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Rocket Knight Adventures

Section Test.


Rocket Knight Adventures
06/08/1993
Edité par Konami
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Rocket Knight Adventures
05/08/1993
Edité par Konami
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Rocket Knight Adventures
??/??/1993
Edité par Konami
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Console: Sega Megadrive
Genre:Action/Plates-Formes
Développeur: Konami
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Nintendo Super Nes-
Vidéo(s) commentée(s): 1
Photo de la boite de Rocket Knight Adventures
Rocket Knight Adventures, capture d'écran Rocket Knight Adventures, capture d'écran Rocket Knight Adventures, capture d'écran
Un chevalier, un château attaqué et une Princesse enlevée par le royaume voisin. Ce prétexte d'aventure aussi classique que Mario & Bowser n'en n'est cependant pas lassant pour autant. Et pour cause, chaque jeu a su apporter sa touche personnelle, que ce soit au niveau du gameplay ou des graphismes. Intéressons-nous donc dans ce cas aux spécificités de ce Rocket Knight et voyons s'il mérite sa place dans votre ludothèque.

30 millions d'amis :

Pour une fois, le héros n'est pas un humain en armure ou un gros barbare armé d'une hache de deux mètres pesant 250 kg de muscles. Non, ici le héros est un simple opossum (enfin je crois, je ne suis pas zoologiste) nommé Sparkster armé d'une épée et...d'un jet-pack. Étant le chef de l'ordre des chevaliers nommé « Rocket Knight », sa mission consiste à protéger le royaume de Zébulos contre différentes menaces. Mis à part des épidémies, des crises financières et des scandales people, il faut bien avouer que la vie s'écoule paisiblement dans ce petit royaume. Enfin s'écoulait... En effet, le royaume voisin décida un beau jour d'attaquer le château et d'enlever la Princesse locale. N'écoutant que son courage, notre bestiole en armure décide de prendre les armes et affronter l'armée composée d'agents de l'espèce porcine. Tout un programme !

Le scénario du jeu est, comme vous le constatez, on ne peut plus classique. Mais bon, les joueurs que nous sommes se laisseront bien porter par ce dernier. Après tout, combien de Princesses avons-nous sauvés ? 10 ? 100 ? 1000 ? Une de plus ne nous fera pas de mal !

Ça bouge bien un chevalier en armure équipé d'un jet-pack ? :

Arrivée en 1993, on peut dire que la Megadrive est bien maîtrisée, du moins suffisamment pour nous sortir des soft agréables. De plus, Konami n'étant pas un petit studio et disposant de moyens assez conséquents, les hypothèses sur le potentiel du jeu ne peuvent qu'être optimistes. Figurez-vous que le contrat (du moins sur la partie graphique/animation) est rempli de façon tout à fait convaincante. Si l'on s'intéresse dans un premier temps aux couleurs employées, on peut dire en toute honnêteté qu'elle sont chatoyantes sans être criardes et que les dégradés sont satisfaisants même si l'on pouvait mieux faire. Je pourrais peut-être reprocher des décors ou des arrières plans un peu trop pixelisés même s'ils sont dans l'ensemble assez détaillés et animés. Cependant, je ne peux que souligner la variété des décors tout le long de l'aventure, que ce soit la forêt du début ou une grotte sombre. Bref, le voyage jusqu'à la demoiselle est très plaisant et l'on en regretterai presque de l'avoir sauvée à la fin ! Concernant l'animation des différents protagonistes, on peut dire sans détour qu'elle fait honneur à la console de Sega, aucun ralentissement n'étant à signaler même lorsqu'un nombre assez conséquent d'éléments est présent à l'écran. En parlant de ces éléments, intéressons-nous en détail aux sprites. De taille correcte et d'un niveau de finition du même acabit, on remarque sans peine qu'ils bougent d'une façon convenable. Comprenez par-là qu'ils ne souffrent d'aucun ralentissement durant l'exécution de leurs mouvements.

