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Teenage Mutant Hero Turtles - The Hyperstone Heist

Section Test.


Teenage Mutant Ninja Turtles : Return of the Shredder
22/12/1992
Edité par Konami
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Teenage Mutant Ninja Turtles : The Hyperstone Heist
11/08/1992
Edité par Konami
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Teenage Mutant Hero Turtles : The Hyperstone Heist
??/??/1993
Edité par Konami
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Console: Sega Megadrive
Genre:Beat'em All
Développeur: Konami
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Sega Megadrive

Photo de la boite de Teenage Mutant Hero Turtles - The Hyperstone Heist
Teenage Mutant Hero Turtles - The Hyperstone Heist, capture d'écran Teenage Mutant Hero Turtles - The Hyperstone Heist, capture d'écran Teenage Mutant Hero Turtles - The Hyperstone Heist, capture d'écran
Dans le monde du dessin animé, peu d'adaptations vidéoludiques nous permettent actuellement de nous dire « je l'attends avec impatience » ou alors « ça va être super, je le sais ». Sans lancer de débat, il est important de constater cependant que ces adaptations sont toutes aussi insipides les unes que les autres. Pourtant, il fut une époque, oh oui « le bon temps » comme disent les vieux, un temps bien lointain dans lequel chaque apparition de nos tortues ninjas préférées nous faisait grimper aux rideaux du salon, que ce soit à la télévision ou dans nos bonnes vieilles consoles de jeux à cartouches. Que ce soit sur NES (TMNT 1, 2 & 3), Super NES (Turtles in Time) ou sur Gameboy (Fall of the Foot Clan) et bien d'autres, les tortues ont traversé une période dans laquelle elles étaient les reines du Beat Them All, genre très apprécié des retrogamers. Mais alors, qu'en est-il de cet opus de nos tortues favorites ? Est-ce que la magie opèrera également sur Megadrive ? C'est ce que nous allons voir. Le titre est sorti en 1992 sur tous les continents et a été développé par Maitre Konami himself !

Un scénario digne du dessin animé !

L'infâme Schredder, maître incontesté du monde de la méchanceté a encore eu l'envie d'assouvir sa soif de domination du monde. C'est peut-être parce qu'il n'a pas de pouvoir sur sa femme qu'il désire tyranniser les humains, bref passons. Du coup, pour être sur de pas se faire niquer, il a décidé de prendre en sa possession la « Hyperstone », une pierre aux pouvoirs magiques qui vient de la fameuse « Dimension X ». April O'Neil, en train d'effectuer un reportage à Manhattan voit le décor, dont la Statue de la Liberté, disparaître dans l’un de ces effets de distorsion dont la Megadrive a le secret. Le décor est planté, les tortues ninjas sont vite au courant de la situation et décident d'aller au Technodrome, non pas pour faire une rave-party, mais pour aller destituer Schredder le maléfique.

Let's kick shell !

Ok, après avoir sélectionné le mode un joueur, et le « let's kick shell » horriblement digitalisé, vous voilà dans les égouts, aux commandes d'une des tortues que vous aurez préalablement choisie entre Leonardo et son katana, Raphael et ses Saï, Michelangelo et ses nunchakus et enfin Donatello et son Bo. Vous voilà fin prêt à vous frayer un chemin entre les Soldats du Foot Clan. Pour ceci, vous pourrez utiliser les boutons A, B et C comme vous le souhaitez. Par question de pratique, j'ai choisi d'opter pour le monde de contrôle « E » pour jouer. Ainsi, le bouton A vous permet de courir, le bouton B pour frapper et enfin le bouton C pour sauter, mais libre à vous d'opter pour une autre configuration. On s'aperçoit bien vite que le jeu est rapide, les actions sont réalisées sans problème avec une aisance déconcertante même. Outre les combos que vous pourrez effectuer avec la pression répétée du bouton B, vous avez également la possibilité de sauter et de réaliser trois attaques différentes, tout dépend du moment où vous appuierez sur le bouton B durant votre saut (à la montée, au sommet, ou à la retombée de votre saut).

