lien vers facebook lien vers twitter lien vers youtube lien vers dailymotion lien vers le forum d'Oldies Rising lien vers mail
Recherche Avancée

Road Rash 2

Section Test.


Road Rash II
23/07/1993
Edité par Electronic Arts
________________________
Road Rash II
22/07/1993
Edité par Electronic Arts
________________________
Road Rash II
??/??/1993
Edité par Electronic Arts
________________________
Console: Sega Megadrive
Genre:Course
Développeur: Electronic Arts
Joueurs: 1 à 2
Une exclusivité Sega Megadrive

Photo de la boite de Road Rash 2
Road Rash 2, capture d'écran Road Rash 2, capture d'écran Road Rash 2, capture d'écran
Un an après Road Rash sur Megadrive, Electronics Arts nous satisfait d'un nouvel opus. Au programme ? Pas de changement ! Notez que je ne suis pas super bien placé pour vous dire ça puisque Road Rash II est le seul opus de la série auquel j'ai réellement pu jouer !

Scénario (/)

Puisque le scénario de Road Rash II brille par son absence, je vais vous livrer un haïku de ma composition :
Morne pastèque
Soleil sans retour
Passe-moi un curly.

Gameplay (16/20)

Si vous ne connaissez pas Road Rash (non, je ne vous dirai pas que c'est impardonnable car Road Rash n'est pas non plus LA série incontournable de tous les temps même si elle est très sympathique), allons-y pour une petite explication de son principe. Il s'agit d'un jeu de course où une quinzaine de concurrents à moto s'affrontent sur l'asphalte surchauffée, bombant leur torse velu et relevant de temps à autres la visière de leur casque, une expression explicite sur le visage. Hem. Jusque là, rien de bien original me direz-vous. He bien détrompez-vous !! En effet Road Rash innove en incluant un concept tout nouveau tout frais (du moins en ce début de dixième décennie de deuxième millénaire) : la politesse. Oui, dans Road Rash, la gestion de la politesse est extrêmement poussée. Pour preuve, il est possible d'être très très impoli (si si) ! Par exemple, admettons que souhaitiez dépasser un motard latino-américain aux biceps ruisselant d'huile ! Eh bien ne vous embarrassez pas d'un "Ricardo, s'il te plaît Ricardo mon Machu Picchu en sucre, voudrais-tu être assez gentil pour me laisser passer devant toi ?". Donnez plutôt un bon coup de savate dans le faciès hâlé de Ricardo, auquel cas vous vous éviterez de plus la réponse suivante de la part de l'intéressé : "Hé ! Pas de problème, j'adore être derrière !". Et si vous préférez jouer des mains que des pieds, ça marche aussi, les beignes sont au programme. Par contre, je n'ai pas trouvé comment faire des courbettes et céder sa place aux concurrents, mais on s'en fout de toute façon, c'est bien plus marrant de filer des roustes à tout le monde en fonçant comme un taré.

Le premier opus permettait également de chiper une matraque à un concurrent lorsqu'il la brandissait avec la ferme intention de l'écraser sur votre gentil petit nez. Après quoi la matraque était votre et pouvait alors connaître le joyeux destin de messager de votre haine pour aller rosser les motards adverses. Pas de souci, cette riche idée est toujours présente dans Road Rash II. Les développeurs sont même allés plus loin en implémentant une chaîne. Là encore, il faudra la chourer aux concurrents pour s'adonner ensuite aux joies du bondage motorisé. Ces deux armes agrémentent le gameplay déjà fort belliqueux (puisqu'il est possible en plus de donner des coups de pieds et deux types de coups de poing) d’une touche encore plus violente qui ne sera pas sans dresser d'excitation les plus hooligans d'entre vous. Quel plaisir de faire tournoyer sa chaîne rutilante en faisant rugir les quinze soupapes de sa 150cc (j'y connais rien en motos) avant de lacérer le visage de cet imbécile de Ricardo ! Et quoi de plus jouissif que d'arracher des mains d'un motard sa matraque pour la lui carrer dans le... Bref, l'aspect baston de Road Rash II est on ne peut plus plaisant. On se demande bien pourquoi les développeurs n'ont d'ailleurs pas rajouté plus d'armes ! Imaginez le délire gore : fusil à canon scié, tronçonneuse, baguette chinoise... Dommage. Bon sinon, se taper dessus c'est marrant mais ça ne sert pas à grand chose d'autre qu'à se défouler durant les courses. Il est tout à fait possible de remporter une compétition en restant bien sage.

