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Daytona USA Championship Circuit Edition

Section Test.


Daytona USA : Circuit Edition
24/01/1997
Edité par Sega
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Daytona USA Championship Circuit Edition
25/11/1996
Edité par Sega
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Daytona USA Championship Circuit Edition
??/??/1996
Edité par Sega
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Console: Sega Saturn
Genre:Course
Développeur: Sega-AM2
Joueurs: 1 à 2
Une exclusivité Sega Saturn
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Daytona USA Championship Circuit Edition
Daytona USA Championship Circuit Edition, capture d'écran Daytona USA Championship Circuit Edition, capture d'écran Daytona USA Championship Circuit Edition, capture d'écran
Souvenez vous, en 1995 sortait la première adaptation console du jeu adulé par tous les fans des salles d’arcade, j’ai nommé Daytona USA. Ce titre, malgré un aspect graphique largement perfectible et l’absence d’un mode deux joueurs, avait su par sa maniabilité intuitive, sa prise en main immédiate et l’incroyable restitution de la sensation de vitesse s’attirer les bonnes grâces d’une grosse majorité des joueurs, infligeant ainsi un sévère coup à la concurrence. Cependant, conscient des limites techniques de son titre, Sega-AM2 sort un an plus tard une version revue baptisée Daytona USA Championship Circuit Edition (ouf, je reprends mon souffle !!!). La question se posant souvent à propos de ce type de titre est de savoir si son achat est justifié pour les possesseurs de la version d’origine. Réponse dans ce test…

Réalisation (16/20)

Le plus gros point faible du jeu sorti en 1995 était sans conteste la réalisation graphique qui se situait largement en dessous de celle de la version arcade du jeu. Les développeurs se sont employés à résoudre ce problème pour nous livrer un jeu attrayant graphiquement. Et force est de constater que la mission a été menée à bien avec brio puisque le titre s’avère beaucoup plus beau que son prédécesseur. En effet, les voitures sont beaucoup moins carrées et ont fait l’objet d’un soin particulier de la part des développeurs. Les textures bavent beaucoup moins et la pixellisation se fait moins flagrante donnant ainsi une impression de finesse remarquable en comparaison des véhicules taillés à la hache du premier opus. La déformation de votre véhicule sous les chocs, bien qu’assez primaire et purement esthétique, sera prise en compte, chose rare pour un jeu se voulant résolument axé sur l’arcade. Enfin, la quasi-totale disparition du clipping vous permettra d’admirer sans limites les magnifiques décors et de mener vos courses plus efficacement (il était très pénible dans le premier épisode de voir parfois la route apparaître à peine quelques mètres devant sa voiture). Malheureusement, la contrepartie de ce lifting est la rapidité du titre légèrement inférieure qui vous offrira une impression de vitesse un peu moins bluffante que dans le jeu d’origine, même si le tout reste malgré cela très fluide, et ce même avec quarante concurrents à l’écran. Mais étant donné le bond graphique effectué entre les deux versions, le prix à payer est plus que raisonnable puisque le niveau visuel atteint flirte avec celui de la borne d’arcade.

Gameplay (16/20)