Au fil des niveaux, vous serez confrontés à divers ennemis. Ainsi, vous pourrez vous fighter contre des soldats du Foot Clan de toutes les couleurs en sachant que chaque couleur correspond à un type différent (changement d'arme, de protection, d'attitude...), ce qui ne vous facilitera pas forcément la tâche, surtout quand un ennemi n'a pour but que de bloquer tous les coups que vous donnerez. Pas de panique cependant : en vous collant à lui, vous aurez le loisir de l'attraper et de le balancer de droite à gauche en lui claquant la tronche sur le bitume...vraiment jouissif ! En dehors de ces ennemis somme toute assez classiques, d'autres se joindront à la partie, comme les mousers (des petites bêbêtes mécaniques qui vous pincent les bras), ou bien des monocycles à moteur munis d'un œil qui tenteront de vous enlacer à l'aide de leur fouet électrique (ils ont fumé quoi chez Konami ?). Bien entendu, vous aurez l'obligation de vous mesurer aux grands méchants qui se positionneront sur votre trajectoire. En effet, des boss de fin de niveau vont également vous mettre des bâtons dans les roues, en l'occurrence Rocksteady, Baxter, Krang et bien d'autres encore... Le hic, c'est que ces boss vont pour certains revenir une deuxième fois, comme si les réalisateurs du jeu n'avaient pas d'imagination, c'est un peu embêtant quand on se bat de nouveau avec un Rocksteady qui est devenu rose pâle...enfin bon, il s'agit là d'un détail bien entendu, mais qui a son pesant car on ne peut éviter la comparaison avec son semblable sur Super Nintendo : Turtles in Time.

Le duel Hyperstone Heist / Turtle in Time : KO au 1er round.

Je ne vais pas y aller par plusieurs chemins : Hyperstone Heist ne fait pas le poids, tant dans la qualité que dans le contenu. En effet, le jeu de la console de Sega reprend le cheminement du hit sorti sur Super Nintendo, du moins partiellement. Déjà le scénario est presque le même avec une intro très ressemblante, à un détail près : sur Megadrive, Manhattan disparaît tandis que sur Super Nintendo, la statue de la liberté est dérobée par Krang. Après ça, les tortues se lancent dans une course contre Schredder. Sur Super Nintendo, il est question de voyage dans le temps et sur Megadrive, juste d'une simple poursuite. Les stages sont repris sur Megadrive avec beaucoup moins de finesse, moins de génie, surtout que, ne nous le cachons pas, la Megadrive est un ton en dessous de la Super Nintendo au niveau des capacités graphiques. Les musiques aussi ont été reprises de la version Super Nintendo, mais alors elles ont perdu de leur vivacité, de leur impact sur le jeu, bref c'est un demi-ratage. Ne pensez pas que je descende les tortues version Megadrive, c'est juste que la version Super Nintendo est tellement sublime et impeccable !

Réalisation : et béh c'est pas mal ma foi !

Sans atteindre des sommets, ce soft nous sort quelques atouts car c'est vraiment très pêchu, ça vole dans tous les sens et il n'y a pas de ralentissement notable. Les couleurs sont plutôt jolies avec quelques animations dans le décor sont également très appréciables. Au niveau de la musique, la Megadrive nous a habitués à mieux, voire beaucoup mieux (Streets of Rage, Sonic, Moonwalker... quoi que pour ce dernier, faut aimer le style de l'ami Michael). Les sprites sont d'une taille correcte, les ennemis ne sont pas totalement cons, il peut même leur arriver d'être assez malins (l'un vous attrape, l'autre vous éclate), mais bon ça reste une IA basique pour un jeu de l'époque.

Verdict

Un jeu plus que correct que ce Hyperstone Heist, orienté hyper arcade, ça vole dans tous les sens, le jeu est long et bien rythmé malgré quelques petits défauts notamment au niveau scénaristique, et il arrive que certains Boss soient réutilisés mais d'une autre couleur, très perturbant. De plus, le titre de chez Konami souffre de la comparaison avec son rival sur Super Nintendo qui est amplement plus abouti dans tous les domaines. Mais bon, pour ceux qui ne jurent que par la Megadrive, le principal est là, on s'éclate avec nos tortues préférées, et c'est là l'essentiel.

Histoire 12/20 : Manhattan disparaît à cause de l'impitoyable Schredder...quel goujat celui-là !

Graphismes 15/20 : c'est joli, l'anmation est plus que correcte et aucun ralentissement ne vient vous ennuyer.

Gameplay 16/20 : La manette Megadrive se prète très bien à l'exercice avec un bouton saut, un bouton attaque et un autre pour courir, vous n'avez plus qu'à prendre la manette en main !

Musique 12/20 : L'ambiance sonore n'est pas trop mal, mais bon la Megadrive nous a habitués à mieux, surtout que le soft est sorti en 1992... c'est à dire assez tard (ça c'est pour les deux du fond qui n'auraient pas compris).

Durée de vie 15/20 : Il y a beaucoup de stages et assez variés qui plus est ! Et le mode deux joueurs est là pour vous éviter de vous ennuyer, enjoy !


NOTE GLOBALE 14/20


Article publié le 21/07/2009 Jeu testé par MaitreCoq