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Risky Woods

Section Test.


Jashin Draxos
19/02/1993
Edité par Electronic Arts
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Risky Woods
??/??/1992
Edité par Electronic Arts
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Risky Woods
??/??/1992
Edité par Electronic Arts
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Console: Sega Megadrive
Genre:Action/Plates-Formes
Développeur: Zeus Software
Joueurs: Solo uniquement
Existe aussi sur: Atari ST- Commodore Amiga- PC-

Photo de la boite de Risky Woods
Risky Woods, capture d'écran Risky Woods, capture d'écran Risky Woods, capture d'écran
Secourir des moines baraqués aux membres aussi durs que la pierre, ça vous tente ?
Ne vous méprenez pas, je ne fais pas un casting pour un porno gay, j’attire le chaland sur un petit jeu de plates formes / action sympathique et nerveux qui pour une fois ne propose pas de secourir une énième princesse en détresse.


Scénario (12/20)

Les moines chargés de faire régner la paix sur le royaume ont été transformés en pierre par le diabolique magicien Draxos. Celui-ci profite donc de l’incapacité des moines à défendre les vertes contrées pour lâcher ses hordes de monstres sur tout le pays ! Vous incarnez le jeune Rohan, bien décidé à éradiquer ce déferlement de violence par n’importe quel moyen !

Réalisation (16/20)

Tout bonnement fabuleuse, c’est pour moi un des plus beaux jeux Megadrive ! Risky Woods est un beat them all / plates formes, en side-scrolling (avance horizontale) nerveux et sans répit. Les couleurs pètent, les graphismes sont magnifiques, fins et très variés, le perso répond au quart de poil. Les sprites des monstres sont très bien réalisés et originaux : squelettes, gobelins, chiens de l’enfer, monstres volants qui s’accrochent au visage, pas le temps de s’ennuyer ! Il ya une vingtaine d’ennemis différents en tout. Les différents niveaux ne se ressemblent pas et il arrive souvent de se faire tuer parce qu’on a trop admiré le paysage! Ils sont au nombre de 12 (sur 8 mondes différents), on traverse des grottes sombres, des montagnes sinistres, des forêts peuplées de monstres. Le dépaysement est immédiat après chaque changement de niveau et l’ennui ne gagne pas le joueur.

Gameplay (16/20)

Au début de chaque niveau, un petit aperçu de la progression dans le jeu apparait en faisant un panoramique sur les différents mondes à visiter (exactement comme dans Ghosts and Goblins, avis aux vieux joueurs !), pas très utile mais assez intéressant pour jauger le reste du chemin à parcourir. Risky Woods en plus de son challenge de beat them all et de sauts de plates formes fera également appel à votre mémoire : en effet pour passer un niveau vous devrez à deux reprises (en milieu et fin de niveau) reproduire à l’aide de la croix directionnelle une série de sons dans un ordre défini par une statue qui vous bloque le passage. Non seulement il faudra reproduire les sons dans le bon ordre, mais également donner a cette statue deux morceaux de clé formant le « cœur » de celle-ci et qui débloque le fameux « chant » ! Il ne faudra donc rien laisser trainer sur votre chemin sous peine de se retrouver bloqué devant la statue les bras ballants.

Chaque niveau devant être fini en un temps assez court (environ 4 minutes), vous serez envahi de quelques sueurs froides en voyant le temps s’écouler alors que vous en êtes à votre 10ème essai pour reproduire les bons sons. Ce n’est pas non plus insurmontable, les premiers niveaux comportent en gros trois sons différents à refaire dans le bon ordre, c’est déjà plus ardu vers la fin du jeu ou il faut en retenir prés de 9 d’affilée! Pour vous aider dans votre quête, il y a heureusement toute la batterie de potions, bonus divers et armes différentes pour vaincre le mal, des bonus pour augmenter le temps restant, des pommes qui vous nourrissent mais vous font dormir (et perdre du temps du même coup) des bonus d’invincibilité etc… Les armes ont trois niveaux de puissance, il est donc conseillé de ramasser la même trois fois et de ne pas en changer toutes les 5 minutes, sinon une déculottée express vous attend face aux boss qui frappent fort et dont les niveaux sont dotés d’un très court timing pour les vaincre.

