcade si cher aux pro-Sega. Graphiquement, le jeu est donc loin d’être parfait et mise tout sur l’irréalisme, tant par l’animation des joueurs que par la taille de la balle qui est deux fois plus grosse que la tête des personnages. Il n’en est pas moins révolutionnaire et représente un parfait coup d’essai de la part de Sega dans le domaine des jeux de sport en trois dimensions, d’autant qu’il se situe à mon sens un cran au dessus de Fifa Soccer 96 à ce niveau.

Gameplay (11/20)

Le gameplay quant à lui s’avère simple, voire même simpliste. Ainsi, vous aurez une touche de tir/tacle, une pour effectuer une charge de l’épaule ou une passe (selon si vous avez le ballon ou non) et enfin une dernière qui vous servira à lober et changer de joueur. Dites donc adieu aux accélérations et autres gestes techniques, puisque vous n’en trouverez pas ici. Cela vous incitera fortement à jouer collectivement et à construire vos actions méticuleusement pour enfin approcher du but et mettre la balle au fond des filets. Vous serez en cela aidé par la gestion des caméras qui sera assez efficace. Vous pourrez en effet choisir à tout moment entre plusieurs angles de vues et différents niveaux de zoom, et cela en cours de jeu. Libre à vous d’effectuer un zoom avant pour jouer dans un mouchoir de poche ou un zoom arrière si vous avez besoin d’une vue plus générale pour écarter sur les ailes par exemple. Le radar vous sera également d’un grand secours dans ce domaine puisqu’il vous permettra de donner la balle à des coéquipiers invisibles à l’écran. Dommage néanmoins que son emplacement soit parfois assez gênant et pose des problèmes de visibilité. Autre petit problème : les joueurs ne se dirigeront pas automatiquement vers la balle et vous ne devrez pas changer de direction avant d’avoir le ballon dans les pieds. La jouabilité est donc assez intuitive mais on aurait apprécié d’avoir un peu plus de possibilités comme les gestes techniques par exemple qui auraient rendu les matchs nettement plus spectaculaires et intéressants. Ce manque est d’autant plus dommageable qu’il n’est pas à déplorer chez la concurrence…

Bande son (10/20)

Pour ce qui est de la bande son, les bruitages ainsi que le public s’avèrent assez limités. De plus, les fans du genre regretteront l’absence d’un commentateur qui, même en cas de performance médiocre, aurait pu permettre une meilleure immersion dans l’ambiance survoltée du stade. A l’inverse, les musiques présentes pendant les matchs parviennent, malgré leur aspect répétitif, à créer une ambiance faisant énormément penser à Olive et Tom et raviront les fans de ce dessin animé. Bande son assez moyenne donc mais rappelons encore une fois que le titre est l’un des premiers jeux 32 bits et a, à ce titre, droit à l’erreur.

Durée de vie (11/20)

Au niveau des modes de jeu, le titre bénéficie d’un certain choix. En plus du traditionnel match amical, vous pourrez donc disputer trois autres compétitions au choix. Le mode World League sera un championnat classique dans lequel vous disputerez une vingtaine de matchs sanctionnés par un classement par points, le mode S-League sera quasiment identique mais vous fera disputer uniquement un match contre chacune des autres équipes présentes dans le jeu tandis que le mode Cup vous fera disputer des matchs à élimination directe que vous devrez tous gagner pour enfin arriver à la finale (vous pourrez choisir le nombre de participants : 4, 8 ou 12). Cette dernière compétition sera la plus conviviale puisqu’elle vous permettra d’affronter jusqu’à trois amis via un multitap, contrairement aux autres qui seront uniquement jouables en solo. Enfin, vous pourrez vous exercer aux tirs aux buts dans le mode Shoot Out, malgré le flagrant manque d’intérêt de ce dernier. Douze formations internationales seront présentes dans le jeu et l’on peut s’interroger sur le choix des équipes à inclure de la part des développeurs. En effet, un nombre si réduit aurait supposé de ne mettre que les meilleures formations et l’on sera surpris de voir apparaître des pays comme les USA ou la Belgique alors que d’autres comme le Portugal ou la Yougoslavie seront absents. La longévité du titre dépendra donc directement de l’intérêt qu’il suscitera en vous. Si le jeu vous plait, sortir vainqueur de toutes les compétitions proposées vous prendra un temps considérable du fait de la multiplication des matchs. Dans le cas contraire, le sentiment de monotonie pourra prendre le dessus mais la plupart des nostalgiques de la console de Sega tomberont sous le charme de ce jeu précurseur. D’un point de vue général, IVG (tiens, étranges ces initiales^^) souffre de la comparaison avec un Fifa en termes de contenu.

Scénario (-)

Conclusion (12/20)

International Victory Goal, en tant que précurseur des jeux de football en trois dimensions, inspire le respect. On y retrouvera en effet cette ambiance si particulière qui a fait la force de la série des Sega Worldwide Soccer et, plus récemment, des Virtua Striker. Malgré cela, une certaine pauvreté du gameplay et du contenu font ressentir l’effet qu’a eu le poids des années lorsqu’on le compare aux derniers PES mais si l’on se replace dans le contexte de l’époque, on se rend compte que l’on est en présence d’un excellent jeu qui ne peut que marquer les esprits.


Article publié le 05/08/2008 Jeu testé par Manuwaza