Une histoire classique mais qui innove sous certains aspects et un « contrat graphique » satisfaisant, intéressons nous désormais au cœur du jeu : la maniabilité.

Un chevalier flashé à 150 km/h sur l'autoroute avec un jet-pack sans permis :

Partant du constat de base que nous dirigeons un chevalier en armure, la crainte de ressentir un sentiment de lourdeur dans la maniabilité est tout à fait légitime. Figurez-vous que ce n'est, fort heureusement, pas le cas. Sans atteindre la vitesse et la légèreté d'un Sonic, Sparkster s'en sort d'une façon honorable. Ceci se traduit par une maniabilité qui est à la fois simple et efficace, un bouton pour sauter (B) et deux pour attaquer (A et C) . Rajoutez à cela la possibilité de charger l'attaque à l'épée pour un surplus de puissance. Mais l'intérêt de la maniabilité se situe ailleurs, dans le dos du héros pour être plus précis. En effet, l'utilisation du jet-pack nécessite la mise en place d'une véritable petite stratégie. Celui-ci ne permet, non pas de voler, mais de réaliser des sauts importants en matière de hauteur. Il suffit pour cela de maintenir le bouton B puis de sauter en pressant une direction le cas échéant. Si l'idée paraît simpliste sur le papier, elle se révèle diabolique dans la pratique dans la mesure où la moindre erreur se solde par un échec cuisant. Mais le jet-pack ne sert pas seulement à atteindre les cieux, il permet également de charger l'adversaire, épée en avant, afin de provoquer des dégâts très importants sur les troupes porcines. Ajoutez à cela une alternance entre phases de plates-formes et de shoot, et vous obtenez un cocktail explosif pour renouveler l'intérêt du jeu !

Au final et malgré les premières impressions, la jouabilité de ce soft est bien plus dynamique qu'on ne peut le croire au premier abord. « Rocket Knight Adventures » serait-il un concurrent sérieux au fameux hérisson bleu de Sonic ?

Oyé Oyé ! Voici le Ménestrel ! :

Epique. Voilà l'adjectif qui correspond le mieux pour qualifier la bande-son du jeu. Vous me direz, ceci est bien normal dans le sens où nous sommes dans un monde chevaleresque, les morceaux se doivent donc de donner envie au joueur de faire preuve de courage. Je peux dire en toute objectivité que les musiques de ce jeu sont parmi les plus belles que j'ai pu entendre sur la Megadrive, elles concurrencent presque celles de Sonic, en étant cependant un peu moins nerveuses. Mention spéciale à celle du niveau 4 qui aurait des petits airs de Casino. Bref, rien à redire de ce côté-là, le jeu étant très bien doté en matière de morceaux de bravoure musicale.

Durée de vie d'un jet-pack bien entretenu :

Le soft dispose d'une particularité sur ce point, en effet en faisant un petit tour par les options dès le début du test, j'ai remarqué une chose : soit on joue en facile soit on joue en dur mais pas de mode normal. Si cela peut s'avérer frustrant pour le gamer expérimenté, cela a la qualité de rendre le soft accessible au plus grand nombre. Comptez environ une soirée pour boucler le mode facile, mais beaucoup d'entraînement pour réussir le mode difficile ! Je ne vous parle même pas du mode expert qui demande de connaître par cœur chaque emplacement d'ennemis !

Conclusion :

Rocket Knight Adventures est assurément un jeu qui mérite sa place dans votre ludothèque Megadrive. Offrant une excellente alternative à Sonic sur la même console, le jeu se veut un peu plus posé mais néanmoins tout aussi bon. Bref, voici de l'aventure, de la vraie alors foncez !


Note Finale : 17/20

Scénario : 13/20
Gameplay : 16/20
Réalisation : 17/20
Durée de vie : 15/20
Bande-son : 18/20


Article publié le 02/05/2010 Jeu testé par Jonat