Devant la difficulté importante du jeu, la version Megadrive comporte une différence par rapport aux autres moutures : chaque ennemi vaincu laisse tomber une écaille d’armure qui vous permet de subir des dégâts moins importants pour peu qu’on en possède suffisamment (et que chaque ennemi vous fait perdre au fur et à mesure qu’ils vous touchent, ramassez ce que vous perdez ou vous vous retrouverez bien démuni ! tiens encore une petite similitude avec le héros de Ghost and Goblins cette gestion de l’armure…). Il faut 33 morceaux d’armure pour obtenir celle en argent (qui diminue considérablement les dégâts) et 67 morceaux pour obtenir celle en or qui vous rend invincible ! (99 morceaux étant le maximum transportable). Avec un peu de sang-froid et en ramassant les pièces d’armures qui tombent à chaque coup, il est possible de rester en armure d’or (ne pas descendre en dessous de 67 pièces !) et finir le jeu en restant insensible aux coups ennemis.

Pour le pad, pas bien compliqué : bouton A pour frapper, bouton B pour sauter, bouton C pour reproduire le chant des statues. A noter que pour finir un niveau, en plus de reproduire le bon chant des statues, il faut également délivrer les moines emprisonnés dans la pierre ! Il suffit de les frapper avec votre arme mais attention, le maléfique Draxos a posé ça et là de faux moines qui vous feront perdre de précieux points de vie si vous les brisez !
Sur le bas de l’écran vous aurez la possibilité de voir :
-score actuel et high score
-le temps restant pour finir le niveau
-le nombre d’écailles d’armure possédées
-nombres de crânes en votre possession (permet de détruire tous les ennemis à l’écran en frappant votre bâton au sol)
-le nombre de moines du niveau (ceux déjà délivrés sont en couleur)
-les clés en votre possession pour le niveau en cours (en couleur également pour les morceaux dans votre inventaire)
-les vies restantes et la barre de vie
-le numéro du stage actuel
-le niveau de puissance de l’arme (de 1 à 3)

Durée de vie (12/20)

Tout d’abord, il est utile de préciser que le jeu ne comporte pas de sauvegardes, donc les joueurs froussards qui sauvegardent tous les 10 mètres, inutile de vous lancer dans la quête des moines perdus ! Le jeu est d’une extrême difficulté pour ceux qui veulent le finir, principalement à cause de la vélocité des ennemis qui vous suivent et vous hachent avec joie les parties molles sans relâche, ils réapparaissent constamment et le jeu surtout dans les derniers niveaux vous donnera quelques suées. (Le jeu n’est honnêtement pas terminable si vous n’avez pas l’armure d’or surtout face au boss final). S’il arrive à garder celle ci, le joueur arrivera à boucler les 12 niveaux en une heure chrono. La diversité des niveaux, des monstres et l’intérêt du soft feront que le joueur aura envie de le recommencer plusieurs fois, ne serait-ce que pour battre son propre score.

Bande son (15/20)

Excellent, musiques entrainantes et pas lassantes, on les fredonne même encore une fois la console éteinte. Pour une fois la Megadrive n’a pas à rougir devant sa rivale la Super Nintendo côté bande son, c’est tout simplement parfait.

Conclusion (14.2/20)

Un très bon jeu d’action / plates-formes un peu méconnu mais pourtant proche de la perfection si on oublie la faible durée de vie. Pour moi ce jeu est un incontournable de la petite Sega !

VIDEO DU JEU :
http://www.youtube.com/watch?v=tDjhRGTtK64
http://www.youtube.com/watch?v=Hl4V9_uAvQ0


Article publié le 11/11/2008 Jeu testé par Grand_Barbare