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Shining Force

Section Test.


Shining Force : Kamigami no Isan
20/03/1992
Edité par Sega
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Shining Force
19/03/1992
Edité par Sega
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Shining Force
05/07/1993
Edité par Sega
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Console: Sega Megadrive
Genre:Tactical RPG
Développeur: Climax
Joueurs: Solo uniquement
Une exclusivité Sega Megadrive

Photo de la boite de Shining Force
Shining Force, capture d'écran Shining Force, capture d'écran Shining Force, capture d'écran
Déterminer le jeu que l’on va tester est parfois simple. Cela se définit, souvent, par un petit rien se déroulant dans la vraie vie. Par exemple, concernant Shining Force, figurez-vous que l’idée me vînt en surprenant Manu en train de recréer les plus épiques batailles de Star Wars, avec ses soldats LEGO Star Wars et à grand renforts de bruitages avec la bouche. « Mais, oui, bien sur !! », m’écriai-je, devant un Manu quelque peu déconfit de s’être fait surprendre en pleine reconstitution de la « Guerre des Clones ». Celui-ci m’implora de ne pas piper mot de cette scène un peu embarrassante, niveau charisme. Je lui répondis que je resterai muet comme une tombe, même sous la torture, afin de ne pas dévoiler ce secret sur sa vie privée……………Euh, Manu, tu vas rigoler, mais je crois que je viens de faire une connerie, là !

L’histoire

Il y a fort, fort longtemps, le monde de Rune était en guerre. Les Forces de l’Ombre, menées par Dark Dragon affrontaient les légendaires guerriers des Forces de la Lumière pour le contrôle du monde. Dark Dragon fut finalement vaincu et enfermé dans une autre dimension. Cependant, ce dernier, dans un dernier souffle, promit de briser les sceaux qui le retiennent prisonnier dans mille ans.

Et le temps faisant son œuvre, tout le monde finit par oublier cette prophétie qui termina dans les légendes populaires, et ce, jusqu’au jour où le Royaume de Runefaust entra en guerre contre les autres royaumes de Rune. Ramladu, le roi autrefois bienveillant de cette contrée serait, selon les rumeurs, perverti par le sorcier Darksol. Et, figurez-vous, que si l’on fait un savant calcul, çà fait pilepoil mille ans depuis les dernières guerres….N’y aurait-il pas du Dark Dragon la dessous ??

Vous êtes « le nom que vous voulez entre les guillemets » du Royaume de Guardiana, où se trouve la Porte des Anciens, qui mène vers des mondes inconnus, si l’on se réfère aux livres se trouvant dans la bibliothèque royale, et en particulier le Livre de Lore, où apparaît le nom de Dark Dragon. Votre vœu le plus cher serait de rejoindre les chevaliers du Royaume, ceux qui protègent le Roi, ainsi que la veuve et l’orphelin, si l’occasion se présente.

Cependant peu de personnes pensent que vous y parviendrez un jour, et vous êtes la victime de quolibets. Une seule personne semble croire en vos capacités, il s’agit de Varios, valeureux chevalier du Royaume, qui passe de nombreuses heures chaque jour à vous entraîner, en vue de la grande confrontation du millénaire, à laquelle il semble bien seul à croire. Un beau jour, la présence de soldats de Runefaust est signalée auprès de la Porte des Anciens. Le roi ne sachant que trop que faire pour ne pas provoquer de panique parmi la populace se voit conseillé par Varios, d’envoyer quelques éclaireurs, étrangers au château afin de voir de quoi il retourne. Et voyez-vous, les éclaireurs en question, c’est vous-même et quelques amis…A vous de prouver votre valeur.

Arrivés sur place, les infos se révèlent exactes et votre premier grand combat s’engage. Las, une fois celui-ci achevé, alors que vous décidez rentrer à Guardiana, vous vous rendez compte qu’un tremblement de terre étrange vous a coupé le chemin pour retourner au château, vous obligeant à un détour par les montagnes, mais également que votre ville est assiégée par les troupes de Runefaust. Vous décidez de percer les défenses adverses. Mais une fois arrivé au château, vous voyez votre maître d’arme mourir sous les coups de Darksol. Le Roi mortellement touché, vous confie dans un dernier souffle la lourde tache consistant à rallier les autres comtés à votre cause. Bien sur, vous acceptez cet honneur de suite…

Le jeu

Alors je ne vais rien vous apprendre en vous annonçant que Shining est un Tactic’s RPG. Comme tout Tactic qui se respecte, différentes classes, au nombre de quatorze, se partagent les aires de combat : Swordman / Knight / Warrior / Mage / Healer / Monk / Archer / Birdsman / Werewolf / Steamknight / Wingknight / Dragon / Samurai / Ninja. Chacune de ces classes sont plus ou moins résistantes aux attaques ennemies

Notez que certains membres de ces classes sont des persos cachés que vous devrez débusquer au cours de votre périple. Dans tous les cas, votre équipe ne pourra pas dépasser douze membres actifs. Le tout sera d’effectuer des turn over réguliers, afin qu’un perso ne se retrouve pas dans les choux, niveau performances, face à d’autres membres et ennemis.

