Taz in Escape From Mars

Section Test.

Bonjour à vous les masos qui venez lire mes tests plus mal écrits les uns les autres. Hé Marcel, tu me remet le même ? Je n'arrive pas à tester la gorge sèche. Aujourd'hui mon article postera sur un jeu mettant en scène un personnage de la Warner pour le moins hyperactif, j'ai nommé Taz qui sera cette fois-ci en prise avec un autre personnage de la firme : Marvin le Martien.

Pougna pougnagna grrrr !

Taz et Marvin, comment deux personnages aux caractères si opposés peuvent-ils être liés ? L'un est hyperactif et gourmand tandis que l'autre est posé et plutôt vicelard. Il se trouve, voyez-vous, que notre ami coiffé d'une brosse à chiottes a ouvert un zoo sur sa planète natale qui regroupe les créatures les plus rares de l'univers. Or, Taz est une créature rare de notre monde, c'est donc tout naturellement que Marvin le capture et l'enferme dans sa nouvelle demeure. Seulement, il n'avait pas prévu que notre diable de Tasmanie est du genre rancunier. Votre mission consistera donc dans un premier temps à vous échapper du zoo puis à vous balader de planètes en planètes pour retourner chez vous, le tout en rencontrant moult créatures toutes aussi bizarres les unes que les autres !

De l'art de contrôler un sac à puces hyperactif :

Étant donné le personnage qu'il nous ai proposé de contrôler, on est en droit de s'attendre à une jouabilité dynamique. Pourtant elle se révèle nerveuse voire imprécise dans certaines phases du jeu. Les commandes de base sont on ne peut plus banales : C sert à sauter, B déclenche la tornade de Taz et A est un bouton contextuel dont l'effet changera selon l'objet que vous avalerez. Ensuite, selon les stages il est possible de rebondir sur les murs, creuser des tunnels ou vous servir d'un parapluie comme d'un hélicoptère.

Là où le problème se pose, c'est que certains passages du jeu peuvent provoquer des crises de nerfs du fait de l'imprécision des commandes, à titre d'exemple vous devez sauter de corniche en corniche mais les sauts sont millimétrés. Heureusement, grâce au bouton contextuel le joueur est aidé grâce à différentes capacités : Taz crache du feu de sa bouche ou lance des boules de fer. De ce fait, il y a un certain renouvellement du gameplay. Enfin, selon les situations notre héros peut se retrouver rétréci ou au contraire agrandi au format XXL ce qui aura pour effet de nous faire ressentir une certaine lourdeur ou rapidité dans le maniement.

Mise en scène & musiques :

Du fait du périple ici proposé, il est normal de s'attendre à une certaine diversité dans les décors. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la diversité des lieux visités est de mise : entre Mars, le Monde des Taupes, le manoir hanté, le Mexique et bien d'autres, il y a de quoi voir du paysage. Cependant, on remarque une certaines inégalité dans les décors, allant de l'agréable (Mexique) au franchement passable (le monde des taupes). Mais ne chipotons pas, le tout reste supportable. Mais figurez-vous que dans chacun de ces lieux vous croiserez un bestiaire spécifique mais surtout des « guest-stars » tels Sam à Mexico, Road Runner et le Coyote sur une diligence en pleine course ou la sorcière Hazel dans le manoir hanté. Vous l'aurez compris : les développeurs nous ont fourgué tous les personnages de la Warner pour le plus grands plaisir des fans !

Les musiques quant à elles sont plutôt moyennes voire répétitives dans certains cas mais elles ont le mérite de se faire discrètes, mention spéciale pour celle du boss du deuxième monde qui aura fait gagner à ma manette un voyage dans le mur. Enfin, la difficulté est assez moyenne dans l'ensemble malgré quelques passages corsés comme je l'ai évoqué précédemment., la plupart du temps contre certains boss contre lesquels un temps d'observation est nécessaire afin de percer leurs points faibles.

Conclusion : 13/20

Taz in escape from Mars est un bon petit jeu de plates-formes, bénéficiant d'un cadre décalé dû à la Warner Bros ainsi que d'un capital sympathie envers son héros. Oui, ce jeu possède des défauts, oui il y a mieux sur cette console dans le genre (Sonic pour ne pas le citer) mais y jouer ne vous fera pas perdre votre temps. A mon sens, ce soft est un bon exemple des anciens jeux à licence : des jeux plutôt réussis, qui avaient une histoire qui se détachait de leur base et qui proposait au joueur une sorte de « spin off ». Niveau durée de vie, vous en aurez pour 8-10 heures selon votre persévérance.


Scénario : 14/20
Gameplay : 13/20
Réalisation : 14/20
Durée de vie : 12/20
Bande-son : 12/20

Article publié le 08/08/2009 Jeu testé par Jonat