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Dungeons And Dragons Collection

Section Test.


Dungeons & Dragons Collection
04/03/1999
Edité par Capcom
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Sortie US non communiquée
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Sortie EURO non communiquée
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Console: Sega Saturn
Genre:Beat'em All
Développeur: Capcom
Joueurs: 1 à 2
Une exclusivité Sega Saturn

Photo de la boite de Dungeons And Dragons Collection
Dungeons And Dragons Collection, capture d'écran Dungeons And Dragons Collection, capture d'écran Dungeons And Dragons Collection, capture d'écran
Dungeons & Dragons Collection est une compilation de deux jeux d’arcade de Capcom. En l’occurrence, nous avons affaire à deux Beat’em All mâtinés d’une pointe de RPG se déroulant dans un univers Heroic Fantasy.

Tower of Doom

L’histoire de ToD (pour les intimes) est la suivante (petite précision : le jeu étant intégralement en japonais, je vous fait part ici de ma vision de l’histoire, recoupée avec des recherches sur le net) : il est apparu dans la République de Daokim une tour. Depuis d’étranges et effrayantes créatures terrorisent la populace, causant enlèvement et meurtres horribles. Heureusement, quatre valeureux combattants décident de mettre un terme à cette période de trouble.

A l’origine, le jeu était jouable à quatre en arcade, pour cette conversion, il n’est plus jouable qu’à deux…tant pis. Pour renvoyer en enfer ces créatures vous avez le choix entre :

- un guerrier : combattant équilibré dont l’arme possède un large champ d’action

- un nain : personnage le plus fort en close-combat, dont l’arme est à courte portée

- un ecclésiastique : ne peut utiliser ni arc, ni épée pour raison religieuse (ben voyons). Par contre, celui-ci peut utiliser la magie, en particulier un sort illimité tuant instantanément squelettes et goules. Il peut aussi utiliser un sort de soin.

- une elfe : c’est la moins forte des combattants, mais en contrepartie, elle utilise la magie offensive comme aucun autre (Magic Missile, Invisibility, Fireball, Lightning Bolt, Polymorph other and Cloud Kill…..et oui c’est tout en Anglais, parce que çà pète mieux qu’en Français).

Cà fleure bon le Golden Axe sur certains points, non ? Une fois votre perso sélectionné, on vous demandera son nom (et là vous allez rire, c’est tout en jap encore une fois…..z’avez qu’à taper n’importe quoi, après tout).

Ces formalités achevées, à vous les grands espaces, forêts, cavernes, villages pittoresques, croisière, mine, donjons…Cependant, gardez à l’esprit que cette "excursion" ne sera pas de tout repos. En effet, de viles créatures ( vous savez celles dont je vous causais au début de l’article) feront tout pour vous gâcher vos vac……pardon votre mission. Gnomes, squelettes, Cerbères, dragon, goules etc. viendront vous pimenter le séjour. A vous de leur faire entendre raison et celles-ci vous remercieront de quelques piécettes, diamants, clés (permettant d’ouvrir les coffres métalliques), trésors, une fois trépassées dans la joie et l’allégresse. Chemin faisant vous tomberez également sur quelques coffres disséminés de si de là, par des gens fort peu soigneux de leurs affaires (et à priori, y’en a beaucoup).

Votre quête s’achèvera dans la tour de Deimos, boss ultime dont la destruction ramènera la paix et la douceur de vivre.

Shadow over Mystara

Après avoir vaincu Deimos, nos héros poursuivirent leur chemin jusqu’au Royaume de Glantri. Là, ils comprirent que Deimos n’était que le pion d’une machination montée de toute pièce par une sorcière dénommée Synn, jeune femme aux pouvoirs magiques surpuissants. Celle-ci souhaitait, en effet, prendre le contrôle du Royaume de Glantri, mais pour cela, elle avait besoin que Deimos s’empare de la République de Daokim. Ce dernier étant décédé de mort brutale, elle se vengera en détruisant le royaume qu’elle ne peut conquérir. Ces agissements étant tout à fait honteux vous vous décidez d’aller occire la belle mais dangereuse damoiselle (et en plus c’est un peu votre faute si elle veut tout faire péter)

Cet épisode s’étoffe (et non pas s’étouffe comme je l’avais écrit dans un premier temps) de deux personnages supplémentaires : un Magicien et une voleuse. Et cette fois vous aurez le droit à un baptême de l’air en lieu et place de la croisière. De plus, vous avez la possibilité de participer à une quête facultative, se composant de la recherche d’artefacts (dissimulés dans certains coffres). Celle-ci ne peut-être réalisée d’une traite, donc il vous faudra recommencer le jeu plusieurs fois afin de tous les collecter.

Croisée des chemins et RPG

Ce titre, bancal, vous laissera peut-être perplexe, mais sachez que vous avez ici affaire à deux jeux au déroulement non linéaire. En effet, et en particulier dans le premier épisode, vous pouvez choisir votre prochaine destination (2 ou 3) à chaque fin de niveau (c’est un peu moins vrai pour le deuxième, qui ne le propose pas cette possibilité à tous les niveaux, allez savoir pourquoi, manque d’inspiration ?). Une manière de rallonger la durée de vie.

D&D emprunte également des éléments du RPG. A chaque fin de niveau, vous gagnerez des points d’expériences et monterez de niveau (et là, franchement, je vais avoir du mal à vous expliquer à quoi çà sert, parce que c’est encore et toujours en japonais…ch*é !). Vous pourrez, également, vous rendre dans la boutique, afin de vous racheter des point de vie, de magie, ainsi que quelques armes secondaires (flèches, couteaux, huile bouillante). Vous avez également la possibilité d’équiper vos équipiers de différents sortilèges (anneaux améliorant vos sorts) ou armes secondaires (couteaux, marteau) glanés lors de votre escapade (tous ne peuvent pas avoir accès à la magie ou aux armes).

Parlons technique

Graphiquement, nous avons affaire à un excellent portage de la version arcade (même si le jeu à quatre est passé à la trappe). Y a pas à dire, la Saturn tient la route quand il s’agit de 2D, même s’il est nécessaire de lui donner un bon coup de fouet avec une cartouche de RAM. Les divers protagonistes sont, ma foi, d’un fort beau gabarit. Les boss, quant à eux sont d’un très beau gabarit. Les décors sont beaux, mais parfois un peu répétitifs (cavernes et mines). Le revers de la médaille et un nombre d’accès disque très nombreux (à chaque passage de porte ou changement de tableau).(17/20)

La jouabilité est excellente, les possibilités de mouvements et d’attaques importants (contre, rouler bouler, riposte, combos) dont la parfaite maîtrise vous réclamera de l’entraînement. (16/20)

Les musiques sont sympas, sans plus, tandis que les voix digits sont plutôt….ratées… (14/20)

La durée de vie, quant à elle, est le gros point de ce titre. La cause tient en deux mots « Continus Infinis »…et ce d’autant plus que vous reprenez en lieu et place de votre trépas et non au début du niveau. Ce qui fait que ToD vous tiendra en haleine une heure et demie et SoM , deux heures….seul. L’avantage, c’est que si vous avez deux heures à perdre, vous pouvez reprendre le gens et tenter d’autres passages ignorés la première fois. (12/20)

Oyez, Oyez, braves gens

Pour conclure, nous avons en notre possession un titre certes relativement court, mais qui demeure un indispensable pour tout collectionneur et joueur, tant ce dernier titre démontre que la Saturn n’était pas tant à la ramasse que çà face à la Playstation. (15/20)


Article publié le 05/08/2008 Jeu testé par Le_Marbrier