Arrivés au niveau dix, vos persos peuvent être promus dans une classe supérieure, ce qui leur permet d’utiliser des armes plus perfectionnées. Mais, dans un premier temps, ils verront leurs stats décroître quelque peu. Donc il vous faudra éviter de promouvoir, trop de membres d’un coup, pour ne pas vous faire laminer au prochain combat. Ces promotions se font chez le clergé du coin. Celui-ci fait également office de sauvegarde, de soin, si un de vos perso est empoisonné ou autre. Il fait également revivre vos hommes tombés au combat. Ces services, hormis la sauvegarde, sont payants et coûtent plus ou moins chers selon le niveau de votre combattant.

Vos magiciens, quant à eux, ne peuvent au départ lancer leurs sorts que sur un ennemi. Cependant ils pourront rapidement toucher plusieurs adversaires : un damier en forme de croix indiquera alors la zone d’effet. Il faudra, alors, faire attention à ce qu’aucun de vos collègues ne se trouve dans la zone, sous peine qu’il ne se prenne également votre magie dans la face.

Les graphismes

Graphiquement, le jeu s’en sort honorablement, vu son âge. Les villages sont relativement variés dans leur agencement. On peut regretter que les intérieurs soient un tantinet vides. Les champs de batailles sont un savant mélange de forêts, montagnes, rivières, prairies et dunes pour les extérieurs. Certains combats se déroulent dans les villages même ou dans des grottes sombres et obscures.

Animation/Gameplay

L’animation propre au genre se révèle, encore et toujours, minimaliste. De fait, il y a peu à dire dessus.

Concernant le Gameplay, on peut le diviser en deux catégories. Dans les phases de recherches et d’exploration, celui-ci est très lourd : par exemple, si vous voulez parler à quelqu’un, appuyez sur « A » pour ouvrir le menu avec les actions suivantes : talk/items/search/magic. Il faut sélectionner « talk » et absolument avoir le visage tourné vers la personne, sinon, on vous répond qu’il n’y a personne, alors qu’elle se trouve juste à côté de vous. Pareil pour les coffres. Pour les ouvrir vous devez sélectionner « search » et absolument leur faire face. C’est un peu chiant.

Après dans le menu « items », il y a un autre sous-menu dans lequel vous pouvez choisir : use/equip/drop/give. Quand vous achetez une nouvelle arme, vous ne pouvez pas équiper le perso concerné directement, vous devez vous taper tout le fastidieux menu d’items.

Autre chose, il faut veiller à ce que votre perso principal ait toujours des cases d’objets vides, car s’il trouve un item mais que son inventaire est plein (quatre cases dont une déjà occupée par l’arme), il ne le prendra pas (ceci est valable aussi quand vous achetez des armes et des objets). Vous devez donc à chaque fois vous retaper le menu d’items pour transférer un objet à un autre perso.

Durant les phases de combat, c’est un peu mieux. Quand votre perso est en place, vous pouvez choisir « attack », si un ennemi est dans la zone, bien entendu. Les archers et magiciens peuvent toucher un ennemi à distance. Ceci est possible, également avec les centaures, s’ils sont équipés de lances, « stay » pour achever votre tour, « items » pour choisir un objet ou équiper un perso et « magic » pour la magie. Soulignons que durant les combats, en appuyant sur la touche « B » vous pourrez déplacer le curseur sur le champ de bataille pour mieux le visualiser. Vous pourrez également cliquer sur un ennemi pour voir ses stats.

Musiques/bruitages

Alors, pour reprendre la phrase de mon cousin, qui s’est pointé en plein test : « Je suis là depuis une minute, et la musique me tape déjà sur les nerfs ! » (véridique!) En effet, la musique est très (trop) répétitive ! Que ce soit dans les villages ou sur les champs de bataille. C’est vraiment de la musique d’ascenseur qui passe en boucle. Disons que celle-ci se résume à trois/quatre thèmes différents. Les bruitages sont corrects, mais relativement peu présents.

Verdict

Shining Force est une référence du Tactic’s sur MEGADRIVE et il serait dommage de passer à côté malgré les petits défauts dont il fait l’objet. Cependant, ceux-ci s’estomperont au bout de quelques heures.

Graphismes 15/20
Animation/ jouabilité : 14/20
Musiques/bruitages : 10/20

TOTAL 13/20


Article publié le 14/05/2009 Jeu testé par Le_Marbrier