Thunder Force 3

Section Test.

La saga des Thunderforce se compose de cinq épisodes, et Thunderforce 3 marque un tournant dans la série. En effet, c’est à partir de ce volet que celle-ci deviendra réellement une référence dans le monde du shoot sur console.

L’histoire

La vie est injuste….Vous veniez juste de bouter de l’Alien hors du système solaire dans Thunderforce 2, et pensiez, lors de votre permission, prendre un repos bien mérité sous les cocotiers entouré de charmantes créatures prêtes à assouvir vos moindres désirs…mais je m’égare…Bref vous pensiez être en vacances ! Nah ! Quand tout d’un coup, c’est le drame ! Votre Q.G. vous bipe et vous sommes de revenir au plus vite à la base. Des Aliens, belliqueux, bêtes et méchants…et vils….(Tout le mode aura compris, je pense, qu’ils ne sont pas gentils…sinon, bon, ben, je ne peux plus grand chose pour vous….) viennent d’envahir sournoisement le système Myll….Non, franchement, les Aliens ne sont pas sympas.

le jeu

Thunderforce 3 se compose de six niveaux, correspondant à six planètes, dont cinq sont accessibles immédiatement. A vous de choisir l’ordre dans lequel vous voulez les attaquer (ou, devrais-je dire, l’ordre dans lequel il est préférable de les attaquer).

Une fois la planète sélectionnée, un briefing apparaîtra, vous dévoilant plus ou moins le boss de fin de niveau auquel vous allez faire face, ainsi que son point faible. Voici, ci-dessous, le listing des cinq planètes en libre accès:

- Hydra : d’aspect, cette planète fait penser à une forêt vierge avec ses arbres lianes…qui dissimulent souvent canons, missiles et autres joyeusetés…A vous de vous frayer un chemin jusqu’à Gargoyle, profession boss de fin de niveau.

- Gorgon : planète volcanique de son état, vous aurez tout intérêt à prendre garde à ses imprévisibles et forcément mortelles éruptions volcaniques. Vous y affronterez Twin Volcan.

- Seiren : Ici toute l’action se déroulera sous l’eau (je ne suis pas sur que ce soit très bon pour le réacteur…).Vous slalomerez entre les récifs, les coraux, poissons lance-missiles, pieuvre lance bulles mortelles (si, si) afin de rencontrer King Fish (on ne se moque pas, cela pourrait le contrarier…)

- Haides : vous aurez affaire ici à la plus stressantes des planètes stressantes (la répétition est voulue) du jeu. Explications : les parois rocheuses bougent, réduisant le passage (si vous n’allez pas assez vite ou prenez le mauvais chemin, adieu Berthe !). De plus certains morceaux de ces dites parois sont en rotation, bouchant le passage. A un moment vous devrez même aller en marche arrière pour éviter de finir aplati comme une crêpe. Bref attendez-vous à pousser de longs cris de désespoir et de rage lors de ce niveau. Le maître des lieux est un dénommé G.Lobster.

- Ellis : Ellis est une planète de glace dont la difficulté principale réside dans l’évitement des pics de glaces apparaissant d’un coup et traversant l’écran, ou encore ceux condamnant le passage (ce sont des sadiques chez Technosoft). Notez également, les apparitions soudaines de vaisseaux ennemis….Ici, vous affronterez Mobile Fort.

- La dernière planète : je vous laisse la surprise de la découverte… (sifflote..)

Les Graphismes (15/20)

Graphiquement, on peut noter que cet épisode enfonce son prédécesseur. Les effets spéciaux y sont plus nombreux, (le plus notable étant les effets de déformations du décor dans le niveau Gorgon qui laissa bouche-bée plusieurs testeurs de magazines à l’époque, ceux ci se demandant comment les développeurs avaient réussi à le programmer sur Megadrive).

Le design des ennemis, quant à lui, est plus recherché, et sont plus variés, les boss sont énormes. Le seul petit inconvénient notable, les tirs ennemis ont parfois tendance à se confondre dans le décor, d’où la phrase récurrente que vous laisserez échapper « bah, j’me suis fait toucher par quoi ?? »

L’animation/jouabilité (15/20)

Les divers protagonistes se meuvent avec grâce (avec la fâcheuse tendance à vous tomber dessus sans que l’on s’y attende..), sans ralentissement notable, mis à part, peut-être à l’arrivée des boss.

Votre vaisseau, quant à lui, se pilote les doigts dans le nez, vous donnant la possibilité d’augmenter ou réduire votre vitesse de déplacement et vous avez un panel d’armes, identiques (mais visuellement reliftées) à son prédécesseur, relativement conséquent à votre disposition. Le seul problème sera d’essayer de les garder le plus longtemps possible.

Musique/effets sonores (15/20)

La musique, qui vous accompagnera tout le long de votre périple, est plutôt entraînante et rythmée. En gros, elle vous rappellera que vous êtes ici pour casser de l’Alien et pas pour cueillir des fleurs et bavarder avec les animaux de la forêt.

Les bruitages sont réussis, en particulier les explosions (surtout celles de votre vaisseau d’ailleurs..). Par contre le bruit de l’arme Hunter est assez horripilant…

Verdict (15/20)

Thunderforce 3 fait partie des tous meilleurs shoots MD, voire 16 bits en général. A noter son niveau de difficulté élevé nécessitant d’apprendre par cœur tous les niveaux. Niveau durée de vie, vous en aurez pour votre argent.

Article publié le 05/08/2008 Jeu testé par Le_Marbrier