Côté gameplay, de nombreuses modifications plus ou moins inspirées ont également été apportées. Commençons par le sujet qui fâche, à savoir la moindre importance accordée aux dérapages. En effet, vous pourrez ici effectuer certaines courses sans jamais lâcher la touche d’accélération en comptant uniquement sur les murs pour vous remettre dans le droit chemin. Les dérapages, d’ailleurs moins agréables que dans la première version, perdent ainsi énormément leur intérêt ce qui rendra les courses nettement moins fun. De même, la favorisation des joueurs optant pour la boite de vitesses manuelle a été clairement revue à la baisse et l’on aura donc plus tendance à opter pour la transmission automatique. A côté de cela, quelques ajouts des plus appréciables ont été inclus par les développeurs, à commencer par l’importance cruciale accordée au choix de votre voiture. En effet, chacun des huit modèles différents (contre cinq dans DUSA) a ses propres caractéristiques (adhérence, accélération et vitesse maximale) et vous devrez choisir votre bolide très soigneusement en fonction de votre type de conduite. Par exemple, si vous ignorez où se trouve la touche de frein, optez plutôt pour une voiture ayant une bonne adhérence et une vitesse maximale relativement réduite, sous peine de passer plus de temps sur le toit que sur vos roues. La différence entre les modèles est réellement palpable lors des courses et vous demandera un effort d’adaptation si vous changez de véhicule d’autant que les tracés des circuits sont toujours aussi inspirés, alternant longues lignes droites et virages en épingle à cheveux. La gestion des caméras a gardé toute sa qualité et vous vous ferez un plaisir d’alterner entre chacune d’entre elles. Jouabilité agréable donc même si elle s’avère un poil moins jouissive que celle du jeu originel, notamment à cause de la sensation de vitesse légèrement moins immersive.

Bande son (14/20)

La bande son n’a, quant à elle, pas changé d’un iota. En résumé : musiques spéciales qui plairont ou non, bruitages des moteurs et des chocs très réussis et commentaires sympathiques dégageant une véritable ambiance grand prix.

Durée de vie (16/20)

Le contenu, par opposition à l’aspect sonore, a fait l’objet d’une totale refonte alternant choix douteux et judicieux de la part de Sega. Ainsi, dites adieu à la distinction mode Arcade/Saturn présent dans l’opus précédent. Ici, tout a été regroupé dans un même menu regroupant deux modes de jeu seulement : le mode arcade et le mode time attack. Dans le premier, vous démarrerez la course en dernière position et devrez rattraper petit à petit votre retard au fil des tours tout en gardant un œil sur le compte à rebours qui, s’il arrive à zéro, vous disqualifiera d’office (soyez tranquille car le franchissement des différents checkpoints vous octroiera un petit sursis). Libre à vous de jouer ces courses en huit, vingt ou quatre-vingt tours. Autant vous dire que les courses d’endurance seront très agréables à disputer, la perspective de mettre vingt cinq tours dans la vue des autres concurrents étant toujours aussi attrayante. Le mode time attack quant à lui vous permettra de vous consacrer uniquement à l’établissement de nouveaux records qui s’inscriront directement dans un classement sauvegardé sur votre carte mémoire. Autre point fort, de nouvelles voitures et des circuits inédits ont été ajoutés portant leur nombre respectivement à huit et cinq. Seulement voila, malgré l’intitulé du jeu (Championship Edition), vous ne trouverez aucun mode championnat ici. Les courses se disputeront séparément les unes des autres et aucun classement ne sera établi. De plus, tous les bonus étant déjà débloqués au début du jeu, le challenge sera bien médiocre en solo puisqu’aucun objectif ne viendra vous donner envie de jouer hormis l’établissement de nouveaux records. Fort heureusement, si le mode solo s’avère un peu pauvre, le mode deux joueurs en écran splitté enfin intégré à la version console de salon vous promettra de mémorables courses entre amis envoyant ainsi la longévité du titre vers des sommets.

Scénario (-)

Conclusion (16/20)

Cette nouvelle version de Daytona USA n’est donc pas parfaite. La refonte graphique est certes appréciable mais il est dommage qu’elle se soit faite au détriment de l’impression de vitesse. Fort heureusement, son manque d’intérêt en solo est largement compensé par l’ajout d’un mode deux joueurs qui rendra le jeu très convivial. On peut tout de même regretté que la correction des faiblesses du premier épisode ait entrainé la création d’autres défauts rendant cet opus moins intéressant que son prédécesseur aux yeux de nombreux fans de la première heure. Un savant mélange des deux eut probablement été préférable. Mais le titre n’en demeure pas moins un excellent jeu de course qui comblera les fans du genre.


Article publié le 05/08/2008 Jeu testé par Manuwaza