Mis à part la quinzaine de concurrents qui participeront aux courses, il faudra également compter avec les flics, dont un motard qui vous poursuivra de temps en temps. Choir de sa moto en sa présence signifie immédiatement la fin de la course. Mais si vous lui pétez les rotules avant, ça va. Les autres fois où vous tomberez de votre moto seront moins importantes : il suffit d'attendre que votre motard se relève et aille chercher sa bête pour continuer. A ce titre il est sympathique de voir que votre bonhomme courra de lui-même vers sa moto, mais qu'il sera possible de le diriger, si vous voulez essayer de finir la course à pied.

Excepté les flics, il y aura également quelques autres obstacles sur les pistes : certains ne vous feront que sauter de quelques dizaines de centimètres mais ceux sur le côté de la route vous feront directement tomber comme une merde si vous avez le malheur de les percuter. Quant aux voitures que vous pourrez croiser de temps à autres, évitez-les aussi si vous ne voulez pas terminer dans un fauteuil roulant.

Réalisation (15/20)

Graphiquement, Road Rash II reste très proche de l'épisode précédent. Les décors sont plutôt sympas et détaillés mais surtout assez variés. Il y a en tout cinq circuits répartis dans les Etats-Unis et prenant chacun place dans un Etat différent : Hawaii, Tennessee, Arizona, Alaska et Vermont. On visite ainsi le désert, les montagnes, la campagne, la jungle... Les ambiances sont donc assez variées même si aucun circuit n'est particulièrement marquant. On notera cependant que de nombreux éléments enjolivent les décors : bâtiments, spectateurs, animaux, véhicules...

Par contre, au niveau des motards, le bât blesse : ils sont tous identiques. Bon d'accord, le joueur a une couleur différente, mais bon... C'est bien dommage d'autant que chaque motard a un nom et une image propres (ils peuvent dire des trucs à la fin des courses).

Bande-son (13/20)

Les musiques oscillent entre le médiocre et le pas mauvais. Globalement, au bout de quelques temps de jeu elles commencent à saouler. On peut, via les options, les jarter pour écouter le bruit des moteurs de motos à la place.

Notons également les bruitages dans la moyenne (les pifs et pafs dans la gueule) ainsi que les cris des motards (assez rares cependant).

Durée de vie (15/20)

Road Rash II propose plusieurs modes de jeu : il y a d'abord une espèce de Championnat (le mode solo en fait) où on fait toutes les courses, où on peut gagner de l'argent et acheter des motos. Un mode sympa et intéressant mais qui peut ennuyer sur la longueur. Il est ensuite possible de jouer à deux en écran splitté avec ou sans concurrents (dans ce dernier cas il sera assez difficile de rester au même niveau pour se taper dessus). Il est aussi possible de faire le championnat à deux en jouant chacun son tour.

Si le mode deux joueurs est fun, le partage de l'écran a ceci de naze que les deux écrans sont encore réduits pour afficher les informations (place, vie, km/h...). C'est très dommageable car cela réduit grandement le champ de vision sans compter la vitesse d'animation drastiquement réduite. Mais on s'amuse quand même !

Conclusion (16/20)

En conclusion, Road Rash II est un très bon titre, qui n'a rien à envier à la majorité des jeux de course de l'époque, en ajoutant même une touche de fun avec la bastonnade. Le mode deux joueurs aurait pu être un peu mieux optimisé et on aurait aimé plus de contenu (circuits et armes), mais dans l'état, on se marre bien avec Road Rash II.


Article publié le 06/08/2008 Jeu testé par Tony_Montana